Discussion:Sélénocystéine

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"On dénombre actuellement trois gènes codant des sélénoprotéines chez E. coli."

Il y a ambigüité ici, les gènes ne codent pas pour des acides aminés. Peut-être sont-ce des gènes dont la protéine associée contient une sélénoprotéine, à moins que ce soit des gènes dont la fonction est liée à la synthèse ou à l'intégration de cet acide aminé dans une autre protéine.

Bref ce sont les codons qui codent pour les acides aminés, pas les gènes.

--KooK (d) 4 août 2008 à 13:45 (CEST)[répondre]

La discussion sémantique est pointue, mais, à mon avis, on peut considérer par extension que les gènes ou les ARNm, en tant que collection de codons, "codent" également. On parle d'ailleurs bien d'ARN non codant. En plus, en l'occurrence, le codon UGA ne suffit pas à coder la sélénocystéine. En dehors d'un contexte de séquence très spécifique (structure secondaire SECIS sur l'ARN messager), UGA est un codon-stop. C'est donc bien l'ensemble qui contient le "code", pas juste le codon. --Fdardel (d) 3 mai 2009 à 20:11 (CEST)[répondre]

La page française dit que la sélénocystéine "dérive" de la sérine alors que la page anglaise affirme qu'elle "dérive" de la cystéine... Qui a tord?

Biologiquement, la sélénocystéine dérive bien de la sérine (-OH) et pas de la cystéine (-SH). Le produit du gène SelA (chez E. coli) est une sélénocystéine synthase qui introduit le sélénium à la place de l'oxygène de la sérine. J'ai éclairci ce point dans l'article. --Fdardel (d) 3 mai 2009 à 20:11 (CEST)[répondre]