Discussion:Ghar El Melh

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Nationalité[modifier le code]

en refusant de prendre la nationalité tunisienne :
Beaucoup plus subtil en fait. C'est la tunisification de l'État et des services qui entraine le gros des départs en réservant certains emplois aux citoyens tunisiens tout comme les licences de pêche, de transport, de taxi. Et comme les délais d'obtention de la nationalité étaient assez longs, les plus pauvres ont du quitter rapidement la Tunisie. --profburp (d) 18 août 2010 à 07:13 (CEST)[répondre]

Salut Bertrand, ne pas accepter la tunisification est une bonne raison de refuser la nationalité tunisienne. Il faudrait avoir des preuves indiquant que la Tunisie, après son indépendance, a eu l'intention de retirer à des maltais, qui vivaient en Tunisie depuis plus d'un siècle, les licences de pêche, de transport, de taxi. Je pense que l'une des raisons principales qui a amené les maltais à refuser de prendre la nationalité tunisienne est qu'ils ne voulaient pas inscrire leurs enfants à l'école publique tunisienne. Cordialement --Citizen59 19 août 2010 à 04:12 (CEST)[répondre]
Il faudrait éplucher le journal officiel pour retrouver les décrets réservant des emplois ou licences aux Tunisiens. Il y a eu plusieurs décrets en septembre 1955. Le décret du 26 janvier 1956 sur la naturalisation, article 23/2 demande de justifier "d'une connaissance suffisante selon sa condition de la langue arabe". C'est vague et ça permet toutes les interprétations.
Quant à l'école, la scolarité est obligatoire mais rien n'impose le choix de l'école du moment qu'elle est agréée. Marc Donato (qui n'a pas vécu en Tunisie) écrit s'appuyer sur quelques témoignages de Maltais réfugiés en France mais Claude RIZZO, "Le Maltais de Bab el Khadra" était au lycée Carnot en 1961. D'autres mettent en cause l'article premier de la constitution pour justifier le départ des étrangers non musulmans après l'indépendance mais cette constitution ne date que du 1er juin 1959. --profburp (d) 19 août 2010 à 06:21 (CEST)[répondre]
Concernant la ville de Ghar El Melh, tous les Maltais présents au moment de l'indépendance ont vendu leurs biens et quitté la Tunisie sauf une famille qui est resté pour raison de pauvreté. Selon des témoignages de personnes qui ont vécu cette époque, on ne relève aucune exaction contre les Maltais pour leur empêcher de cultiver leurs terres ou exercer le metier de la pêche. Tous les maltais qui vivaient dans des petits villages auraient été contraint soit d'intégrer l'école publique ou soit aller dans une grande ville où ils peuvent choisir une école française. Ceci n'était pas donné à tout le monde ! Je crois que l'histoire des Maltais de Tunisie méritent un article à part dans cette encyclopédie. --Citizen59 19 août 2010 à 11:15 (CEST)[répondre]
Avant l'indépendance, en dehors des écoles privées, il n'y avait que quelques lycées français dépendants de la Mission Culturelle et l'école publique qui était la même pour tous ne s'est pas totalement arabisée le jour de l'indépendance. Il a fallu des années pour former les enseignants nécessaires. L'école me semble être une mauvaise excuse si on regarde les statistiques de 1921. Sur 89 élèves, il n'y a que 3 Maltais et sur 2 enseignants à l'école de garçons, un est maitre d'arabe. --profburp (d) 19 août 2010 à 12:29 (CEST)[répondre]
J'ai trouvé une référence pour les taxis, à la page 257 de cet article et plus généralement sur les raisons du départ des "étrangers".
Wolkowitsch Maurice. L'émigration des français de Tunisie. In: Annales de Géographie. 1959, t. 68, n°367. pp. 253-257.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1959_num_68_367_16315
--profburp (d) 5 février 2012 à 18:16 (CET)[répondre]