Discussion:Valence (linguistique)

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Verbes n'admettant qu'un objet interne[modifier le code]

Déplacé depuis l'espace principal :

La valence n'est pas une règle absolue. Pour des raisons stylistiques, un écrivain par exemple peut parfaitement « transgresser » la valence habituelle d'un verbe. Nul ne reprochera à Baudelaire l'agrammaticalité de :
La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse
Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse (...)[1]

Ce n'est pas agrammatical, c'est un exemple de verbe qui n'est pas susceptible d'admettre un autre objet qu'un complément d'objet interne. Gilbert Lazard dans L'actance traite ces cas comme limites entre verbe transitif et intransitif (il conçoit en fait la notion de transitivité comme un continuum). Mais c'est effectivement une limite à la notion de valence comme valeur absolue. Aucassin (discuter) 3 septembre 2015 à 10:37 (CEST)[répondre]

Verbes n'admettant qu'un objet interne[modifier le code]

L'article donne l'impression de se contredire entre la valence inhérente des verbes expliquée et l'ajout "Modification" de la valence. Il me semble que la valence ne peut pas être considérée comme modifiable mais que l'on en jouera. Entre la phrase "J'aime." et la phrase "J'aime ma famille", le verbe aimer reste bivalent mais on l'a amputé d'un actant dans le premier exemple pour créer un effet avec une forme absolue. Il me paraît plus judicieux de montrer ce jeu sur la valence sans parler de modification de la valence du verbe.

--Whitheaven (discuter) 2 juillet 2019 à 01:22 (CEST)[répondre]

Pas seulement[modifier le code]

"Certains noms sont en réalité des nominalisations d'actions verbales. La notion de valence leur est donc applicable."

Pas seulement : par exemple mon voisin est une personne normale, concrète et matérielle. Pourtant il ne pourrait pas être mon voisin si je n'existait pas. Donc, "je" suis un complément essentiel de mon voisin.

Le raisonnement s'applique à toute personne ou chose considérée relativement à une autre : père ; mère ; fille ; fils ; sœur ; collègue ; ami ; maître ; chef  ; client ; fan ; sosie ; étranger ; partenaire...., ainsi que des parties d'objet : base ; sommet ; côté ; centre ; bout ; bord ; coin ; membre...

Un cadeau est un objet matériel et tangible, mais implique qu'une personne le donne et une autre le reçoive : le nom "cadeau" a un sujet et un complément d'attribution, ce n'est pourtant pas la forme nominale d'un verbe.

Jean-François Clet (discuter) 7 juin 2020 à 11:00 (CEST)[répondre]

Confusion entre sémantique et syntaxe[modifier le code]

L’article définit la valence comme une notion syntaxique, mais en parle parfois comme d’une notion sémantique. Deux exemples :

  • Là où l’article dit que pleuvoir est de valence nulle : en réalité, du point de vue syntaxique, pleuvoir exige un sujet ;
  • « La valence d'un verbe est déterminée une fois pour toutes par le sens qui lui est donné dans un dictionnaire » : s’il s’agit du sens, il ne s’agit pas de syntaxe.

Ceci devrait être clarifié. — palpalpalpal (discuter) 7 octobre 2023 à 08:41 (CEST)[répondre]