Discussion:Effondrement du tunnel de Vierzy

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Cause de l'effondrement du tunnel[modifier le code]

La vibration engendrée par le passage simultané des autorails a fait s'effondrer la voûte très vétuste du tunnel. me semble inexact

D'après mes souvenirs: - le tunnel de Vierzy était en travaux au moment de l'accident (consolidation par plots de la voute) suite à une erreur de l'entreprise de travaux, une petite quantité de matériau de la voute s'est effondrée sur la voie un premier autorail est entré dans le tunnel, a déraillé, sans trop de gravité, sur l'obstacle, mais en engageant malheureusement le gabarit de la voie contigue un second autorail est entré peu après sur l'autre voie, et l'a percuté de plein fouet c'est cette collision et l'incendie qui a suivi qui sont à l'origine de la catastrophe d'après mes souvenirs — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 83.206.8.145 (discuter), le 15 décembre 2008 à 18:15

D'aprés mes souvenirs, (j'habitais à Vierzy à l'époque), au moins 6 trains par jour se croisaient juste sous le tunnel, ce qui a peut-être eu une incidence supplémentaire sur la vétusté du tunnel qui était en effet en travaux. D'ailleurs après l'accident, le tunnel a été mis à voie unique peut-être en partie pour éviter ces croisements: c'est ce que les habitants de Vierzy ont dit à l'époque.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 79.89.243.225 (discuter), le 31 octobre 2010 à 08:26
Il suffit de lire plus bas pour avoir la version technique officielle. --Ordifana75 (d) 31 octobre 2010 à 08:56 (CET)[répondre]

Causes de l'effondrement selon la commission d'enquête administrative de 1972-1973[modifier le code]

Lors de sa séance du 2 mai 1973, l'Assemblée nationale a évoqué cette affaire, suite à la question d'un parlementaire de l'Aisne, M. Rossi[1].

Selon la réponse de M. Yves Guéna, ministre des transports : « Le vendredi 16 juin 1972, la voûte du tunnel de Vierzy s'effondra, entraînant un éboulis rocheux sur la voie Paris-Laon. Deux trains automoteurs, le 2841 de Paris à Laon et le 7844 de Laon à Paris, s'écrasèrent contre cet éboulis, le premier à 20 heures 55, le second une minute plus tard. Cette effroyable catastrophe causa la mort de 108 personnes tandis que 87 autres étaient blessées. (…)

Immédiatement, le ministre des transports de l'époque, M. Jean Chamant, constituait une commission d'enquête présidée par l'ingénieur général Rerolle. Cette commission avait la double mission de rechercher les causes de tous ordres qui avaient pu provoquer cette catastrophe et de faire toutes recommandations en vue d'éviter le renouvellement de tels accidents.

Cette même décision précisait qu'un premier rapport serait déposé avant le 31 décembre 1972 et que les rapports de la commission seraient rendus publics. Les difficultés du dossier ont fait que la commission a remis son rapport seulement le 31 mars 1973. (…)

Le texte de ce rapport a été publié intégralement au Journal officiel du 11 avril 1973, édition des Documents administratifs. (…)

Au printemps de 1972, la SNCF décida de procéder à une réfection importante du tunnel et de remplacer les rouleaux de briques, qui parfois s'effritaient et tombaient, par du béton projeté d'une épaisseur moyenne de sept centimètres. Les opérations étaient menées dans l'ordre suivant : démolition du revêtement de briques, curetage de la voûte, pose des armatures et projection du béton.

Les travaux ont commencé par la démolition et la purge de la partie la plus dégradée, soit un anneau d'environ six mètres cinquante situé - il faut le noter - à cinq mètres de la limite sud de l'éboulis du 16 juin. Le chantier a été ensuite ouvert à une quarantaine de mètres plus au nord, en revenant vers la partie dégarnie. Le déroulement des opérations a fait que la bande de six mètres cinquante est restée en l'état pendant deux mois, sans d'ailleurs qu'aucun signe précurseur de désordre fût perçu.

La succession des phases du chantier où la démolition allait plus vite que les suivantes s'est traduite, le 16 juin 1972, par une longueur dégarnie et purgée légèrement supérieure à la partie effondrée. La commission d'enquête conclut que la cause dernière de la rupture de la voûte parait bien être le dégarnissage des briques sur une grande longueur. » --Ordifana75 (d) 20 août 2009 à 00:06 (CEST)[répondre]

Effondrement du tunnel de Vierzy[modifier le code]

Je me suis particulièrement intéressée par ce sujet car, dans cette accident, sont décédés ma cousine, enceinte de huit mois, et son mari, tout deux âgés de 25 ans et laissant un garçonnet de 5 ans. A ma connaissance, et confirmé à la parution du livre de René Lucot, originaire de la région et père de mon cousin, le tunnel au moment des faits était en travaux et les trains continuaient à rouler à 100 km/heure. D'autre part, et cela me semble le plus important, le tunnel avait subi des mines pendant les trois guerres, 1870, 1914/1918 et 1939/1945, et donc était très fragilisé. Pour information, les assurances ont mis 15 ans pour indemniser les familles.
--92.140.21.240 (d) 4 mai 2011 à 20:39 (CEST)[répondre]