Charles Le Franc d'Étréchy

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Charles Le Franc d'Étréchy
Présentation
Décès
Paris
Nationalité Drapeau du royaume de France Royaume de France
Œuvre
Distinctions Académie royale d'architecture (1755)

Charles Le Franc d'Étréchy est un architecte français, né à Paris vers 1715, et mort à Paris, en 1762.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pour Michel Gallet, deux architectes ont porté le même nom et exercé à Paris sous le règne de Louis XV. Le premier a participé au concours du grand prix d'architecture de l'Académie royale d'architecture en 1732, le second a construit l'hôtel de Montbast, rue du Temple, en 1746. Pour Henry Lemonnier, Le Franc d'Étrechy ayant participé au grand prix en 1732 est le même que celui qui a été reçu académicien.

Il a participé au grand prix de l'Académie royale d'Architecture en 1732 et 1733[1].

Sa carrière est mieux connue à partir de 1742 quand il construit un immeuble pour le collège d'Harcourt, sur le tracé actuel du boulevard Saint-Michel. En 1749, grâce à l'appui de M. Jacques Bernard Chauvelin de Beauséjour, intendant de Picardie, il a été nommé architecte de la ville d'Amiens.

Il est promu directement architecte de la 2e classe de l'Académie royale d'architecture le par le roi parmi les trois postes supplémentaires, confirmé par lettres patentes en [2]. Il est alors désigné comme architecte du roi.

En 1755, il fait deux expertises sur des travaux dirigés par lui pour Denis La Live d'Épinay, mari de Madame d'Épinay, au château de La Chevrette. Jean-Jacques Rousseau indique que des travaux sont faits dans le château à l'été 1754. Il a été accueilli au château par Madame d'Épinay dans une maison qu'elle avait faite construire.

Le Franc d'Étrechy a été l'architecte du duc de Chevreuse après la mort de son père, le duc de Luynes (mort le ). Il fait alors des modifications dans l'hôtel de Luynes (démoli)[3], rue Saint-Dominique, dans le salon de compagnie et la chambre à coucher. Les travaux ne sont pas encore terminés à sa mort[4].

Son décès est annoncé au cours de la réunion de l'Académie d'architecture du [5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Henry Lemonnier, Procès-verbaux de l'Académie Royale d'Architecture, 1671-1793, Tome V 1727-1743, p. 96, 119, Édouard Champion, Paris, 1918 (lire en ligne)
  2. * Henry Lemonnier, Procès-verbaux de l'Académie Royale d'Architecture, 1671-1793, Tome VI 1744-1758, p. XII, 247, 289-290, 294, Édouard Champion, Paris, 1920 (lire en ligne)
  3. Charles Sellier , Anciens hôtels de Paris. Nouvelles recherches historiques, topographiques et artistiques, p. 247-256, Honoré Champion éditeur, Paris, 1910 (lire en ligne)
  4. Le faubourg Saint-Germain. La rue Saint-Dominique. Hôtels et amateurs, p. 58, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, Paris, 1984 (ISBN 2-905118-00-8)
  5. Henry Lemonnier, Procès-verbaux de l'Académie Royale d'Architecture, 1671-1793, Tome VII 1759-1767, p. 116, Librairie Armand Colin, Paris, 1922 (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Gallet, Les architectes parisiens du XVIIIe siècle. Dictionnaire biographique et critique, p. 315-316, Éditions Mengès, Paris, 1995 (ISBN 2-8562-0370-1)
  • Henry Lemonnier, W. Viennot, Procès-verbaux de l'Académie Royale d'Architecture, 1671-1793, Tome X Table générale, p. 147, Librairie Armand Colin, Paris, 1926 (lire en ligne)

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]