Discussion:Robert Owen

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Les Utopistes : Le cas OWEN[modifier le code]

Un troisième type de socialisme vit le jour dans la génération post-révolutionnaire : celui des Socialistes Utopiques proprement dits : Robert Owen, Charles Fourier, Etienne Cabet, etc. Ils firent les plans d'une colonie communautaire idéale, sortie toute faite du cerveau du leader, qui devait être financée par de riches philanthropes, sous la protection d'un pouvoir bienveillant. Owen (à bien des égards le plus sympathique d'entre eux) n'était pas moins catégorique que les autres : « Ce grand changement ... doit être accompli et sera accompli par les riches et les puissants. Personne d'autre ne peut le faire... c'est un gaspillage de temps, de talent et de moyens pécuniaires pour les pauvres que de s'opposer aux riches et aux puissants... » Il était naturellement contre la « haine de classe », la lutte des classes. Parmi ceux, nombreux, qui professaient la même foi, bien peu ont exprimé de façon aussi crue que le but de ce « socialisme » était de « gouverner ou de traiter la société dans son ensemble comme les plus évolués des médecins traitent leurs patients dans le mieux organisé des asiles de fous », avec « patience et douceur » pour les malheureux qui « sont devenus tels du fait de l'irrationalité et de l'injustice du très irrationnel système social d'aujourd'hui ». La société de Cabet comportait des élections, mais il ne pouvait y avoir de libre discussion, et l'accent était mis sur une presse contrôlée, un endoctrinement systématique et une totale uniformité comme ingrédients essentiels de la potion. Quelle était, pour ces Socialistes Utopiques, la relation entre l'idée socialiste et le mouvement populaire ? Celui-ci était le troupeau qui devait être gardé par le bon pasteur. Le socialisme par en haut n'implique pas nécessairement de cruelles intentions despotiques. Ce côté du socialisme par en haut est loin d'avoir disparu. Bien au contraire, il est si moderne qu'un écrivain contemporain comme Martin Buber, dans Les chemins de l'Utopie, réalise la prouesse de présenter les vieux Utopistes comme de grands démocrates et des « libertaires » ! Ce mythe est très répandu, et il met en évidence, encore une fois, l'extraordinaire aveuglement des écrivains et historiens socialistes quant à la profondeur de l'enracinement du socialisme par en haut comme élément dominant des deux âmes du socialisme.

Le philanthropisme. Le socialisme (ou « la liberté », ou tout ce que vous voulez) doit être octroyé, « pour le bien du peuple », par les riches et les puissants mus par la bonté de leur coeur. Comme le fait remarquer le Manifeste Communiste à propos des premiers utopistes du genre de Robert Owen, « C'est seulement en ce qu'il est la classe qui souffre le plus que le prolétariat existe pour eux ». Par gratitude, les pauvres piétinés doivent avant tout éviter de se comporter de manière à causer du désordre, et trêve d'inepties sur la lutte des classes et l'auto-émancipation.

A propos de Richard Owen[modifier le code]

Chers contributeurs, j'attire votre attention sur un problème d'homonymie que je viens de découvrir, à propos du 4ème fils de Robert Owen. Il semblerait en effet que le naturaliste Richard Owen ait été presque l'exact contemporain du zoologiste et paléontologiste britannique Richard Owen. J'ai rectifié la wikification en conséquence dans cet article.
Archibald Tuttle 13 mai 2006 à 17:26 (CEST)[répondre]

Nationalité[modifier le code]

Petit détail : ce personnage (et sans doute d'autres de la même époque dans cette encyclopédie) est qualifié de "britannique". Cette nationalité avait-elle une existence à cette époque, et n'était-il pas tout simplement "anglais" ?

--Hpa (discuter) 20 septembre 2017 à 11:19 (CEST)[répondre]