Discussion:Rotation synchrone/LSV 22348

Archivage de la discussion

Cette page contient l'archivage de la discussion d'une proposition d'anecdote.

Lune fixe

06 juin 2023 à 10:16:33 : pour information, le bot estime que la tendance à accepter cette proposition en l'état est de l'ordre de 93.75%.

Proposition validée. L’anecdote qui suit, proposée par Couiros22 le 2023-05-18 13:40:00, a été certifiée par Fanfwah au niveau d'une source directe et validée par Bertrouf. Elle va être déplacée sur la page de préparation des publications, pour être ensuite insérée automatiquement sur la page d’accueil :

• Charon et Dysnomie, satellites naturels de Pluton et Éris, sont toujours positionnés au même endroit dans le ciel de leur planète respective.

La ou les anecdotes suivantes ont déjà été proposées et possèdent des similarités (surtout au niveau des termes utilisés). N'hésitez pas à supprimer ce bloc si les sujets sont vraiment différents.

Directement publiée en page d'accueil en 2004. [indice de similitude 5.2/10]:

• Ganymède (une lune de Jupiter) est plus grande que les planètes Mercure et Pluton.

Temps d'exécution total : 1 sec (détails : travail du bot: 1 sec, lecture des anecdotes en base: 83 millisecondes)

Proposant : Couiros22 (discuter) 18 mai 2023 à 13:40 (CEST)

Discussion :

• Si j'ai bien compris, c'est le cas de tout satellite naturel qui est en orbite géostationnaire autour de son corps parent. Est-ce si rare, ou avons-nous affaire ici à un petit cherry picking ?--Ramsès Deux (discuter) 18 mai 2023 à 19:01 (CEST)

  Ramsès Deux,

  Il est assez courant d'avoir un satellite naturel en rotation synchrone avec sa planète, il y a 20 satellites naturels qui ont cette rotation synchrone (Phœbé est une exception de ce point de vue) ;

  Cependant, Éris et Pluton sont également en rotation synchrone avec leur satellite, ce sont donc des cas peu observés. Il me semble que ce sont les deux seuls cas connus.

  En fait, il faudrait plutôt souligner qu'en théorie Charon et Dysnomie voient toujours parfaitement la même face de leur planète, et inversement, ce qui n'est pas le cas des autres satellites naturels en rotation synchrone. Par exemple pour Lune-Terre, les deux corps sont soumis à la libration vis-à-vis de l'autre. Tandis que pour Charon et Dysnomie, la face visible serait scrupuleusement la même comme pour une photographie non animée, à chaque instant.

  « Charon et Dysnomie (satellites naturels de Pluton et Éris) montrent toujours la même face à leurs planètes respectives, sans aucune oscillation, et réciproquement, contrairement à la relation Terre-Lune. »

  Cette formulation est-elle plus anecdotique ?

  Dommage que Système Terre-Lune soit qu'une ébauche qui ne met pas cela en évidence, cela aurait fait qu'un lien interne pour parler de la relation Terre-Lune (Orbite de la Lune#Libration longitudinale le fait du point de vue de la Terre, mais pas depuis la Lune). LD (d) 18 mai 2023 à 20:09 (CEST)

  Cette configuration (P_rot1 = P_rot2 = P_orb et e = 0) n'est pas spécifique à ces deux. C'est aussi le cas très certainement d'un certain nombre de systèmes astéroïdaux et, en sortant du système solaire, d'étoiles binaires également. Plus généralement, cette configuration est l'étape finale de la synchronisation de toute paire de corps, du fait des marées, dès lors qu'on laisse suffisamment de temps à cette paire (la durée nécessaire dépend de plusieurs paramètres, notamment la masse et la rigidité des deux corps). SenseiAC (discuter) 18 mai 2023 à 20:29 (CEST)

  Tu rajouterais "cas observés/connus" ou tu penses que ce n'est pas si anecdotique, @SenseiAC ? LD (d) 18 mai 2023 à 20:45 (CEST)

   LD et Couiros22 : ce ne sont pas les seuls cas observés/connus : parmi les étoiles binaires, la paire HD 156324 Aa/Ab semble par exemple être dans ce cas (Shultz+ 2018) ; plus étonnant encore, la paire formée par l'étoile Tau Bootis et l'exoplanète Tau Bootis b semble aussi être dans ce cas (Schirber 2005, Walker+ 2008, Singal 2014)... Je pense qu'une anecdote peut avoir un intérêt, mais je suis moins chaud pour la restreindre à Pluton-Charon et Éris-Dysnomie. SenseiAC (discuter) 29 mai 2023 à 01:53 (CEST)

• @SenseiAC Oui et c'est peut-être pour cela que j'ai voulu cibler un autre fait intéressant lié à ce cas particulier: vu d'une planète, la lune qui parait immobile, toujours positionnée au même endroit dans le ciel... or, est-ce si intéressant d'évoquer la perspective lunaire à la surface d'un astéroïde ou bien d'une étoile (qui n'en possède pas) ? --Couiros22 (discuter) 19 mai 2023 à 09:36 (CEST)
• Le fait me parait aussi plus frappant que l'absence d'oscillation, et l'existence « très certainement d'un certain nombre » d'autres cas peu gênante, la formulation ne prétendant pas le contraire. --Fanfwah (discuter) 21 mai 2023 à 09:45 (CEST)
•  …satellites naturels, l'un de Pluton, l'autre d'Éris,…. Sinon, cela signifie que tous deux sont satellites d'une planète unique appelée Pluton et Éris.--Ramsès Deux (discuter) 22 mai 2023 à 20:38 (CEST)

   Ramsès Deux : Il faudrait vraiment le faire exprès pour comprendre ça comme ça... Au pire, il suffit d'ajouter un « respectivement » à la formulation en haut, ce serait moins lourd. SenseiAC (discuter) 29 mai 2023 à 01:53 (CEST)

  Il y a déjà l'adjective respective dans la phrase. Ramsès Deux (discuter) 29 mai 2023 à 03:07 (CEST)

• Allons, c'est parfaitement compréhensible comme ça, et puis les explications dans l'article sont complètes. _Bertrouf 6 juin 2023 à 09:52 (CEST)

 Couiros22 : la clôture de ta proposition sera traitée en principe le 7 juin à 01h00. GhosterBot ^{(10100111001)} 6 juin 2023 à 10:16 (CEST)

Discussion de l'anecdote archivée. --GhosterBot ^{(10100111001)} 7 juin 2023 à 01:01 (CEST)

 Couiros22 : ton anecdote proposée le 2023-05-18 13:40:00 et acceptée le 2023-06-06 10:16:33 a été traitée par le bot. GhosterBot ^{(10100111001)} 7 juin 2023 à 01:02 (CEST)