Discussion:Alexis Bouvard

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Rencontre généalogique[modifier le code]

Bonjour bonjour,

Je recopie ici un passage inséré dans l'article par BARLATIERP, mais que je viens de supprimer faute de mise en forme suffisante. Peut-être est-il possible d'en extraire quelque chose pour l'article. À vot' bon cœur. NB : j'ai corigé quelques fautes d'orthographe et revu la mise en page, sans cependant toucher au texte. Je cite :

LES ÉMIGRÉS DU VAL MONTJOIE

Nous avons trouvé au recensement de 1792 la mention de toute la famille de l'astronome, avec de précieuses notes. Nous les transcrivons textuellement ici : Nicolas, 71 ans — Sa femme, Marie Jacquemoud, 65 ans — François, fils, 36 ans, à Vienne depuis 20 ans — Joseph, fils, 34 ans, à Vienne depuis 16 ans — Alexis, 25 ans, à Paris depuis 9 ans — Jean-Baptiste, 28 ans — Nicolas-François, 38 ans, marié père de 4 enfants. Or, dans son ouvrage, l'historien Grillet, contemporain de ces Bouvard, déclare : « Alexis, après avoir pris des éléments d'écriture et de lecture dans sa paroisse, fut envoyé chez le chanoine Bouvard de la Collégiale de Sallanches afin de sonder si ses inclinations le portaient vers l'état ecclésiastique ou le commerce, mais ne se sentant appelé ni à la prêtrise ni au négoce, il partit à Paris pour tenter fortune.» S'il faut en croire le chanoine Grillet dans son Dictionnaire historique, Alexis avait un frère et plusieurs parents négociants à Vienne.

Les documents lui donnent raison. Le 24 avril 1765, le chanoine Bouvard transmet au nom de feu François Parent, négociant en Autriche et son parent 6.400 livres pour la fondation du traitement destiné au futur régent des Contamines. De plus, Joseph-Marie Bouvard signe comme témoin dans les actes de fondation rédigés à Vienne en faveur des Contamines, en particulier dans la fondation Jean-François Pernat, originaire d'Arâches, en date de 30 janvier 1758, pour le traitement du curé. Or, Pernat avait épousé la soeur de ce Bouvard. C'est sans doute le frère d'Alexis, Jean-Baptiste, qui rejoignit ses aînés à Vienne et fut élevé au titre de chevalier le 24 août 1793. De ce dernier descendent le chevalier de Bouvard, lieutenant général de division, commandant la 32me division stationnée en Hongrie et Louis de Bouvard, capitaine dans la Garde impérale à Vienne. Comme on le voit, ces Bouvard s'orientèrent vers la carrière des armes et nous avons recueilli à leur sujet une anecdote digne d'être contée. En juillet 1963, le curé de Saint-Nicolas-de-Véroce faisait appel à nos services pour faire visiter aux ,touristes le beau trésor de sa paroisse, trésor qui sera évoqué plus loin. Nous avons profité de nos loisirs pour rechercher la parenté de l'astronome Bouvard et établir sa généalogie. Au hameau des Hoches, sur les Contamines, nous avons été reçu très aimablement par un arrière petit neveu descendant de Nicolas-François : Marcel Bouvard. Il nous a narré l'aventure suivante : Combattant de la guerre de 1914, il fut prisonnier et détenu dans un camp de l'Allemagne du Sud. Un beau jour, un gardien luisignifie qu'il a à se présenter devant l'officier supérieur qui commande le camp. Une pareille sommation avait bien de quoi inquiéter notre Savoyard. Il fut bien vite rassuré par la tournure de l'entretien. « C'est bien vous qui vous appelez Bouvard ? D'où êtes-vous ?» — « C’est bien moi, en effet ; je suis originaire de Savoie, de la région de Saint- Gervais. » — « Eh bien, moi, malgré mes grades d'officier allemand,je m'appelle Bouvard comme vous et comme vous, je suis, par mes ancêtres, originaire des Contamines-sur-Saint-Gervais  ! »

La foudre serait tombée aux pieds de notre détenu militaire qu’il n'en aurait pas ressenti un tel choc  ! Et, en toute simplicité, le chef du camp se mit à le questionner sur sa famille pour connaître la parenté qui restait au pays natal et ce qu'elle faisait... L'entretien se termina cordialement : « Si jamais vous avez besoin de mes services, ne craignez pas de faire appel à moi. » Des coincidences de ce genre sont rares ; il fallait vraiment le hasard de l'émigration pour mettre ainsi en présence deux membres de la même famille !

Source gallica.bnf.fr / Académie du Faucigny

MEMOIRES ET DOCUMENTS publiés par L'ACADÉMIE DU FAUCIGNY

Tome XIII (5 novembre 1938), p.39-40.

Fin de citation. Cordialement et Hop ! Kikuyu3 Sous l'Arbre à palabres 21 août 2018 à 21:18 (CEST)[répondre]