Discussion:L'Homme qui plantait des arbres

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]


Direct Cinema Limited a fait pression pour que soit retiré le texte. Ça me semble abusif, le fait que le film d'animation (où il doit y avoir des droits d'auteur) utilise les mêmes dialogues que l'œuvre littéraire (pour laquelle Giono a apparemment renoncé à ces droits d'auteur) ne me semble pas légalement valide. Mais je ne suis pas juriste.

(cop'collé du lien externe de l'article sur ce point de droit) 82.224.88.52 19 fev 2005 à 09:15 (CET)

A la suite d'une plainte adressée par Direct Cinema Limited à mon fournisseur, je me vois dans l'obligation de retirer le texte de L'Homme qui plantait des arbres. Direct Cinema Limited affirme être titulaire des droits d'auteur sur ce texte.

Rappellons que ce texte est paru dans de nombreuses revues écologiques et sans que Giono accepte jamais de droits d'auteur (Pierre Citron. Giono.Seuil, 1990, p.487). Il faut croire que les ayant-droits de l'auteur n'ont pas les mêmes conceptions que lui.

Voici ce que disait Giono de son texte dans une lettre qu'il écrivit au Conservateur des Eaux et Forêts de Digne, Monsieur Valdeyron, en 1957, au sujet de cette nouvelle :

Cher Monsieur,

Navré de vous décevoir, mais Elzéard Bouffier est un personnage inventé. Le but était de faire aimer l'arbre ou plus exactement faire aimer à planter des arbres (ce qui est depuis toujours une de mes idées les plus chères). Or si j'en juge par le résultat, le but a été atteint par ce personnage imaginaire. Le texte que vous avez lu dans Trees and Life a été traduit en Danois, Finlandais, Suédois, Norvégien, Anglais, Allemand, Russe, Tchécoslovaque, Hongrois, Espagnol, Italien, Yddisch, Polonais. J'ai donné mes droits gratuitement pour toutes les reproductions. Un américain est venu me voir dernièrement pour me demander l'autorisation de faire tirer ce texte à 100 000 exemplaires pour les répandre gratuitement en Amérique (ce que j'ai bien entendu accepté). L'Université de Zagreb en fait une traduction en yougoslave. C'est un de mes textes dont je suis le plus fier. Il ne me rapporte pas un centime et c'est pourquoi il accomplit ce pour quoi il a été écrit. J'aimerais vous rencontrer, s'il vous est possible, pour parler précisément de l'utilisation pratique de ce texte. Je crois qu'il est temps qu'on fasse une « politique de l'arbre » bien que le mot politique semble bien mal adapté. Très cordialement Jean Giono

(Source: http://home.infomaniak.ch/arboretum/pla.htm)

D'autres sites proposant ce texte ont subi le même sort: http://abob.libs.uga.edu/bobk/trees.html http://www.eco-action.org/dt/planted.html

Il existe encore des versions de ce texte dans internet: http://wikisource.org/wiki/L'homme_qui_plantait_des_arbres http://home.infomaniak.ch/arboretum/pla.htm http://www3.sympatico.ca/ismu/Jean_Giono.html http://www.tabou.be/fil662.php http://www.loesungsbuch.de/p/referate/02/3743.htm http://www.felix-heller.de/literatur/arbres.html http://www.fruitel.ch/files/doc2.pdf (Document en format pdf; le texte se trouve page 4).

Bon Article ?[modifier le code]

Contradictions[modifier le code]

Le Bulletin de l'Association des amis de Jean Giono de Manosque publie le texte dans son no 5 de printemps-été 1975, accompagné de deux chroniques de Giono consacrées aux arbres, et de l'article de sa fille quant à la genèse de la nouvelle[C 15]. C'est cet article qui va révéler le caractère fictif du texte, mettant ainsi au jour les manipulations de Giono pour laisser persister le mystère.

et

Ce n'est qu'en 1957(? ou 1975?), que Giono dévoile sa mystification et explique son choix d'écritre[C 24]

Yug (talk) 31 octobre 2010 à 06:47 (CET)[répondre]

contradiction levée, il s'agissait d'une coquille dans la date, Prosopee (d) 31 octobre 2010 à 11:50 (CET)[répondre]

point de détail[modifier le code]

"Elzéard Bouffier mentionne en effet cent mille arbres plantés en trois ans variantes 6, alors que la plantation ne peut avoir lieu que deux mois par an environ" pour moi c'est une erreur, on peut en effet planter toute l'année, les graines , les glands, germeront automatiquement à la bonne période, chaque année les chenes produisent des glands qui tombent à la même période sur le sol , ensuite l’hiver passe puis le printemps arrive et les gland germent Sylvain48a (d) 4 mai 2011 à 21:18 (CEST)[répondre]

Texte libre de droit ou pas?[modifier le code]

Sur sa page wikisource des versions ont été proposés et supprimés à la demande des éditions gallimard. Soit.

Mais si on remonte les liens (par ici) on peut lire :

Qu'en est-il?

La question a je crois un double intérêt : celui de savoir si on peut proposer un liens vers le texte, bien sur, mais aussi celle de la porté d'un tel geste qui mérite d'être présenté dans l'article dans la mesure ou il est lié au contenu, puisque giono dépeint lui même ce geste de diffusion comme une "politique de l'arbre" (voir le lien ci-dessus).

C'est un aspect de l'histoire qui selon moi ne devrais pas passer inaperçu ici. :-) 31 octobre 2010 à 14:07 (CET)[répondre]

ça me fait penser que j'avais demandé à télécharger l'image de la lettre de 1957 de Giono au conservateur des Eaux et Forêts... Je ne vois pas où vous voulez en venir ; il est dit explicitement dans l'article que ce texte devait être en licence publique, mais la maison d'édition américaine en a décidé autrement. C'est un problème non résolu et d'ailleurs vous trouverez sur le net des sites qui se sont vus obligés de le retirer. D'ailleurs, dans ce genre de cas je pense que WP aurait intérêt à "forcer" sa publication, et, en cas de procès, de défendre l'avis premier de Giono... Prosopee (d) 31 octobre 2010 à 14:38 (CET)[répondre]
Oui, pardon, j'avais voulu rajouter le lien wikisource (qui a été présent par le passé) et j'ai posté avant d'avoir bien lu, sur la base des titres. J'ai eut doublement tord par ce qu'il est bien fait et plaisant à lire et qu'il présente les intentions de Giono d'une part, et la lettre d'autre part.
Je voulais juste une réponse a cette question, et il semble donc que la réponse soit oui au moins du point de vue des volontés de l'auteur, ce qui permet de sérieusement douter du reste.
Si j'en venais implicitement quelque part, c'est au principe de planter des idées comme on plante des graines, au rôle de la libre diffusion comme une sorte de principe du libre avant l'heure ; et peut être au fait que l'intégrité de cette œuvre passe par le respect du rapport entre la diffusion du texte et son contenu puisqu'on peut le lire de la main même de Giono.
Je ne sais pas ce que peut ou doit faire la fondation wikimédia, mais manifestement c'est pas harmonisé dans toutes les langues (le texte est présenté en anglais). :-) 31 octobre 2010 à 18:07 (CET)[répondre]

Interrogations concernant la langue originelle du texte[modifier le code]

Je cite de l'article: "Il s'agit de l'un des rares textes de Giono à avoir paru d'abord en traduction (en anglais d'abord)." -- et encore, "la nouvelle a ainsi été traduite en treize langues, notamment en [...] anglais" -- est-ce véridique, donc, de postuler que la nouvelle a été composée en français dans sa version originelle, avant d'etre traduite en anglais, quoique publiée 17 ans plus tard dans sa langue originelle qu'en anglais?