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== Théorie de l'esprit ==
== Théorie de l'esprit ==
Des études antérieures ont suggéré que les personnes autistes ont une déficience de la [[théorie de l'esprit]], c'est à dire la capacité à comprendre les perspectives des autres<ref name="Rogers" />. Les termes d'empathie cognitive et de théorie de l'esprit sont souvent interchangeables, mais en raison du manque d'études qui comparent les différents types d'empathie chez les personnes autistes, il est difficile de savoir si ceux-ci sont équivalents<ref name="Rogers" />. La théorie de l'esprit repose sur des structures du [[lobe temporal]] et du [[cortex préfrontal]]. L'empathie, à savoir la possibilité de partager les sentiments des autres, repose sur les corticales sensori ainsi que les structures limbiques et para-limbiques.L'absence de distinctions claires entre théorie de l'esprit et empathie peut avoir entraîné une compréhension incomplète des capacités empathiques des personnes avec [[syndrome d'Asperger]]. De nombreux rapports sur les déficits empathiques des personnes atteintes du syndrome d'Asperger sont en fait basés sur les déficiences dans la théorie de l'esprit<ref name="Rogers" />{{,}}<ref name="Gillberg">Gillberg, C. L. (1992). The Emanuel Miller Memorial Lecture 1991. Autism and autistic-like conditions: subclasses among disorders of empathy. Journal of Child Psychology and Psychiatry, and Allied Disciplines, 33(5), 813–842.</ref>{{,}}<ref name="Roeyers">Roeyers, H., Buysse, A., Ponnet, K., & Pichal, B. (2001). Advancing advanced mind-reading tests: empathic accuracy in adults with a pervasive developmental disorder. Journal of Child Psychology and Psychiatry, and Allied Disciplines, 42(2), 271–278.</ref>.
Des études antérieures ont suggéré que les personnes autistes ont une déficience de la [[théorie de l'esprit]], c'est à dire la capacité à comprendre les perspectives des autres<ref name=":0">{{Article|langue=en|prénom1=Kimberley|nom1=Rogers|prénom2=Isabel|nom2=Dziobek|prénom3=Jason|nom3=Hassenstab|prénom4=Oliver T.|nom4=Wolf|titre=Who Cares? Revisiting Empathy in Asperger Syndrome|périodique=[[Journal of Autism and Developmental Disorders]]|volume=37|date=2006-08-12|issn=0162-3257|issn2=1573-3432|doi=10.1007/s10803-006-0197-8|lire en ligne=http://link.springer.com/article/10.1007/s10803-006-0197-8|consulté le=2016-06-06|pages=709–715}}</ref>. Les termes d'empathie cognitive et de théorie de l'esprit sont souvent interchangeables, mais en raison du manque d'études qui comparent les différents types d'empathie chez les personnes autistes, il est difficile de savoir si ceux-ci sont équivalents<ref name=":0" />. La théorie de l'esprit repose sur des structures du [[lobe temporal]] et du [[cortex préfrontal]]. L'empathie, à savoir la possibilité de partager les sentiments des autres, repose sur les corticales sensori ainsi que les structures limbiques et para-limbiques.L'absence de distinctions claires entre théorie de l'esprit et empathie peut avoir entraîné une compréhension incomplète des capacités empathiques des personnes avec [[syndrome d'Asperger]]. De nombreux rapports sur les déficits empathiques des personnes atteintes du syndrome d'Asperger sont en fait basés sur les déficiences dans la théorie de l'esprit<ref name=":0" />{{,}}<ref name="Gillberg">Gillberg, C. L. (1992). The Emanuel Miller Memorial Lecture 1991. Autism and autistic-like conditions: subclasses among disorders of empathy. Journal of Child Psychology and Psychiatry, and Allied Disciplines, 33(5), 813–842.</ref>{{,}}<ref name="Roeyers">Roeyers, H., Buysse, A., Ponnet, K., & Pichal, B. (2001). Advancing advanced mind-reading tests: empathic accuracy in adults with a pervasive developmental disorder. Journal of Child Psychology and Psychiatry, and Allied Disciplines, 42(2), 271–278.</ref>.


Des études par auto-évaluation ont montré que les individus sur le spectre de l'autisme ont des niveaux inférieurs d'empathie, montrent moins ou aucune réponse réconfortante à l'égard de quelqu'un qui souffre, et montrent des niveaux égaux ou supérieurs de détresse personnelle par rapport aux témoins<ref name="response" />. La combinaison de la réduction de l'empathie et de l'augmentation de la détresse personnelle peut conduire à la réduction globale de l'empathie chez les personnes avec TSA<ref name="response" />. [[Simon Baron-Cohen]] suggère que les personnes atteintes d'[[Autisme infantile|autisme classique]] manquent souvent à la fois l'empathie cognitive et affective<ref name="zero degrees" />. La recherche suggère également que les personnes atteintes du [[syndrome d'Asperger]] peuvent avoir des problèmes à comprendre les perspectives des autres en termes de théorie de l'esprit, mais qu'en moyenne, ils démontrent une empathie et une détresse personnelle supérieure à celle des groupes contrôle<ref name="Rogers" />. La détresse personnelle généralement accrue chez les personnes avec des troubles du spectre de l'autisme a été proposée comme explication à l'affirmation selon laquelle au moins certaines personnes atteintes d'autisme semblent avoir une empathie émotionnelle accrue<ref name="response" />{{,}}<ref name="Caldwell">Phoebe Caldwell, "Letters", London Times, Dec 30 2005</ref> bien que l'empathie émotionnelle dépende de l'activité des neurones miroirs, qui est généralement réduite chez les personnes atteintes d'autisme. L'empathie des personnes TSA est généralement réduite<ref name="Shamay-Tsoory" />{{,}}<ref name="response" />.
Des études par auto-évaluation ont montré que les individus sur le spectre de l'autisme ont des niveaux inférieurs d'empathie, montrent moins ou aucune réponse réconfortante à l'égard de quelqu'un qui souffre, et montrent des niveaux égaux ou supérieurs de détresse personnelle par rapport aux témoins<ref name="response" />. La combinaison de la réduction de l'empathie et de l'augmentation de la détresse personnelle peut conduire à la réduction globale de l'empathie chez les personnes avec TSA<ref name="response" />. [[Simon Baron-Cohen]] suggère que les personnes atteintes d'[[Autisme infantile|autisme classique]] manquent souvent à la fois l'empathie cognitive et affective<ref name="zero degrees" />. La recherche suggère également que les personnes atteintes du [[syndrome d'Asperger]] peuvent avoir des problèmes à comprendre les perspectives des autres en termes de théorie de l'esprit, mais qu'en moyenne, ils démontrent une empathie et une détresse personnelle supérieure à celle des groupes contrôle<ref name="Rogers">10.1007/s10803-006-0197-8
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== Théorie empathisation-systémisation ==
== Théorie empathisation-systémisation ==

Version du 6 juin 2016 à 14:08

L'empathie des personnes autistes est un sujet complexe, étudié dans le cadre des recherches sur les troubles du spectre autistique (TSA). Différents facteurs sont en jeu, entraînant une empathie décrite comme défaillante, réduite, ou bien différente. Les causes potentielles identifiées sont la présence d'alexithymie, et une défaillance des neurones miroir. Cependant, certaines études suggèrent que les personnes autistes pourraient avoir une empathie cognitive réduite, mais une empathie affective supérieure à la moyenne, entraînant une détresse personnelle supérieure en présence de quelqu'un qui souffre.

Néanmoins, il reste fréquent de croire que toutes les personnes autistes seraient totalement dépourvues d'empathie, et donc de la capacité à se soucier des émotions d'autrui.

Définition

Dans la définition qu'en fournit le Dr Peter Vermeulen, l'empathie peut être résumée par la « capacité à voir le monde à travers les yeux de quelqu'un d'autre ». Elle comprend des éléments cognitifs, nécessaires à la compréhension à partir de la perspective d'autrui. Trois prérequis sont donc nécessaires au fonctionnement de l'empathie : connaître l'expression des sentiments d'autrui, comprendre la vision ou le point de vue des autres, et réagir de manière adaptée aux émotions, en éprouvant la même émotion. De manière générale, les personne autiste sont décrites comme « difficilement empathiques »[1].

Causes

Alexithymie

Une étude sur des personnes autistes « à haut niveau de fonctionnement a démontré une prévalence élevée de l'alexithymie[2], une construction de la personnalité caractérisée par l'inaptitude à reconnaître et à exprimer clairement ses propres émotions et celles d'autrui[2],[3],[4]. D'après une étude par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, l'alexithymie est responsable d'un manque d'empathie chez les personnes avec TSA[5]. Le manque d'harmonisation empathique inhérent aux états alexithymiques peut réduire la qualité[6] et la satisfaction[7] des relations. Une étude a suggéré que les déficits d'empathie associés au spectre de l'autisme peuvent être dues à une comorbidité significative entre l'alexithymie et le spectre autistique, plutôt que le résultat d'une déficience sociale[8].

Neurones miroir

Une étude a révélé que, par rapport au développement général des enfants, les enfants autistes à haut niveau de fonctionnement montrent une réduction de l'activité des neurones miroirs dans le gyrus frontal inférieur du cerveau (pars opercularis) en imitant et en observant les expressions émotionnelles[9]. L'électroencéphalogramme révèle qu'il y avait beaucoup moins de mu dans le cortex sensoriel des personnes autistes. L'activité dans ce domaine était inversement proportionnelle à la gravité des symptômes dans le domaine social, ce qui suggère qu'un système de neurones miroir dysfonctionnel peut sous-tendre les déficits sociaux et de communication observés dans l'autisme, y compris une altération de la théorie de l'esprit et de l'empathie[10]. Le système des neurones miroirs est essentiel à l'empathie émotionnelle[11].

Cerveau hypermasculin

Il a été démontré que les hommes autistes ont généralement moins d'empathie que les femmes[12],[13]. La théorie du cerveau hypermasculin suggère que les individus avec TSA se caractérisent par une déficience dans l'empathie en raison des différences de genre du cerveau. En particulier, les personnes ayant des troubles du spectre de l'autisme montrent un profil masculin exagéré. Une étude a montré que certains aspects de neuroanatomie des autistes semblent correspondre à un profil masculin extrême, qui peut être influencé par des niveaux élevés de testostérone fœtale plutôt que par le sexe lui-même[12],[14],[15]. Une autre étude portant sur des scanographies du cerveau de 120 hommes et femmes a suggéré que l'autisme affecte le cerveau des hommes et des femmes différemment. Les femmes atteintes d'autisme ont des cerveaux qui semblent être plus proches de ceux des hommes non-autistes que des femmes, mais le même genre de différence n'a pas été observé chez les hommes atteints d'autisme[16].

Théorie de l'esprit

Des études antérieures ont suggéré que les personnes autistes ont une déficience de la théorie de l'esprit, c'est à dire la capacité à comprendre les perspectives des autres[17]. Les termes d'empathie cognitive et de théorie de l'esprit sont souvent interchangeables, mais en raison du manque d'études qui comparent les différents types d'empathie chez les personnes autistes, il est difficile de savoir si ceux-ci sont équivalents[17]. La théorie de l'esprit repose sur des structures du lobe temporal et du cortex préfrontal. L'empathie, à savoir la possibilité de partager les sentiments des autres, repose sur les corticales sensori ainsi que les structures limbiques et para-limbiques.L'absence de distinctions claires entre théorie de l'esprit et empathie peut avoir entraîné une compréhension incomplète des capacités empathiques des personnes avec syndrome d'Asperger. De nombreux rapports sur les déficits empathiques des personnes atteintes du syndrome d'Asperger sont en fait basés sur les déficiences dans la théorie de l'esprit[17],[18],[19].

Des études par auto-évaluation ont montré que les individus sur le spectre de l'autisme ont des niveaux inférieurs d'empathie, montrent moins ou aucune réponse réconfortante à l'égard de quelqu'un qui souffre, et montrent des niveaux égaux ou supérieurs de détresse personnelle par rapport aux témoins[20]. La combinaison de la réduction de l'empathie et de l'augmentation de la détresse personnelle peut conduire à la réduction globale de l'empathie chez les personnes avec TSA[20]. Simon Baron-Cohen suggère que les personnes atteintes d'autisme classique manquent souvent à la fois l'empathie cognitive et affective[21]. La recherche suggère également que les personnes atteintes du syndrome d'Asperger peuvent avoir des problèmes à comprendre les perspectives des autres en termes de théorie de l'esprit, mais qu'en moyenne, ils démontrent une empathie et une détresse personnelle supérieure à celle des groupes contrôle[22]. La détresse personnelle généralement accrue chez les personnes avec des troubles du spectre de l'autisme a été proposée comme explication à l'affirmation selon laquelle au moins certaines personnes atteintes d'autisme semblent avoir une empathie émotionnelle accrue[20],[23] bien que l'empathie émotionnelle dépende de l'activité des neurones miroirs, qui est généralement réduite chez les personnes atteintes d'autisme. L'empathie des personnes TSA est généralement réduite[11],[20].

Théorie empathisation-systémisation

La théorie empathisation-systémisation (E-S) de Simon Baron-Cohen propose de classer les gens sur la base de leurs capacités selon deux dimensions indépendantes, l'empathisation (E) et la systémisation (S). Ces capacités peuvent être déduites par des tests qui mesurent le quotient d'empathisation (QE) et de systématisation (SQ). Cinq types de cerveaux différents peuvent être observés parmi la population sur la base de ces scores, ce qui doit être en corrélation avec des différences au niveau neuronal. Dans la théorie E-S, l'autisme et le syndrome d'Asperger sont associés à une empathie inférieure à la moyenne et une systémisation moyenne ou supérieure à la moyenne. La théorie E-S a été étendue dans la théorie du cerveau hypermasculin, ce qui suggère que les personnes ayant un TSA sont plus susceptibles d'avoir un type de cerveau hypermasculin, correspondant à une systémisation supérieure à la moyenne, mais une empathie réduite[12].

Conséquences sociales

L'idée que les personnes autistes n'auraient pas du tout d'empathie est répandue. Tony Attwood l'a (entre autres) beaucoup nuancée, en ce qui concerne notamment le syndrome d'Asperger :

« Il est important de comprendre que la personne Asperger a des aptitudes ToM et une empathie immatures ou réduites, mais non pas une absence d'empathie. Sous-entendre une absence d'empathie serait une terrible insulte aux personnes Asperger, avec pour corollaire qu'elles ne peuvent connaître ou se soucier des sentiments des autres. Elles ne sont pas capables de reconnaître les signaux subtils des états émotionnels, ou de « lire » des états d'âme complexes[24]. »

— Tony Attwood, Le Syndrome d'Asperger, guide complet

Il est souvent estimée que les difficultés d'empathie des personnes autistes affectent leurs qualités morales. Cependant, d'après la philosophe Sarah Arnaud, les personnes autistes sont généralement pourvues de qualités morales. : « ces particularités [dans le fonctionnement de l'empathie] ne les empêchent en aucun cas de faire partie de la communauté morale. Les personnes autistes peuvent être de rigoureux agents moraux, c’est-à-dire qu’elles présentent une certaine intransigeance et inflexibilité morale »[25].

Notes et références

  1. Vermeulen 2009, p. 62.
  2. a et b (en) E. Hill, S. Berthoz S. et Frith U, « 'Brief report: cognitive processing of own emotions in individuals with autistic spectrum disorder and in their relatives.' », Journal of Autism and Developmental Disorders, vol. 34, no 2,‎ , p. 229–235 (PMID 15162941, DOI 10.1023/B:JADD.0000022613.41399.14, lire en ligne [archive du ])
  3. Taylor, G.J. and Bagby, R.M & Parker, J.D.A. Disorders of Affect Regulation: Alexithymia in Medical and Psychiatric Illness. (1997) Cambridge Uni. Press.
  4. P. E. Sifneos, « The prevalence of 'alexithymic' characteristics in psychosomatic patients », Psychotherapy and Psychosomatics, vol. 22,‎ , p. 255–262 (ISSN 0033-3190, PMID 4770536, lire en ligne, consulté le )
  5. Moriguchi, Y., Decety, J., Ohnishi, T., Maeda, M., Matsuda, H., & Komaki, G. Empathy and judging other's pain: An fMRI study of alexithymia. Cerebral Cortex (2007); Bird, J., Silani, G., Brindley, R., Singer, T., Frith, U., and Frith, C. Alexithymia In Autistic Spectrum Disorders: and fMRI Investigation (2006) : and Bird, G., Silani, G., Brindley, R., Singer, T., Frith, U & C. Alexithymia in Autism Spectrum Disorders: an fMRI Investigation (2006).
  6. Brackett, Rebecca M. Warner et Jennifer S. Bosco, « 'Emotional Intelligence and Relationship Quality Among Couples' », Personal Relationships, vol. 12, no 2,‎ , p. 197–212 (DOI 10.1111/j.1350-4126.2005.00111.x, lire en ligne [archive du ] [PDF])
  7. Yelsma, P., Marrow, S. – 'An Examination of Couples' Difficulties With Emotional Expressiveness and Their Marital Satisfaction' in Journal of Family Communication 3 (2003) p. 41–62 [1]
  8. (en) Geoffrey Bird, Giorgia Silani, Rachel Brindley et Sarah White, « Empathic brain responses in insula are modulated by levels of alexithymia but not autism », Brain, vol. 133,‎ , p. 1515–1525 (ISSN 0006-8950 et 1460-2156, PMID 20371509, PMCID 2859151, DOI 10.1093/brain/awq060, lire en ligne, consulté le )
  9. Dapretto M., Davies M.S., Pfeifer J.H., Scott A.A., Sigman M., Bookheimer S.Y. et Iacoboni M., « Understanding emotions in others: mirror neuron dysfunction in children with autism spectrum disorders », Nature Neuroscience, vol. 9, no 1,‎ , p. 28–31 (PMID 16327784, PMCID 3713227, DOI 10.1038/nn1611)
  10. (en) Lindsay M. Oberman, Edward M. Hubbard, Joseph P. McCleery et Eric L. Altschuler, « EEG evidence for mirror neuron dysfunction in autism spectrum disorders », Brain Research. Cognitive Brain Research, vol. 24,‎ , p. 190–198 (ISSN 0926-6410, PMID 15993757, DOI 10.1016/j.cogbrainres.2005.01.014, lire en ligne, consulté le )
  11. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Shamay-Tsoory
  12. a b et c Simon Baron-Cohen, « Autism: The Empathizing–Systemizing (E-S) Theory », Annals of the New York Academy of Sciences, New York Academy of Sciences, vol. 1156, no The Year in Cognitive Neuroscience 2009,‎ , p. 68–80 (PMID 19338503, DOI 10.1111/j.1749-6632.2009.04467.x, Bibcode 2009NYASA1156...68B, lire en ligne, consulté le )
  13. Baron-Cohen. 'Sex Differences in the Brain: Implications for Explaining Autism' in Science (2005) p.819
  14. Auyeung, B., Baron-Cohen, S., Ashwin, E., et al. (2009). Fetal testosterone and autistic traits. Br. J. Psychol., 100, 1–22.
  15. (en-US) « Testosterone may reduce empathy by reducing brain connectivity », sur PsyPost (consulté le )
  16. (en) « Autism 'affects male and female brains differently' », BBC News,‎ (lire en ligne)
  17. a b et c (en) Kimberley Rogers, Isabel Dziobek, Jason Hassenstab et Oliver T. Wolf, « Who Cares? Revisiting Empathy in Asperger Syndrome », Journal of Autism and Developmental Disorders, vol. 37,‎ , p. 709–715 (ISSN 0162-3257 et 1573-3432, DOI 10.1007/s10803-006-0197-8, lire en ligne, consulté le )
  18. Gillberg, C. L. (1992). The Emanuel Miller Memorial Lecture 1991. Autism and autistic-like conditions: subclasses among disorders of empathy. Journal of Child Psychology and Psychiatry, and Allied Disciplines, 33(5), 813–842.
  19. Roeyers, H., Buysse, A., Ponnet, K., & Pichal, B. (2001). Advancing advanced mind-reading tests: empathic accuracy in adults with a pervasive developmental disorder. Journal of Child Psychology and Psychiatry, and Allied Disciplines, 42(2), 271–278.
  20. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées response
  21. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées zero degrees
  22. 10.1007/s10803-006-0197-8
  23. Phoebe Caldwell, "Letters", London Times, Dec 30 2005
  24. [lire en ligne]
  25. Sarah Arnaud, « Trouble du spectre de l’autisme : Une agentivité morale objective, rigoriste et émotionnelle », BioéthiqueOnline,‎ (lire en ligne).

Annexes

Bibliographie