Concile de Chalon (650)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 6 janvier 2022 à 11:57 et modifiée en dernier par Lucio fr (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Concile de Chalon-sur-Saône (650)
(la) Concilium Cabilonense
Illustration.
Informations générales
Numero 552
Début
Liste des conciles

Le concile de Chalon s'est tenu sous le règne du roi Clovis II dans la basilique de Saint-Vincent à Chalon-sur-Saône en , en présence de 38 évêques, 5 abbés et un archidiacre. Il réglemente entre autres la traite des esclaves .

Décisions

Vingt (20) canons furent établis[1] :

  1. Dans le premier, ils ordonnent que l'on tiendra la Doctrine établie par les Conciles de Nicée et de Chalcédoine.
  2. Dans le second, que l'on observera les Canons.
  3. Le 3e renouvelle les défenses faites aux Ecclésiastiques d'avoir des femmes étrangères.
  4. Le 4e défend d'ordonner deux Évêques en même temps dans une même Ville.
  5. Le 5e ordonne que l'on ne donnera pas le gouvernement des Paroisses, ou des biens des Églises à des Laïques.
  6. Le 6e fait défenses de s'emparer ou de mettre en possession des biens de l'Église, avant qu'il soit ainsi ordonné.
  7. Le 7e défend aux Évêques, aux Archidiacres, et à toute autre personne de rien prendre des biens d'une Paroisse, d'un Hôpital ou d'un Monastère, après la mort du Prêtre qui en avait le gouvernement.
  8. Le 8e déclare la Pénitence nécessaire, et ordonne aux Évêques d'imposer la Pénitence à ceux qui confessent leurs péchés.
  9. Le 9e défend de vendre les Esclaves Chrétiens à des Étrangers ou à des Juifs.
  10. Le 10e déclare que l'Évêque doit être choisi et ordonné par les Évêques de la Province, par le Clergé et par les Citoyens de la Ville, et dit qu'une Ordination faite autrement est nulle.
  11. Le 11e ordonne que les Évêques répareront de leur communion les Juges qui veulent avoir Juridiction sur les Paroisses et les Monastères où les Évêques font leur visite.
  12. Le 12e défend de faire deux Abbés dans un même Monastère, de peur que cela ne cause de la division et du scandale entre les Moines. Si toutefois un Abbé veut se choisir un Successeur, il le pourra : mais celui qu'il aura choisi ne pourra point disposer des biens du Monastère.
  13. Le 13e renouvelle la défense faite aux Évêques de retenir les Clercs de leurs Confrères, ou d'ordonner des personnes sans la permission de leur Évêque.
  14. Le 14e pourvoit à un abus qui devenait commun. Les Seigneurs des lieux où il y avait des Chapelles, voulaient empêcher les Archidiacres et les Évêques de connaître de ce qui regardait les Clercs qui desservaient ces Chapelles. Ce Concile ordonne que l'Ordination des Clercs, et la disposition des biens de ces Chapelles appartiendra à l'Évêque, afin que l'Office divin s'y puisse faire règlement.
  15. Le 15e défend aux Abbés et aux Moines de se servir de la protection des séculiers, ou d'aller trouver le Prince sans la permission de leur Évêque.
  16. Le 16e déclare que ceux qui donneront de l'argent pour être fait Évêques, Prêtres ou Diacres, seront privés de l'honneur qu'ils ont voulu acheter.
  17. Le 17e défend d'exciter du tumulte ou des batteries dans l'Église, ou aux Portes de l'Église.
  18. Le 18e défend de labourer, de scier le blé, de moissonner, ou de cultiver la terre des jours de dimanche.
  19. Le 19e est pour empêcher que l'on ne danse et que l'on ne chante des chansons dissolues dans l'enceinte ou aux Porches des Églises dans les Fêtes des Saints.
  20. Le 20e dégrade Agape et Bobon Évêques de Digne, pour avoir fait bien des choses contre le règlements des Canons.

Annexes

Sources

Articles connexes

Références