Discussion:Sosthène Fernandez
Autres discussions [liste]
- Admissibilité
- Neutralité
- Droit d'auteur
- Article de qualité
- Bon article
- Lumière sur
- À faire
- Archives
- Commons
Cet article est indexé par le projet Asie du Sud-Est.
Les projets ont pour but d’enrichir le contenu de Wikipédia en aidant à la coordination du travail des contributeurs. Vous pouvez modifier directement cet article ou visiter les pages de projets pour prendre conseil ou consulter la liste des tâches et des objectifs.
| Avancement | Importance | pour le projet | |
|---|---|---|---|
| Ébauche | Moyenne |  | Asie du Sud-Est (discussion • critères • liste • stats • hist. • comité • stats vues) |
Cet article ne comporte pas de liste de tâches suggérées. Vous pouvez saisir une liste de tâches à accomplir (par exemple sous forme d'une liste à puces), puis sauvegarder. Vous pouvez aussi consulter la page d'aide.
Interview[modifier le code]
LE JOURNAL DE GENEVE (extrait) Le quotidien suisse d'audience internationale.
Richard Sola interviewe le général Sosthène Fernandez
"les khmers rouges? Une force insignifiante."
"Quelle était la capacité de combat des khmers rouges durant la période 1970-1975 lorsque vous commandiez les forces armées de Lon Nol?
- Il est faux de dire que les khmers rouges ont gagné cette guerre. Mes hommes ne se sont pas seulement battus contre les unités khmers rouges, mais aussi et surtout contre quatre divisions viêtnamiennes d'infanterie, appuyées par une dizaine de régiments de sapeurs spécialisés dans le minage. Les khmers rouges n'étaient que des unités insignifiantes. Ils n'étaient que des auxiliaires du ViêtCong. Les Nord-Viêtnamiens les ont laissé entrer dans Phnom Penh pour des raisons politiques."
Mais vous contestez que les forces nationalistes avaient perdu le combat en 1975?
- C'est faux. Je n'ai pas pu achever efficacement la lutte. Quelques semaines avant la chute de la capitale en mars 1975 le Maréchal Lon Nol m'a demandé pour me dire. Sosthène, nous n'avons plus d'aide ..."Nous devons négocier avec les khmers rouges "Je lui ai dit que je n'étais pas d'accord. Lon Nol s'est alors faché et m'a dit : "Si vous ne voulez pas participer aux négociations, partez. J'ai démissionné sur l'heure... Ce qui est important c'est que sous mon commandement, à la différence de ce qui s'est passé à Saigon, les forces vietnamiennes n'ont jamais pu pénétrer dans la Capitale. C'est pour cela qu'ils ont décidé de bombarder la population,pour créer la panique et forcer le gouvernement à se mettre à genoux.