Dasineura urticae

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Cécidomyie des orties

Dasineura urticae, la cécidomyie de l'ortie, est une espèce d'insectes diptères nématocères de la famille des Cecidomyiidae, dont la plante hôte est l'ortie.

Les larves de Dasineura urticae se développent dans les nervures, les pétioles des feuilles, les pédoncules des fleurs et même parfois dans les tiges d'orties dioïques (Urtica dioica) et d'ortie brûlante (Urtica urens). Les galles sont donc créées par ce moucheron[1] qui est aussi appelé Dasyneura urticae[2].

Galle sur limbe d'ortie dioïque.

Synonymes[modifier | modifier le code]

  • Perrisia urticae ;
  • Cecidomyia urticae[3].

Description[modifier | modifier le code]

Galle sur pétiole d'ortie dioïque.
Sur ortie brûlante, Urtica urens.

L'insecte ne fait pas plus d'un à deux millimètres et pond ses œufs sur la plante, ce qui provoque des galles[4].

Les galles sont de forme irrégulière, lisses, souvent brillantes et d'une couleur allant du violet rougeâtre au vert pâle, montrant des cloisons épaisses avec une ouverture étroite en fente, normalement en-dessous[1].

Ces "galles de l'ortie" sont des épaississements arrondis blanchâtres ou verdâtres, en saillie sur les deux faces (sur la base du limbe, mais aussi sur le pétiole et dans l'inflorescence)[4].

Leur taille varie de 3 à 8 mm. Elles sont souvent proches les unes des autres, sur les mêmes parties de la plante et peuvent parfois se confondre entre elles[1],[3]. Les galles se trouvent principalement autour de l'apex en croissance et montrent une large variété de formes, dépendant de la partie sur laquelle elles se trouvent[3].



Cycle de vie[modifier | modifier le code]

Une cécidomyie typique, pondant sur graminée.

Plusieurs ou parfois une seule larve blanche sont trouvées dans chaque galle, se nourrissant des tissus de la plante hôte[1]. Les galles se voient dès le mois de mai, les insectes étant matures en septembre. À ce moment, les larves quittent leur galle et entament leur pupation dans le sol. Les adultes émergent au printemps suivant et le cycle reprend[3].

Prédateurs[modifier | modifier le code]

Des larves rouges, roses ou orange sont parfois trouvées dans les galles : ce sont les prédateurs des cécidomyies[1].

Distribution[modifier | modifier le code]

Ce moucheron n'est pas très fréquent mais se rencontre un peu partout en Europe[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Redfern, page 467.
  2. Stubbs, Page 72
  3. a b c et d Darlington, page 141.
  4. a et b « Sur Aramel ».
  5. (en) « NBN Gateway ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Darlington, Arnold (1968). The Pocket Encyclopaedia of Plant Galls in colour. Pub. Blandford Press. Dorset. (ISBN 0-7137-0748-8).
  • Redfern, Margaret & Shirley, Peter (2002). British Plant Galls. Identification of galls on plants & fungi. AIDGAP. Shrewsbury : Field Studies Council. (ISBN 1-85153-214-5).
  • Stubbs, F. B. Edit. (1986) Provisional Keys to British Plant Galls. Pub. Brit Plant Gall Soc. (ISBN 0-9511582-0-1).

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Liens externes[modifier | modifier le code]