Anna Braithwaite

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Anna Braithwaite
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
KendalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
LloydVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Charles Lloyd (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Mary Farmer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Charles Lloyd
Priscilla Lloyd (d)
Robert Lloyd (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Isaac Braithwaite (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Isaac Braithwaite (d)
Isaac Braithwaite (d)
Robert Braithwaite (d)
Joseph Bevan Braithwaite
Mary Caroline Braithwaite (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

Anna Braithwaite (née Anna Lloyd ; - ) est une éminente ministre quaker anglaise. Elle s'est rendue trois fois aux États-Unis dans le but d'éviter le schisme créé par les vues d'Elias Hicks.

Biographie[modifier | modifier le code]

Anna Lloyd est née en 1788 à Edgbaston Street, Birmingham, fille de Charles Lloyd et de Mary Farmer [1]. Les Lloyds sont une famille bancaire Quaker influente. Le frère d'Anna est le poète Charles Lloyd (poète), et sa sœur Priscilla épouse Christopher Wordsworth (frère de William le poète). En 1808, Anna épouse Isaac Braithwaite (deux ans plus tôt, sa sœur Mary a épousé le frère d'Isaac, George), forgeant ainsi l'union de deux dynasties Quaker de premier plan. Ils ont neuf enfants, dont le ministre quaker Joseph Bevan Braithwaite [2].

Les différences doctrinales au sein des Quakers sont créées par les vues d'Elias Hicks après 1808. William Forster souligne le problème en 1820, après la croissance de l'influence de Hicks [3]. D'éminents quakers évangéliques anglais, dont Elizabeth Robson, Forster et Braithwaite, se rendent aux États-Unis entre 1821 et 1827 pour dénoncer les vues de Hicks [4].

Les quakers britanniques en visite exacerbent les différences entre les quakers américains, différences qui font écho à la scission de 1819 entre les unitariens américains et les congrégationalistes [3]. L'influence d'Anna Braithwaite est particulièrement forte. Elle visite les États-Unis à trois reprises entre 1823 et 1827 (les deux derniers voyages accompagnés de son mari) [5] et publie ses Lettres et observations relatives à la controverse concernant les doctrines d'Elias Hicks en 1824 . Hicks se sent obligé de répondre et la même année publie une lettre à son allié à la réunion de Philadelphie, le Dr Edwin Atlee, dans The Misrepresentations of Anna Braithwaite [6]. Celle-ci à son tour répond dans Une lettre d'Anna Braithwaite à Elias Hicks, Sur la nature de ses doctrines en 1825 [7].

La famille de Braithwaite est affectée par des différences doctrinales. En 1835, les Beaconites se séparent des Quakers et cinq des enfants d'Anna rejoignent le nouveau groupe [2].

Braithwaite est mort à Kendal en 1859.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Joseph Bevan Braithwaite, Memoirs of Anna Braithwaite, London. Headley Bros., (lire en ligne)
  2. a et b Edward H. Milligan, ‘Braithwaite, Joseph Bevan (1818–1905)’, Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004 accessed 9 April 2017
  3. a et b Thomas C. Kennedy, British Quakerism, 1860-1920: The Transformation of a Religious Community, Oxford University Press, (ISBN 9780198270355, lire en ligne), p. 23
  4. Hugh Barbour, Quaker Crosscurrents:Three Hundred Years of Friends in the New York Yearly Meetings, Syracuse University Press, , 123, 124, 125 (ISBN 9780815626510, lire en ligne)
  5. William Lloyd Garrison, A House Dividing Against Itself, 1836-1840, Harvard University Press, (ISBN 9780674526617, lire en ligne), p. 658
  6. Elias Hicks, The Misrepresentations of Anna Braithwaite, Philadelphia. Printed for the Purchaser, (lire en ligne)
  7. Anna Braithwaite, A Letter from Anna Braithwaite to Elias Hicks, On the Nature of his Doctrines, Philadelphia. Printed for the Reader, (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]