Discussion:Job Jaffré

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Ce serait bien que le "spécialiste" du sujet nous fasse savoir si Job Jaffré vit toujours... et ce qu'est ce Nouvelliste de Lorient où il aurait travailléClaudeLeDuigou (d) 29 juin 2008 à 15:19 (CEST)[répondre]

Les recherches de Sammy Moreau nous permettent d'avoir donc des références précises sur la condamnation. Du bon boulot! J'ajoute le lien vers la loi d'amnistie de 1951. D'autre part, je crois que la phrase suivante est en trop, car le relevé d'autres infos publiées dans la revue "Breizh" n'a guère de lien avec Job Jaffré.

"Dans le même numéro, sont publiées des « bonnes feuilles » du livre d'Anna Debauvais narrant la mort du chef du Parti national breton, François Debauvais, en 1944, et une page de défense des condamnés du FLB." 2.2.126.45 (d) 2 avril 2011 à 18:19 (CEST)[répondre]

Désolé, mais les deux liens vers les Archives Départementales d'Ille-et-Vilaine ne donnent rien.

Si Sammy Moreau ou Attis pouvaient être plus précis, ce serait bien. 81.48.235.138 (d) 3 avril 2011 à 12:56 (CEST)[répondre]

Sammy Moreau semblant peu présent sur Wikipédia, actuellement, je pense qu'il vaut mieux vaut s'adresser à lui sur sa page (fait ✔️). Ceci dit, la source sur la loi de 1951 ne cite pas de nom. Or, elle suppose une demande du condamné pour bénéficier de l'amnistie, qui est accordée par décret. C'est ce décret qui constitue la véritable source. Celle qui est indiquée ne prouve pas que Jaffré ait demandé à en bénéficier. Par ailleurs, l'amnistie n'efface pas la « qualité » de collaborateur, qui n'est pas seulement judiciaire, mais historique. Attis (d) 4 avril 2011 à 18:26 (CEST)[répondre]
Merci de votre réponse:

1. Je n'ai jamais prétendu que l'amnistie "enlevait" la "qualité" de collaborateur; s'agissant d'un mort, la loi ne le protège pas; s'il était encore vivant, ce serait plaidable... 2. C'est, selon moi, l'article 2 de la loi qui s'applique dans son cas "Article 2" Sont amnistiés les faits ayant entraîné une condamnation à la dégradation nationale à titre principal, lorsque la durée de la peine, compte tenu des mesures de grâce intervenues, n'excède pas quinze ans. Cela concerne tellement de cas qu'il ne peut en être dressé une liste comportant le nom de chacun, ce qui, au surplus, serait aller à l'encontre de l'oubliance... (je suppose que, dans ce cas, le casier judiciaire est surchargé de magnifiques pâtés à l'encre, c'est ce que j'ai personnellement pu constater dans un contexte différent) 3. Il ne relève pas de l'amnistie individuelle, qui est très différente. Pensant réussir à cerner ce personnage (qui était sans doute plus "diversifié" qu'on pourrait le croire), je serais surpris qu'il ait pu "s'abaisser" à solliciter une telle mesure. 4. J'estime donc qu'il serait correct de rétablir la mention de l'amnistie. 81.48.235.138 (d) 4 avril 2011 à 20:19 (CEST)[répondre]

La mention est toujours dans le corps du texte. J'ai supprimé la référence car elles n'ont rien à faire dans l'intro. Quant à la mention de l'amnistie, c'est un élément mineur dans sa biographie, et l'intro n'est là que pour résumer les éléments les plus importants (activités culturelles, professionnelles, politiques). D'autant que l'amnistie n'efface pas le passé collaborateur (de même que pour l'ensemble des collaborateurs amnistiés).
Concernant les articles de la loi, nos avis importent peu dans l'affaire — quand j'entends la formule « selon moi », je dis : holà (à défaut de sortir un pistolet que je n'ai pas). La loi étant générale, la source est insuffisante, dès lors que l'on est obligé de la forcer pour lui faire dire ce qu'elle ne dit pas. Seul le décret peut confirmer l'assertion (sinon, il n'en a pas « bénéficié » et la mention ne se justifie pas) — ce qui n'est pas fondamental, intéressant, mais pas fondamental. Attis (d) 4 avril 2011 à 21:00 (CEST)[répondre]
Bon, alors, ce n'est pas "à mon avis", c'est en français dans le texte: il y a amnistie, point, et sans décret, c'est clair (et pas seulement "selon moi", je ne suis pour rien dans l'adoption de cette loi), car c'est le "Chapitre Ier : Amnistie de droit" et non le "Chapitre II : Amnistie par mesure individuelle

Article 6 Peuvent être admis par décret au bénéfice de l'amnistie les condamnés à la dégradation nationale à titre principal lorsque les faits ne sont pas amnistiés de plein droit." Le cas de Job Jaffré ne relève donc pas du Chapitre II. 81.48.235.138 (d) 4 avril 2011 à 21:21 (CEST)[répondre]

Quoi qu'il en soit, il vaut mieux trouver une source indiquant nominalement qu'il a bénéficié de l'amnistie qu'un simple renvoi vers la loi, qui suppose interprétation. C'est quand même plus sérieux. Attis (d) 5 avril 2011 à 10:34 (CEST)[répondre]
J'ai la copie de la condamnation de Jaffré, sans mention d'amnistie. La consultation est publique, de plein droit, comme tout jugement. J'ai la copie du jugement d'une autre personne de la même mouvance, avec mention d'amnistie, et (de mémoire) postérieure à la loi citée. La loi protège les vivants, c'est une bonne chose, quoiqu'on pense de ces personnages. Elle s'arrête quand un personnage historique public meurt, il relève alors de l'histoire, ce pourquoi les archives s'ouvrent. Pour le deuxième personnage, ses défenseurs ont décidé de publier la condamnation et l'amnistie qu'il avait demandé, ce qui parait être leur droit légal. --Sammy Moreau (d) 7 avril 2011 à 15:09 (CEST)[répondre]
a tout hasard

Amnistie en France

Amnistie et crises politiques[modifier le code]

Après la Seconde Guerre mondiale, une première loi d'amnistie, concernant les faits de collaboration ayant entraîné une peine de prison inférieure à quinze ans, est votée le 5 janvier 1951. Une seconde loi, très large, est votée en juillet 1953. À la suite de cette amnistie moins de cent personnes restent emprisonnées. Ces lois n'ont pas été particulièrement consensuelles : 327 voix contre 263 pour la première, 394 contre 212 pour la seconde[1].

  1. Henry Rousso, Le syndrome de Vichy, éditions du Seuil (ISBN 2 02-012157-3).