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Jean de Cointac était un [[Ordre des Prêcheurs|moine dominicain]], qui a étudié à la [[Sorbonne Université|Sorbonne]], converti au [[calvinisme]]. Il a participé à [[France Antarctique|l'expedition de la France Antarctique]] (1555-1560) dirigée par [[Nicolas Durand de Villegagnon]]. Dans le tournant du 16ème siècle, de nombreux protestants cherchaient refuge dans le [[Nouveau Monde]]. En 1555, Villegagnon part pour le [[Brésil]] dans le but d'installer une colonie de peuplement dans la [[baie de Guanabara]]. Il commence la construction du [[fort Coligny]] sur une île. Face à de nombreuses difficultés (indiscipline, hostilité des Indiens et des Normands à terre), il décide de demander de l'aide. La deuxième expedition qui arrive au printemps 1557 est essentiellement composée de protestants. De nombreuses dissentions religieuses entre les [[Protestantisme|protestants]] et Villegagnon resté fermement [[Église catholique|catholique]]. La position de ce dernier est resté ambigüe jusqu'à ce qu'il chasse les protestants de l'île et en noie deux après un simulacre de procès.
Jean de Cointac était un [[Ordre des Prêcheurs|moine dominicain]], qui a étudié à la [[Sorbonne Université|Sorbonne]], converti au [[calvinisme]]. Il a participé à [[France Antarctique|l'expedition de la France Antarctique]] (1555-1560) dirigée par [[Nicolas Durand de Villegagnon]]. Dans le tournant du 16ème siècle, de nombreux protestants cherchaient refuge dans le [[Nouveau Monde]]. En 1555, Villegagnon part pour le [[Brésil]] dans le but d'installer une colonie de peuplement dans la [[baie de Guanabara]]. Il commence la construction du [[fort Coligny]] sur une île. Face à de nombreuses difficultés (indiscipline, hostilité des Indiens et des Normands à terre), il décide de demander de l'aide. La deuxième expedition qui arrive au printemps 1557 est essentiellement composée de protestants. De nombreuses dissentions religieuses entre les [[Protestantisme|protestants]] et Villegagnon resté fermement [[Église catholique|catholique]]. La position de ce dernier est resté ambigüe jusqu'à ce qu'il chasse les protestants de l'île et en noie deux après un simulacre de procès.


Jean de Cointac a aidé les Portugais à prendre le [[fort Coligny]] en [[1560]] en donnant des informations stratégiques.
Jean de Cointac a aidé les Portugais à prendre le [[fort Coligny]] en [[1560]] en donnant des informations stratégiques.<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Frank |nom1=Lestringan |titre=La mémoire de la France Antarctique |périodique=História (São Paulo) |volume=27 |numéro=1 |date=00/2008 |issn=0101-9074 |doi=10.1590/S0101-90742008000100007 |lire en ligne=http://www.scielo.br/scielo.php?script=sci_abstract&pid=S0101-90742008000100007&lng=en&nrm=iso&tlng=fr |consulté le=2021-02-26 |pages=101–133 }}</ref>

Version du 26 février 2021 à 16:45

Jean de Cointac était un moine dominicain, qui a étudié à la Sorbonne, converti au calvinisme. Il a participé à l'expedition de la France Antarctique (1555-1560) dirigée par Nicolas Durand de Villegagnon. Dans le tournant du 16ème siècle, de nombreux protestants cherchaient refuge dans le Nouveau Monde. En 1555, Villegagnon part pour le Brésil dans le but d'installer une colonie de peuplement dans la baie de Guanabara. Il commence la construction du fort Coligny sur une île. Face à de nombreuses difficultés (indiscipline, hostilité des Indiens et des Normands à terre), il décide de demander de l'aide. La deuxième expedition qui arrive au printemps 1557 est essentiellement composée de protestants. De nombreuses dissentions religieuses entre les protestants et Villegagnon resté fermement catholique. La position de ce dernier est resté ambigüe jusqu'à ce qu'il chasse les protestants de l'île et en noie deux après un simulacre de procès.

Jean de Cointac a aidé les Portugais à prendre le fort Coligny en 1560 en donnant des informations stratégiques.[1]

  1. Frank Lestringan, « La mémoire de la France Antarctique », História (São Paulo), vol. 27, no 1,‎ 00/2008, p. 101–133 (ISSN 0101-9074, DOI 10.1590/S0101-90742008000100007, lire en ligne, consulté le )