« Mark Braverman (mathématicien) » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Vers75 (discuter | contributions)
m Plus de détails sur sa recherche
Vers75 (discuter | contributions)
page étoffée
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Infobox Biographie2
|wikidata = Q25929363
}}
{{Infobox Scientifique
{{Infobox Scientifique
| nom = Mark Braverman
| nom = Mark Braverman
Ligne 21 : Ligne 24 :
| signature =
| signature =
}}
}}
'''Mark Braverman''', né en [[1984]] à [[Perm]] en [[Russie]], est un [[informaticien]] et [[mathématicien]] [[israélien]].
'''Mark Braverman''', né en 1984 à [[Perm]] en [[Russie]], est un [[informaticien]] et [[mathématicien]] [[israélien]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Mark Braverman, né en 1984 à Perm en Russie, est professeur à l'[[université de Princeton]] et travaille en [[informatique théorique]]<ref name=cnrs.fr>{{lien web|langue=fr|url=http://www.cnrs.fr/insmi/spip.php?article1783|titre=Deux français parmi les 10 lauréats des prix de l’EMS |auteur=|date=18 juillet 2016|consulté le=29 juillet 2016|site=[[cnrs.fr]]}}.</ref>.
Mark Braverman, né en 1984 à Perm en Russie. Il obtient un [[Ph.D.]] à l'[[université de Toronto]] en 2008<ref>{{MathGenealogy140684|Mark Braverman}}.</ref> sous la direction de [[Stephen Arthur Cook]] (titre de la thèse : {{Citation étrangère|langue=en| Computability and Complexity of Julia Sets}}). Il est ensuite [[postdoc]] à Microsoft Research, et professeur assistant au département de mathématiques et informatique à l’université de Toronto. Depuis 2011, il est professeur à l'[[université de Princeton]] depuis 2011 et travaille en [[informatique théorique]]<ref name=cnrs.fr>{{lien web|langue=fr|url=http://www.cnrs.fr/insmi/spip.php?article1783|titre=Deux français parmi les 10 lauréats des prix de l’EMS |auteur=|date=18 juillet 2016|consulté le=29 juillet 2016|site=[[cnrs.fr]]}}.</ref>.


== Travaux ==
== Travaux ==


Braverman travaille en théorie de la complexité, algorithmique, théorie des jeux, apprentissage automatique et applications de l'informatique en santé et en médecine. Il a établi de nouveaux liens entre la théorie de l'information et la théorie de la complexité, étudiant les effets du bruit dans divers contextes informatiques et étudiant comment de meilleurs algorithmes peuvent mener à une meilleure conception des mécanismes, particulièrement dans le contexte des soins de santé.
Mark Braverman a obtenu le [[Prix Stephen Smale|prix Stephen Smale]] en 2014 « pour ses travaux pionniers sur les fondements des mathématiques computationnelles ». Braverman a travaillé sur les notions de [[calculabilité]] et de complexité impliquant à la fois des systèmes continus et discrets. En particulier, dans un travail avec Michael Yampolsky, il a utilisé des techniques d'analyse et de dynamique pour classer les [[Ensemble de Julia|ensembles de Julia]] selon leur calculabilité et leur complexité. En ce qui concerne les problèmes discrets, Braverman a utilisé la [[Théorie de l'information|théorie de l'information]] de Shannon pour étudier la capacité de programmes linéaires à approximer les [[Problème NP-complet|problèmes NP-complets]]. Il a également prouvé la conjecture de Linial-Nisan, et réfuté, avec des collaborateurs, une vieille conjecture de [[Jean-Louis Krivine|Krivine]]<ref>

[http://focm-society.org/Beltran_and_Braverman.php Laudatio].</ref>.
Braverman a travaillé sur les notions de [[calculabilité]] et de complexité impliquant à la fois des systèmes continus et discrets. En particulier, dans un travail avec Michael Yampolsky<ref name="BravermanYampolsky2007">{{article
|last1=Braverman|first1=Mark
|last2=Yampolsky|first2=Michael
|title=Constructing non-computable Julia sets
|year=2007
|pages=709-716|doi=10.1145/1250790.1250893
|journal = Proceedings of the 39th Annual ACM Symposium on Theory of Computing, (STOC)
|éditeur = ACM 2007, isbn= 978-1-59593-631-8}}</ref>{{,}}
<ref name="BinderBraverman2006">{{cite journal
|last1=Binder|first1=Ilia
|last2=Braverman|first2=Mark
|last3=Yampolsky|first3=Michael
|title=Filled Julia Sets with Empty Interior Are Computable
|journal=Foundations of Computational Mathematics|volume=7|issue=4|year=2006|pages=405–416
|issn=1615-3375|doi=10.1007/s10208-005-0210-1}}</ref>
, il a utilisé des techniques d'analyse et de dynamique pour classer les [[Ensemble de Julia|ensembles de Julia]] selon leur calculabilité et leur complexité. Pour les problèmes discrets, Braverman a utilisé la [[théorie de l'information]] de Shannon pour étudier la capacité de programmes linéaires à approximer les [[Problème NP-complet|problèmes NP-complets]]<ref name="Braverman2006">{{cite journal
|last1=Braverman|first1=Mark
|title=Termination of Integer Linear Programs
|journal = Computer Aided Verification
|collection= Lecture Notes in Computer Science (4144) |éditeur = Springer
|year=2006|pages=372–385|doi=10.1007/11817963_34}}.</ref>. Il a également prouvé la conjecture de Linial-Nisan<ref>{{Article
|langue=
|auteur1= Mark Braverman. Poly-logarithmic independence fools <math>AC^0</math> circuits. InProc. IEEE Conferenceon Computational Complexity, pages 3–8, 2009. ECCC TR09-011.
|titre= Poly-logarithmic independence foolsAC0circuits
|périodique= Proc. IEEE Conference on Computational Complexity
|volume=
|numéro= TR09-011
|date= 2009
|pages= 3–8
|issn=
|arxiv = 1110.6126
|consulté le=12 mars 2019
}}.</ref>, et réfuté, avec des collaborateurs, une vieille conjecture de [[Jean-Louis Krivine|Krivine]]<ref name=laudatioSmale/>.


== Prix et récompenses ==
== Prix et récompenses ==
* [[Prix Stephen Smale]] en 2014, « pour ses travaux pionniers sur les fondements des mathématiques computationnelles »<ref name=laudatioSmale>[http://focm-society.org/Beltran_and_Braverman.php Laudatio du prix Smale 2014].</ref>.
* [[Prix Stephen Smale]] en 2014
* [[Prix de la Société mathématique européenne]] en 2016
* [[Prix de la Société mathématique européenne]] en 2016
* [[Prix Presburger]] en 2016
* [[Prix Presburger]] en 2016
Ligne 39 : Ligne 75 :
{{Références}}
{{Références}}


== Liens externes ==
* [[https://www.cs.princeton.edu/people/profile/mbraverm Page personnelle]] à Princeton
* {{Autorité}}
{{Palette Lauréats du prix Presburger}}
{{Palette Lauréats du prix Presburger}}
{{Portail|mathématiques|informatique théorique}}
{{Portail|mathématiques|informatique théorique}}

Version du 12 mars 2019 à 08:53

Mark Braverman
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse
Distinctions
Liste détaillée
Packard Fellowship for Science and Engineering (d) ()
Prix Stephen-Smale ()
Prix de la Société mathématique européenne ()
Prix Presburger ()
Prix Alan T. Waterman ()
Prix Nevanlinna ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Mark Braverman

Naissance
Perm
Domaines Mathématiques, informatique théorique
Institutions université de Princeton
Distinctions Prix EMS et prix Presburger (en 2016)

Mark Braverman, né en 1984 à Perm en Russie, est un informaticien et mathématicien israélien.

Biographie

Mark Braverman, né en 1984 à Perm en Russie. Il obtient un Ph.D. à l'université de Toronto en 2008[1] sous la direction de Stephen Arthur Cook (titre de la thèse : « Computability and Complexity of Julia Sets »). Il est ensuite postdoc à Microsoft Research, et professeur assistant au département de mathématiques et informatique à l’université de Toronto. Depuis 2011, il est professeur à l'université de Princeton depuis 2011 et travaille en informatique théorique[2].

Travaux

Braverman travaille en théorie de la complexité, algorithmique, théorie des jeux, apprentissage automatique et applications de l'informatique en santé et en médecine. Il a établi de nouveaux liens entre la théorie de l'information et la théorie de la complexité, étudiant les effets du bruit dans divers contextes informatiques et étudiant comment de meilleurs algorithmes peuvent mener à une meilleure conception des mécanismes, particulièrement dans le contexte des soins de santé.

Braverman a travaillé sur les notions de calculabilité et de complexité impliquant à la fois des systèmes continus et discrets. En particulier, dans un travail avec Michael Yampolsky[3], [4] , il a utilisé des techniques d'analyse et de dynamique pour classer les ensembles de Julia selon leur calculabilité et leur complexité. Pour les problèmes discrets, Braverman a utilisé la théorie de l'information de Shannon pour étudier la capacité de programmes linéaires à approximer les problèmes NP-complets[5]. Il a également prouvé la conjecture de Linial-Nisan[6], et réfuté, avec des collaborateurs, une vieille conjecture de Krivine[7].

Prix et récompenses

Notes et références

  1. Modèle:MathGenealogy140684.
  2. « Deux français parmi les 10 lauréats des prix de l’EMS », sur cnrs.fr, (consulté le ).
  3. Mark Braverman et Michael Yampolsky, « Constructing non-computable Julia sets », Proceedings of the 39th Annual ACM Symposium on Theory of Computing, (STOC), ACM 2007, isbn= 978-1-59593-631-8,‎ , p. 709-716 (DOI 10.1145/1250790.1250893)
  4. Ilia Binder, Mark Braverman et Michael Yampolsky, « Filled Julia Sets with Empty Interior Are Computable », Foundations of Computational Mathematics, vol. 7, no 4,‎ , p. 405–416 (ISSN 1615-3375, DOI 10.1007/s10208-005-0210-1)
  5. Mark Braverman, « Termination of Integer Linear Programs », Computer Aided Verification, Springer,‎ , p. 372–385 (DOI 10.1007/11817963_34).
  6. Mark Braverman. Poly-logarithmic independence fools circuits. InProc. IEEE Conferenceon Computational Complexity, pages 3–8, 2009. ECCC TR09-011., « Poly-logarithmic independence foolsAC0circuits », Proc. IEEE Conference on Computational Complexity, no TR09-011,‎ , p. 3–8 (arXiv 1110.6126).
  7. a et b Laudatio du prix Smale 2014.

Liens externes