Cavalerie belge

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Cet article concerne la cavalerie belge d' à .

Périodes antérieures à l'indépendance

La période napoléonienne

De 1809 à 1812 les dix départements belges fournirent un peu plus de 1 300 cavaliers incorporés dans une douzaine de régiments. La plupart de ces Belges furent renvoyés dans leurs foyers en car considérés comme « étrangers » au Royaume de France rétabli.

La période hollandaise

Le une numérotation unique est mise en place dans les régiments de cavalerie du Royaume uni des Pays-Bas. Parmi ceux issus du sud du royaume figurent :

Ces trois régiments combattront les français à la bataille de Waterloo avec des pertes respectives (tués, blessés, disparus) de 158, 279 et 156 hommes.

En 1816 le 2e régiment de carabiniers devient le 2e régiment de cuirassiers et en 1818 est constitué le 10e régiment de lanciers, tous deux casernés dans le sud du royaume.

De 1830 à 1838

Lors des combats de septembre - un certain nombre de cavaliers belges des régiments décrits ci-dessus désertent et se rallient à la révolution belge. En le Gouvernement provisoire crée 2 régiments de chasseurs à cheval, deux régiments de lanciers et un régiment de cuirassiers. Par exemple le 1er régiment des lanciers est constitué sur base d'éléments belges des 4e, 5e Dragons et 10e Lanciers néerlandais[2].

En 1833 est créé un régiment des guides, et en 1836 un 2e régiment de cuirassiers.

L'armement des cavaliers est constitué :

  • du sabre courbe modèle 1822 pour tous;
  • sauf pour les cuirassiers dotés du sabre droit et d'une cuirasse fabriquée à Liège;
  • d'un mousqueton et/ou d'un pistolet à percussion;
  • d'une lance en frêne avec flamme tricolore pour les lanciers.

De 1839 à 1870

À partir de , la cavalerie sur pied de paix se présente comme suit :

Division de cavalerie légère
1re brigade 1er chasseurs à cheval (Mons) un escadron (Charleroi)
2e chasseurs à cheval (Tournai) deux escadrons (Bruges)
2e brigade 1er lanciers (Louvain) un escadron (Bruges)
2e lanciers (Namur)
Division de cavalerie lourde
1re brigade guides (Bruxelles)
2e brigade 1er cuirassiers (Malines)
2e cuirassiers (Gand)

En 1863 le gouvernement décide de transformer les deux régiments de cuirassiers en 3e et 4e régiment de lanciers, et de revoir l'affectation des garnisons comme suit :

1re division
1re brigade 3e lanciers (Mons)
4e lanciers (Tournai)
2e brigade guides (Bruxelles)
2e division
1re brigade 1er lanciers (Gand)
2e lanciers (Bruges)
2e brigade 1er chasseurs à cheval (Louvain)
2e chasseurs à cheval (Namur)

De 1871 à 1914

Lancier

En 1873 un 2e régiment de guides est créé à Leuze.

L'armement des cavaliers est constitué :

  • du sabre courbe modèle 1822;
  • d'un revolver calibre 9,4 mm remplacé ultérieurement par un pistolet automatique Browning FN, modèle 1900, de calibre 7,65 mm pour les officiers et sous-officiers;
  • d'une carabine Comblain de calibre 11 mm remplacée en 1894 par une carabine à répétition Mauser 1889 de calibre 7,65 mm;
  • à partir de 1896, d'une lance en bambou de 2,85 m pour les lanciers et les guides.

En un service militaire obligatoire et généralisé est voté, d'une durée de 2 ans à la cavalerie. Fin 1913 sont constitués un 4e régiment de chasseurs à cheval à Louvain et un 5e régiment de lanciers à Malines. Paradoxalement il n'existe pas de 3e régiment de chasseurs à cheval.

Début l'armée belge dispose donc de 10 régiments de cavalerie soit 5860 cavaliers à effectifs complets[3].

La cavalerie entre en guerre avec des uniformes à l'ancienne :

  • pantalon amarante, veste verte et bonnet à poils d'ours chez les guides;
  • pantalon gris, veste bleue et shako (chasseurs à cheval) ou chapska (lanciers);

Ces uniformes trop voyants seront remplacés par une tenue kaki en et un casque Adrian peu après.

Le premier militaire belge tué le sera le cavalier Fonck du 2e régiment de lanciers abattu vers 9 h près de Thimister.

Notes et références

  1. W. Brabant, La cavalerie belge au fil des siècles, Éditions du Perron, 2014, p. 27
  2. Léon Jacqmin, Le service militaire autrefois, Noir Dessin Production, , p. 26
  3. W. Brabant, La cavalerie belge au fil des siècles, Éditions du Perron, 2014, p. 58

Articles connexes

Liens externes