Béatrice Mukansinga

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Béatrice Mukansinga
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Beatrice Mukansinga est une militante rwandaise des droits des femmes qui se concentre sur les femmes qui ont été touchées par le génocide des Tutsi au Rwanda.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Elle a quitté le Rwanda pendant le génocide et a déménagée au Kenya. Lorsqu'elle est revenue du Kenya au Rwanda en 1995, un an après le génocide, les membres de sa famille, y compris dont ses parents et ses six frères, avaient été assassinés[1],[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Elle a rejoint l'organisation caritative de protection sociale Barakabaho Foundation en 1995, après son retour au Rwanda[2]. Elle a commencée à travailler avec l'organisation fournissant une aide humanitaire aux femmes rescapées du génocide[3],[4]. Elle a ensuite fondé l'organisation à but non lucratif Mbwira Ndumva (Parlez, J'écoute) en 1996 en tant que co-organisation affilié à la Fondation Barakabaho. Elle a lancé l'organisation afin de soutenir et de guider les femmes orphelines et violées qui ont été déplacées en raison du génocide[5].

Elle a été inspirée pour créer l'organisation, Mbwira Ndumva après avoir acquis des expériences et des idées auprès d'une survivante du génocide et du viol. Béatrice était également très appréciée[Par qui ?] pour avoir encouragé et convaincu les femmes qui ont été violées pendant le génocide d'élever leurs bébés au lieu d'abandonner les enfants[6]. Elle a reçu le prix Ginetta Sagan d'Amnesty International en 1998, en reconnaissance de son aide humanitaire aux survivants du génocide rwandais[7],[2].

En , elle a été répertoriée comme l'une des sept militantes africaines qui méritent un article Wikipédia par le Global Citizen, une organisation internationale de défense des droits[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Roger I. Simon, Sharon Rosenberg et Claudia Eppert, Between Hope and Despair: Pedagogy and the Remembrance of Historical Trauma, Rowman & Littlefield, (ISBN 978-0-8476-9463-1, lire en ligne)
  2. a b et c (en) « Ginetta Sagan human rights award goes to Rwandan (August 12, 1998) », almanacnews.com (consulté le ).
  3. (en-US) James C. Jr. McKinley, « Legacy of Rwanda Violence: The Thousands Born of Rape », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) « Survivors of genocide bear the heaviest burden », The Independent, (consulté le ).
  5. a et b (en) « 7 Notable African Women Activists Who Deserve Wikipedia Pages », Global Citizen (consulté le ).
  6. (en-US) « Local reverend finds Rwanda rich in warmth, friendliness », Chico Enterprise-Record, (consulté le ).
  7. (en-US) « The Ginetta Sagan Award », Amnesty International USA (consulté le ).