Discussion:Rétablissement de l'esclavage par Napoléon Bonaparte

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Maintien ou rétablissement de l'esclavage à la Martinique ?[modifier le code]

Selon plusieurs universitaires, comme Abel Louis, historien et auteur d'une thèse soutenue, en 2011, à l'université des Antilles et de la Guyane, ou encore Frédéric Régent, docteur en histoire et maître de conférences à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, recourir au vocabulaire de maintien plutôt que rétablissement de l'esclavage à la Martinique n'est pas approprié.

La notion de "maintien" de l'esclavage là où il était encore appliqué est « contestable d'un point de vue strictement juridique, car elle confond légalité et effectivité » [1], estime Frédéric Régent: le décret de février 1794 « était bien applicable en principe à toutes les colonies françaises, même si son exécution a été retardée. Par conséquent, la loi du 20 mai 1802 opère bien un rétablissement de principe de l'esclavage dans les territoires concernés »[1], même s'il avait subsisté dans les pratiques.

Pour Abel Louis, « si la loi du 20 mai 1802 joue sur l'emploi des mots, il y a bien en fin de compte rétablissement de l'esclavage »[2].

Il semble qu’il n’y ait pas de consensus à ce sujet. Le terme de « maintien officiel » est utilisé dans au moins une source secondaire afin de définir l’application du décret-loi du 20 mai 1802 (voir Napoléon et l'esclavage : des documents rares seront exposés à La Villette). « Maintien » est également le terme utilisé par Les historiens Pierre Branda et Thierry Lentz dans « Napoléon, l’esclavage et les colonies ». Sachant que les textes ont des portées différentes, je pense qu’on peut mettre pour l’instant « maintenir » entre guillemets en attendant mieux (« officialiser », « légaliser » ?).--Pronoia (discuter) 14 mai 2021 à 19:27 (CEST)[répondre]
Vous ne précisez pas pourquoi vos deux sources ne préfèrent pas le mot "rétablissement", pourtant utilisé par des dizaines d'autres sources. Les deux miennes donnent au contraire une explication précise à leur choix. Par ailleurs, vous écrivez "Il semble qu’il n’y ait pas de consensus", sans le sourcer. Alors que mes deux sources ne parlent pas d'opposition entre les deux mots mais de « confusion », pour l'un, et de « jouer sur l'emploi des mots » pour l'autre. De plus, vous ajoutez dans le RI une autre périphrase, elle aussi non sourcée: "là où il n’avait pas été aboli". Cette périphrase est inexacte: le texte de 1794 avait bien aboli l'esclavage dans toutes les colonies françaises. Il n'est pas exact non plus d'écrire "en raison d'oppositions locales": la Martinique est sous contrôle anglais (et donc pas censée appliquer le droit français), au moment du texte d'abolition de 1794. Dans un souci de compromis, je veux bien accepter l'expression "qui rétablissent ou maintiennent", mais uniquement pour les territoires passés sous contrôle anglais un peu avant 1802, alors que vous l'utilisez, dès la première phrase du résumé d'introduction, pour l'ensemble des territoires, y compris la Guadeloupe, où en 1802 il n'y a plus d'esclavage depuis près d'une décennie. La nuance à laquelle vous semblez tenir ne doit pas être abordée dès la première phrase du RI mais dans une section dédiée de l'article (et c'est pour cela que j'avais créé aussi une section dédiée en ici en PDD). Et bien sûr en mentionnant vos sources (que vous n'avez d'ailleurs pas mises dans l'article) mais aussi les miennes. Cordialement.--Sardos domos (discuter) 15 mai 2021 à 00:12 (CEST)[répondre]
C'est fait, j'ai créé cette section dédiée (pour le RI je ferai ça demain), en mentionnant vos deux sources, mais en évitant les deux erreurs que vous avez effectué dans leur lecture:
  • Dans la page de leur livre que vous mettez en référence, les historiens Pierre Branda et Thierry Lentz ne parlent pas seulement de maintien mais « d'avancée progressive vers le rétablissement de l'esclavage »[3] auquel Napoléon « ne fut pas étranger », notamment à l'occasion de la « violation de la loi sur le "maintien" par ses propres représentants ». Et il utilisent le mot "maintien" dans le cas précis du décret-loi du 20 mai 1802, pas pour les colonies en général.
  • Erreur aussi dans la lecture de l'autre source: le mot "maintien officiel" n'y est utilisé, là aussi, que dans le cas précis du décret-loi du 20 mai 1802[4] et seulement dans les très courtes légendes des documents[4], légendes qui mentionnent un crédit "Wikipédia", les photos venant de cet article WK[5] car la personne qui a rédigé ces légendes n'a peut-être pas eu accès aux documents de l'exposition, dont la particularité est justement de montrer des documents présentés pour la première fois. Hormis ces légendes, toutes les parties rédigées de cette source "secondaire" annonçant cette exposition ne parlent pas de "maintien officiel" mais de "rétablissement" (sans d'ailleurs voir d'opposition entre les deux mots)[4]: c'est le cas de l'introduction du texte (non signé) et de sa conclusion, le témoignage de Dominique Taffin, conservateur général du patrimoine et directrice de la Fondation pour la Mémoire de l'Esclavage[6],[4], qui a organisé l'exposition. Pour Dominique Taffin, citée dans cette source "secondaire": « il s'agit de reconnaitre une histoire et d'intégrer cette histoire, le rétablissement de l'esclavage »[4].--Sardos domos (discuter) 15 mai 2021 à 00:58 (CEST)[répondre]
Plusieurs sources parlent de maintien concernant les colonies dans l'océan Indien, raison pour laquelle j'ai parlé d'absence de consensus. L'article de France info indique que le décret-loi du 20 mai 1802 maintient officiellement l’esclavage en Martinique, à Tobago, à l’ile Maurice, à La Réunion (pas seulement en Martinique)[7]
Le décret du 20 mai 1802 précise en effet dans l'article 1 : « Dans les colonies restituées à la France en exécution du traité d'Amiens, du 6 germinal an X, l'esclavage sera maintenu conformément aux lois et règlements antérieurs à 1789. » et dans l'article 2 : « Il en sera de même dans les autres colonies françaises au-delà du Cap de Bonne-Espérance »[8].
C'est la raison pour laquelle, à la lecture du document, l'historien Thierry Lentz souligne que le texte « maintient » l'esclavage « dans les colonies où il n'avait pas été aboli[9].
Dans la même lignée, le professeur Gilles Jacoud explique également que le décret du 30 floréal an X (20 mai 1802) le « maintient » dans les colonies que l’Angleterre restitue à la France et dans les îles de l’océan Indien où l’abolition était restée lettre morte[10].
Vu que vous avez apporté des sources qui apportent un avis contraire, c'est la raison pour laquelle j'ai mis ce terme entre guillemets. Une autre possibilité serait d'indiquer que le texte du 20 mai 1802 le « maintient » en Martinique et le « légalise » à nouveau dans les colonies où il perdure, comme l'indique le site herodote.net qui est une source documentaire historique[11]
--Pronoia(discuter) 15 mai 2021 à 10:31 (CEST)[répondre]
Beaucoup plus clair et simple: ne plus déformer le livre de Thierry Lentz, président de la fondation Napoléon, que vous aviez vous-même cité spontanément en premier, mais respecter sa formulation globale: « avancée progressive vers le rétablissement de l'esclavage »[3], qui couvre, avec prudence, l'ensemble des colonies, y compris Saint-Domingue (65% de tous les ex-esclaves), sans pinailler une par une, ni vouloir trancher dès le résumé introductif. Il y a des des sous-sections pour chaque colonie.
La formulation actuelle est OK pour moi.--Pronoia (discuter) 16 mai 2021 à 20:07 (CEST)[répondre]

Etat de l'opinion[modifier le code]

Par ailleurs l'historien belge que vous citez parle lui aussi de rétablissement. Mais vous déduisez de la citation d'un seul historien, cité sur une demi-ligne seulement sur ce point, qu'un "un autre courant d’historiens estime au contraire qu’il existait dans l’opinion publique française un courant majoritaire en faveur du rétablissement de l’esclavage", ce qui me semble très excessif. Cet historien prend d'ailleurs soin de préciser qu'il s'exprime dans le cas d'une polémique d'actualité, dans laquelle il s'engage lui-même, dans un quotidien belge, en dénonçant le fait que le rétablissement de l'esclavage, selon lui, "constitue aujourd'hui chez certains un véritable point de fixation". Il prend aussi soin de préciser que l'opinion publique n'est qu'une composante parmi d'autres, si on prend la peine de lire la fin de la citation: "Napoléon n'a fait que se rallier à l'opinion dominante et au lobby des planteurs dans les colonies. Les villes de Nantes et de Bordeaux ont participé à la traite négrière et au commerce triangulaire au XVIIIe siècle, de même qu'un certain nombre de capitalistes belges de l'époque". Il est difficile de savoir quel était l'opinion à l'époque, comme je l'avais précisé avec mes différentes sources, qui elles ont pris soin de détailler sur quoi s'appuie leur indication de l'Etat de l'opinion, ce qui n'est pas le cas de cette citation de Hervé Hasquin.

Comme vous l'avez indiqué, il est difficile de savoir quelle était l'opinion à l'époque. On pourrait préciser ce point dans la section concernée. J'ai trouvé par ailleurs une analyse intéressante de deux séries d’almanachs de la littérature de colportage parues à l'époque[12]. Je vais compléter la section avec quelques éléments à ce sujet.--Pronoia (discuter) 15 mai 2021 à 11:05 (CEST)[répondre]
Merci mais j'avais déjà précisé ce point dans la section, et en sourçant.--Sardos domos (discuter) 15 mai 2021 à 11:21 (CEST)[répondre]
Je le place désormais à la 1ère ligne de la section, pour que ce soit plus visible.--Sardos domos (discuter) 15 mai 2021 à 11:33 (CEST)[répondre]
Le problème est vous présentez Hervé Hasquin comme historien. Je vous propose de s'en tenir à ce que sa page Wikipédia souligne : secrétaire général du Parti réformateur libéral (PRL), député, sénateur et ministre. Son goût pour l'histoire n'est pas en cause, mais l'histoire des religions et un autre siècle, le 18e, selon sa page Wikipédia.--Sardos domos (discuter) 15 mai 2021 à 11:41 (CEST)[répondre]
Hervé Hasquin a effectivement un parcours politique, mais il est également présenté comme historien sur au moins deux sources secondaires : Persée et RTBF. Persée indique qu'il est également professeur et docteur en Histoire. Je vais le préciser sur sa page Wikipédia--Pronoia (discuter) 16 mai 2021 à 19:52 (CEST)[répondre]
Autre problème, le mélange de dates: un almanach de 1776 ne reflète pas l'opinion en 1802-1804. Un autre de 1794 non plus, car quelques mois après une révolte générale qui cause de centaines de morts. Je vous propose de parler de diversité des opinions. L'étude des rapports de police, retenue par de nombreux historiens, est la seule exhaustive.--Sardos domos (discuter) 15 mai 2021 à 11:50 (CEST)[répondre]
Par ailleurs, une erreur de date, la 1ère citation de l'almanache n'est pas à l'époque de La Société des amis des Noirs, créée le 19 février 1788, mais deux décennies avant.--Sardos domos (discuter) 15 mai 2021 à 11:58 (CEST)[répondre]
Et une autre erreur de date dans cette section aussi, c'est après la création en 1788 de la Société des Amis des Noirs, que l'almanach parle des préjugés de couleur menant à "conduite barbare et inhumaine à l’égard des Nègres".--Sardos domos (discuter) 15 mai 2021 à 12:02 (CEST)[répondre]
Evitons les erreurs de date de cette section (et celles du RI), grâce à la section chronologie que j'ai créé avant-hier.--Sardos domos (discuter) 15 mai 2021 à 12:51 (CEST)[répondre]

Pourquoi exclure le texte de la Guyane des documents notables ?[modifier le code]

"En Guyane, ce sera fait par un arrêté consulaire du 7 décembre, complété par un arrêté local de Victor Hugues du 24 avril 1803", précise le résumé introductif de l'article sur la Loi sur la traite des noirs et le régime des colonies du 20 mai 1802, pourtant consacré à un autre texte, fait pour la Martinique. Pourquoi notre article, pourtant plus général et couvrant toutes les colonies, excluerait-il, lui, le texte sur la Guyane, pourtant mentionné dès le le résumé introductif d'un article plus spécifique ? Je ne préconise pas un article spécifique pour chaque colonie, mais pense qu'il ne faut pas écarter ainsi la Guyane de l'article général, alors qu'elle a fait l'objet de deux textes en deux ans, dont l'un signé de Napoléon.--Sardos domos (discuter) 15 mai 2021 à 01:07 (CEST)[répondre]

J'avais pensé justement le rajouter. Ok pour moi.--Pronoia (discuter) 15 mai 2021 à 10:40 (CEST)[répondre]
Merci, je le rajoute donc, en modifiant donc votre dernière version du RI[13]l'excluant.--Sardos domos (discuter) 15 mai 2021 à 11:19 (CEST)[répondre]

Ne pas confondre campagnes d'opinion contre l'abolition et opinion majoritaire[modifier le code]

Il me semble assez important de ne pas mélanger les critiques contre l'abolition de l'esclavage, parfois virulentes et indignées dans une partie de l'opinion, en particulier les publications réagissant à l'incendie meurtrier de la ville du Cap à l'été 1793, avec les sentiments de la majorité de l'opinion envers le lobby colonial une décennie plus tard, au moment où Bonaparte engage les expéditions à la Guadeloupe et à Saint-Domingue, se traduisant toutes les deux par un bain de sang et le rétablissement de l'esclavage. Notons que l'émotion après le drame de l'été 1793 et les campagnes d'opinion qui l'exploitent, élargissant parfois ponctuellement leur audience, ne ne génèrent pas un mouvement unanime, ni même majoritaire, contre l'abolition: les nouveaux élus du peuple, après ce drame, votent quand même l'abolition et dans les mois qui suivent, le parlement reçoit par la poste 653 déclarations de félicitations[14], la plupart émanant de de communes et sociétés populaires[14], et tous les départements sauf 3 (Corrèze, Alpes-Maritimes et Léman)[14].

Je propose donc, pour venir en aide à l'autre contributeur de cette page (nous ne sommes pur l'instant que deux, espérons d'autres) de mentionner la citation exacte de JC Halpern, et avec des recoupements par autres articles WK, mais surtout avec trois autres sources, dont 2 universitaires, pour la mettre en contexte et la comprendre. Cela donnerait çà:

  • L'historien Jean-Claude Halpern a émis l'hyothèse qu'en 1794 « l'image réductrice et méprisante de l'Afrique » donnée par les almanachs, Les Etrennes accompagne sans doute le retournement d'une partie de l'opinion}} « reflète sans doute le retournement d’une partie de l’opinion au fur et à mesure des nouvelles qui paraissent à propos de la révolte de Saint-Domingue ainsi que les récits du sort réservé aux Blancs »[15]. Il faut en effet 2 à 4 mois pour que les nouvelles arrivent et 500 personnes avaient péri le 21 juin, lors de la défaite du général royaliste Galbaud qui tentait de reprendre Cap Français, sans compter ceux de incendie qui ravage juste après la plus belle ville des Antilles[16], thème récurrent de l'indignation du parti colonial[16] qui inspire le roman ouvertement négrophobe[17] "L’incendie du Cap" de "René Périn"[17] dont la philosophie, reprise par Chateaubriand, pourrait se résumer à « Qui oserait encore plaider la cause des Noirs après les crimes qu'ils ont commis? »[18]

Titre de l'article[modifier le code]

Je pense qu'il faudrait renommer le titre de l'article de la façon suivante «  Rétablissement de l'esclavage par Napoléon Ier » afin de ne pas confondre avec Napoléon III, à l'image des articles Exil de Napoléon Ier à Sainte-Hélène et Première abdication de Napoléon Ier. Pronoia (discuter) 16 mai 2021 à 20:12 (CEST)[répondre]

Références[modifier le code]

  1. a et b "Les colonies, la Révolution française, la loi", sous la direction de Frédéric Régent, Jean-François Niort et Pierre Serna, aux Presses universitaires de Rennes en 2019, page 171 [1]
  2. "Les libres de couleur en Martinique (Tome 3)", par Abel A. Louis, aux Editions L'Harmatthan en 2012
  3. a et b "Napoléon, l’esclavage et les colonies" par Pierre Branda et Thierry Lentz [2] 
  4. a b c d et e "Napoléon et l'esclavage : des documents rares seront exposés à La Villette", sur FranceTVInfos le 11 mars 2021 [3]
  5. [4]
  6. Site de l'Ecole des Chartres [5]
  7. https://la1ere.francetvinfo.fr/napoleon-et-l-esclavage-des-documents-rares-seront-exposes-a-la-villette-955984.html
  8. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:D%C3%A9cret-loi_autorisant_la_traite_et_l%27esclavage_dans_les_colonies_restitu%C3%A9es_par_le_trait%C3%A9_d%E2%80%99Amiens_-_Archives_nationales-_page_2.jpg
  9. https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/histoire/vrai-ou-fake-napoleon-a-t-il-vraiment-retabli-l-esclavage_4610621.html
  10. https://journals.openedition.org/oeconomia/2424
  11. https://www.herodote.net/20_mai_1802-evenement-18020520.php#:~:text=Par%20le%20d%C3%A9cret%2Dloi%20du,par%20la%20Convention%20en%201794
  12. https://www.persee.fr/doc/ahrf_0003-4436_1992_num_288_1_1486
  13. [6]
  14. a b et c "Les sans-culottes félicitent la Convention nationale d’avoir aboli l’esclavage dans les colonies", par  Caroline Crouin , dans Haïti 1804. Lumières et ténèbres. Impact et résonances d'une révolution", ouvrage collectif publié en 2008 aux Editions Bibliotheca Ibero-Americana   [7]
  15. Jean-Claude Halpern, « L'esclavage vu par l'opinion publique : la question coloniale et le colportage de l'information (1775-1815) - Annales historiques de la Révolution française », sur Persee, (consulté le )
  16. a et b "Images de l’apocalypse des planteurs. Contribution à l’étude de l’iconographie des « horreurs » de la Révolution haïtienne, 1784-1861" par Alejandro E. Gómez, dans la revue Orda en 2013 [8]
  17. a et b Philippe Girard, « Napoléon voulait-il rétablir l’esclavage en Haïti? », Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe,‎ mai–août 2011.
  18. "Les Africains de France" par Jean-Paul GOUREVITCH, Editions edi8, en 2009 [9]

Proposition d'anecdote pour la page d'accueil[modifier le code]

Une anecdote fondée sur cet article a été proposée ici (une fois acceptée ou refusée, elle est archivée là). N'hésitez pas à apporter votre avis sur sa pertinence ou sa formulation et à ajouter des sources dans l'article.
Les anecdotes sont destinées à la section « Le Saviez-vous ? » de la page d'accueil de Wikipédia. Elles doivent d'abord être proposées sur la page dédiée.
(ceci est un message automatique du bot GhosterBot le 21 octobre 2023 à 09:16, sans bot flag)

Sur la « découverte » de l’original de l’arrêté du 27 messidor an X concernant la Guadeloupe[modifier le code]

Si j’en crois le Robert, « découvrir » veut dire « faire connaître ce qui est caché ». Or rien ne prouve que l’original de l’arrêté consulaire rétablissant l’esclavage en Guadeloupe ait été caché ou même perdu. L’article de Niort et Richard cité en note a beau comporter le mot « découverte » dans son titre, ses auteurs indiquent eux-mêmes que cet arrêté a été mentionné dans huit ouvrages historiques entre 1855 et 2005. Certes beaucoup de ces ouvrages le citent de façon inexacte, voire le confondent avec une décision prise en Guadeloupe au même moment par Richepanse, mais il n’a jamais été ni caché, ni perdu et son existence était connue : le seul point que l’historiographie récente peut se féliciter d’avoir découvert à son sujet est son caractère inconstitutionnel. C’est ce qui m’a amené le mois dernier à modifier le paragraphe Guadeloupe en juillet 1802 pour en rendre la formulation plus neutre : je rétablis donc cette modification (ainsi d’ailleurs que les quelques corrections stylistiques que j’avais apportées alors et qu’on aurait pu respecter sans léser quiconque AMHA). ~~ ThbdGrrd (discuter) 17 novembre 2023 à 04:39 (CET)[répondre]