« Les Ingénieurs du bout du monde » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 14 : | Ligne 14 : | ||
* ''Saccharomyces hansenii'', <small>Zopf (1889)</small> }} |
* ''Saccharomyces hansenii'', <small>Zopf (1889)</small> }} |
||
{{Taxobox fin}} |
{{Taxobox fin}} |
||
'''''Debaryomyces hansenii''''' est une espèce de la famille des Saccharomycetaceae, proche de [[Saccharomyces cerevisiae|''Saccharomyces cerevisiae'']]. Elle présente un intérêt particulier en raison de ses facultés d'[[Adaptation (biologie)|adaptation]] à de nombreux [[Habitat (écologie)|milieux]]<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Monika Aggarwal|auteur2=Alok K. Mondal|titre=Debaryomyces hansenii: An Osmotolerant and Halotolerant Yeast|titre volume=In: "Yeast Biotechnology: Diversity and Applications"|lieu=T. Satyanarayana (ed.) et G. Kunze (ed.)|passage=65-84|éditeur=Springer Science + Business Media B.V. |
'''''Debaryomyces hansenii''''' est une espèce de la famille des Saccharomycetaceae, proche de [[Saccharomyces cerevisiae|''Saccharomyces cerevisiae'']]. Elle présente un intérêt particulier en raison de ses facultés d'[[Adaptation (biologie)|adaptation]] à de nombreux [[Habitat (écologie)|milieux]]<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Monika Aggarwal|auteur2=Alok K. Mondal|titre=Debaryomyces hansenii: An Osmotolerant and Halotolerant Yeast|titre volume=In: "Yeast Biotechnology: Diversity and Applications"|lieu=T. Satyanarayana (ed.) et G. Kunze (ed.)|passage=65-84|éditeur=Springer Science + Business Media B.V.|année=2009|pages totales=|doi=0.1007/978-1-4020-8292-4_4|lire en ligne=http://link.springer.com/chapter/10.1007/978-1-4020-8292-4_4|numéro chapitre=4 }}</ref> et de ses possibilités d’utilisation [[Biotechnologie|biotechnologique]]<ref name=":2">{{Article|langue=en|auteur1=Uta Breuer|auteur2=Hauke Harms|titre=Debaryomyces hansenii - an extremophilic yeast with biotech nological potential|périodique=Yeast|numéro=23|jour=|mois=|année=2006|issn=0749-503X|doi=10.1002/yea.1374|lire en ligne=http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/yea.1374/abstract|pages=415-437}}</ref>. |
||
== Ecologie == |
== Ecologie == |
||
''Debaryomyces hansenii'' est particulièrement tolérante aux variations de [[Salinité|salinité]] et d’[[Concentration osmotique|Osmolarité]]. Elle se développe dans les milieux hyper-salés, comme le [[Grand Lac Salé]] dans l’[[Utah]]<ref name=":3">{{Article|langue=en|auteur1=L. Butinar|auteur2=S. Santos|auteur3=I. Spencer-Martins|auteur4=A. Oren|auteur5=N. Gunde-Cimerman|titre=Yeast diversity in hypersaline habitats |
''Debaryomyces hansenii'' est particulièrement tolérante aux variations de [[Salinité|salinité]] et d’[[Concentration osmotique|Osmolarité]]. Elle se développe dans les milieux hyper-salés, comme le [[Grand Lac Salé]] dans l’[[Utah]]<ref name=":3">{{Article|langue=en|auteur1=L. Butinar|auteur2=S. Santos|auteur3=I. Spencer-Martins|auteur4=A. Oren|auteur5=N. Gunde-Cimerman|titre=Yeast diversity in hypersaline habitats|périodique=FEMS Microbiology Letters|numéro=244|jour=|mois=|année=2005|issn=|doi=10.1016/j.femsle.2005.01.043|lire en ligne=http://femsle.oxfordjournals.org/content/244/2/229|pages=229-234}}</ref>, et elle peut coloniser la surfaces de plantes désertiques dans la région de la [[Mer morte]]<ref name=":4">{{Article|langue=en|auteur1=Said Abu-Ghosh|auteur2=Samir Droby |auteur3=Carmi Korine|titre=Seasonal and plant-dependent variations in diversity, abundance and stress tolerance of epiphytic yeasts in desert habitats|périodique=Environmental Microbiology Reports|numéro=6|jour=|mois=|année=2014|issn=|doi=10.1111/1758-2229.12161|lire en ligne=http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/1758-2229.12161/epdf|pages=373-382}}</ref>. Elle supporte les basses températures, et elle a été retrouvée dans le sol du désert le plus froid et le plus sec de la planète, les [[Vallées sèches de McMurdo]] dans l'[[Antarctique]]<ref name=":5">{{Article|langue=en|auteur1=Subramanya Rao|auteur2=Yuki Chan|auteur3=Donnabella C. Lacap|auteur4=Kevin D. Hyde|auteur5=Stephen B. Pointing|auteur6=Roberta L. Farrell|titre=Low-diversity fungal assemblage in an Antarctic Dry Valleys soil|périodique=Polar Biology|numéro=35|jour=|mois=|année=2012|issn=|doi= 10.1007/s00300-011-1102-2|lire en ligne=http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs00300-011-1102-2|pages=567-574}}</ref>. Mais elle colonise également des milieux plus riches en éléments nutritifs comme l’intestin des poissons<ref name=":6">{{Article|langue=en|auteur1=Patricia Raggi|auteur2=Paulina Lopez|auteur3=Angélica Diaz|auteur4=Diana Carrasco|auteur5=Alfonso Silva|auteur6=Antonio Velez|auteur7=Rafael Opazo|auteur8=Rafael Opazo|auteur9=Fabien Magne|auteur10=Paola A. Navarrete|titre=Debaryomyces hansenii and Rhodotorula mucilaginosa comprised the yeast core gut microbiota of wild and reared carnivorous salmonids, croaker and yellowtail|périodique=Environmental Microbiology|numéro=16|jour=13|mois=mars|année=2014|issn=|doi= 10.1111/1462-2920.12397|lire en ligne=http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/1462-2920.12397/abstract|pages=2791-2803}}</ref> ou des oiseaux, et elle est présente dans de nombreux aliments traditionnels, par exemple des fromages et des olives fermentées. |
||
== Notes et références == |
== Notes et références == |
Version du 22 août 2016 à 15:20
Règne | Fungi |
---|---|
Division | Ascomycota |
Sous-embr. | Saccharomycotina |
Classe | Saccharomycetes |
Sous-classe | Saccharomycetidae |
Ordre | Saccharomycetales |
Famille | Saccharomycetaceae |
Genre | Debaryomyces |
- Saccharomyces hansenii, Zopf (1889)
Debaryomyces hansenii est une espèce de la famille des Saccharomycetaceae, proche de Saccharomyces cerevisiae. Elle présente un intérêt particulier en raison de ses facultés d'adaptation à de nombreux milieux[1] et de ses possibilités d’utilisation biotechnologique[2].
Ecologie
Debaryomyces hansenii est particulièrement tolérante aux variations de salinité et d’Osmolarité. Elle se développe dans les milieux hyper-salés, comme le Grand Lac Salé dans l’Utah[3], et elle peut coloniser la surfaces de plantes désertiques dans la région de la Mer morte[4]. Elle supporte les basses températures, et elle a été retrouvée dans le sol du désert le plus froid et le plus sec de la planète, les Vallées sèches de McMurdo dans l'Antarctique[5]. Mais elle colonise également des milieux plus riches en éléments nutritifs comme l’intestin des poissons[6] ou des oiseaux, et elle est présente dans de nombreux aliments traditionnels, par exemple des fromages et des olives fermentées.
Notes et références
- (en) Monika Aggarwal et Alok K. Mondal, Debaryomyces hansenii: An Osmotolerant and Halotolerant Yeast, In: "Yeast Biotechnology: Diversity and Applications", T. Satyanarayana (ed.) et G. Kunze (ed.), Springer Science + Business Media B.V., (DOI 0.1007/978-1-4020-8292-4_4, lire en ligne), chap. 4, p. 65-84
- (en) Uta Breuer et Hauke Harms, « Debaryomyces hansenii - an extremophilic yeast with biotech nological potential », Yeast, no 23, , p. 415-437 (ISSN 0749-503X, DOI 10.1002/yea.1374, lire en ligne)
- (en) L. Butinar, S. Santos, I. Spencer-Martins, A. Oren et N. Gunde-Cimerman, « Yeast diversity in hypersaline habitats », FEMS Microbiology Letters, no 244, , p. 229-234 (DOI 10.1016/j.femsle.2005.01.043, lire en ligne)
- (en) Said Abu-Ghosh, Samir Droby et Carmi Korine, « Seasonal and plant-dependent variations in diversity, abundance and stress tolerance of epiphytic yeasts in desert habitats », Environmental Microbiology Reports, no 6, , p. 373-382 (DOI 10.1111/1758-2229.12161, lire en ligne)
- (en) Subramanya Rao, Yuki Chan, Donnabella C. Lacap, Kevin D. Hyde, Stephen B. Pointing et Roberta L. Farrell, « Low-diversity fungal assemblage in an Antarctic Dry Valleys soil », Polar Biology, no 35, , p. 567-574 (DOI 10.1007/s00300-011-1102-2, lire en ligne)
- (en) Patricia Raggi, Paulina Lopez, Angélica Diaz, Diana Carrasco, Alfonso Silva, Antonio Velez, Rafael Opazo, Rafael Opazo, Fabien Magne et Paola A. Navarrete, « Debaryomyces hansenii and Rhodotorula mucilaginosa comprised the yeast core gut microbiota of wild and reared carnivorous salmonids, croaker and yellowtail », Environmental Microbiology, no 16, , p. 2791-2803 (DOI 10.1111/1462-2920.12397, lire en ligne)