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Fueter a cherché à déterminer s'il existe d'autres polynômes quadratiques vérifiant cette propriété, et a montré qu'il n'en existe pas d'autre si l'on impose <math>P(0,0)=0</math>. Il envoya sa démonstration à Pólya, qui montra que le théorème ne nécessite pas cette dernière contrainte<ref>{{de}} Rudolf Fueter et Georg Pólya, « Justification Abzählung der Gitterpunkte », ''Vierteljschr.'' {{refinc|date=novembre 2016}}.</ref>. |
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La preuve originale est étonnamment difficile, utilisant le [[théorème de Lindemann-Weierstrass]] pour prouver la transcendance {{Quoi|de <math /> pour un nombre algébrique non nul <math />}}<ref>{{en}} Craig Smoryński, ''Logical Number Theory I'', Springer-Verlag, 1991 {{ISBN|3-540-52236-0}}, chap. I.4 et I.5 (« The Fueter–Pólya Theorem I/II »).</ref>. |
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En 2002, M. A. Vsemirnov publié une démonstration élémentaire de ce résultat<ref>M. A. Vsemirnov, Two elementary proofs of the Fueter–Pólya theorem on pairing polynomials.</ref>. |
En 2002, M. A. Vsemirnov publié une démonstration élémentaire de ce résultat<ref>{{en}} M. A. Vsemirnov, « Two elementary proofs of the Fueter–Pólya theorem on pairing polynomials » {{refinc|date=novembre 2016}}.</ref>. |
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La [[conjecture]] de Fueter-Pólya énonce que <math>P_n</math> est, à permutation près des variables, la seule fonction de couplage polynomiale de degré ''n'' qui est une bijection de ℕ<sup>''n''</sup> dans ℕ<ref>Craig Smoryński, ''[[op. cit.]]'', chap. I.4, Conjecture 4.3.</ref>. |
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La généralisation du polynôme de Cantor en dimensions supérieures est donnée par :<ref>P. Chowla: ''On some Polynomials which represent every natural number exactly once'', Norske Vid. Selsk. Forh. Trondheim (1961), volume 34, pages 8–9</ref> |
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La somme de ces [[Coefficient binomial|coefficients binomiaux]] est un polynôme de degré <math /> à <math /> variables. Savoir si chaque polynôme de degré <math /> qui est une bijection <math /> se présente comme une permutation des variables du polynôme <math /><ref>Craig Smoryński: ''Logical Number Theory I'', Springer-Verlag 1991, ISBN 3-540-52236-0, Chapter I.4, Conjecture 4.3</ref>. |
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Version du 21 novembre 2016 à 17:34
Le théorème de Fueter-Pólya, prouvé par Rudolf Fueter et George Pólya, énonce que les seules fonctions de couplage (en) quadratiques sont les polynômes de Cantor.
Histoire
En 1873, Georg Cantor a montré que polynôme de Cantor[1]
constitue un bijection de dans . En intervertissant les deux variables, on obtient également une fonction de couplage.
Fueter a cherché à déterminer s'il existe d'autres polynômes quadratiques vérifiant cette propriété, et a montré qu'il n'en existe pas d'autre si l'on impose . Il envoya sa démonstration à Pólya, qui montra que le théorème ne nécessite pas cette dernière contrainte[2].
Énoncé
Si est un polynôme réel quadratique à deux variables dont la restriction à est une bijection de dans , alors il s'agit nécessairement de
ou de
Démonstration
La preuve originale est étonnamment difficile, utilisant le théorème de Lindemann-Weierstrass pour prouver la transcendance de pour un nombre algébrique non nul [Quoi ?][3]. En 2002, M. A. Vsemirnov publié une démonstration élémentaire de ce résultat[4].
Conjecture de Fueter-Pólya
Le polynôme de Cantor peut être généralisé en un polynôme de degré n, bijectif de ℕn dans ℕ pour n > 2, somme de coefficients binomiaux[5] :
- .
La conjecture de Fueter-Pólya énonce que est, à permutation près des variables, la seule fonction de couplage polynomiale de degré n qui est une bijection de ℕn dans ℕ[6].
Références
- (de) G. Cantor, « Ein Beitrag zur Mannigfaltigkeitslehre », J. Reine Angew. [réf. incomplète].
- (de) Rudolf Fueter et Georg Pólya, « Justification Abzählung der Gitterpunkte », Vierteljschr. [réf. incomplète].
- (en) Craig Smoryński, Logical Number Theory I, Springer-Verlag, 1991 (ISBN 3-540-52236-0), chap. I.4 et I.5 (« The Fueter–Pólya Theorem I/II »).
- (en) M. A. Vsemirnov, « Two elementary proofs of the Fueter–Pólya theorem on pairing polynomials » [réf. incomplète].
- (en) P. Chowla, « On some Polynomials which represent every natural number exactly once », Norske Vid. Selsk. Forh. Trondheim, vol. 34, 1961, p. 8–9.
- Craig Smoryński, op. cit., chap. I.4, Conjecture 4.3.