Édimbourg-des-Sept-Mers
Édimbourg-des-Sept-Mers | |||||
Le village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | Royaume-Uni | ||||
Territoire d'outre-mer | Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Heptathalassoédimbourgeois | ||||
Population | 246 hab. (28 février 2023) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 37° 04′ 05″ sud, 12° 18′ 38″ ouest | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : océan Atlantique
Géolocalisation sur la carte : océan Atlantique
Géolocalisation sur la carte : Subantarctique (océan Atlantique)
Géolocalisation sur la carte : île Tristan da Cunha
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Édimbourg-des-Sept-Mers (en anglais : Edinburgh of the Seven Seas) est l'unique localité de l'île Tristan Da Cunha, qui compte 246 habitants en 2019[1]. Localement, elle est appelée de son nom originel, The Settlement (« la colonie »). Les habitants portent sept noms de famille différents, et descendraient de seulement sept colons[2]. Ses habitants sont appelés Heptathalassoédimbourgeois[3],[4].
Le village est fondé en 1815. Elle est le site d'une garnison jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Ce petit village britannique est renommé en l'honneur d'Alfred, le duc d'Édimbourg lors de son passage dans l'île en 1867 au cours de son tour du monde comme commandant du HMS Galatea[5].
Édimbourg-des-Sept-Mers possède un port, la résidence de l'Administrateur, une église catholique et le bureau de poste. Elle est abandonnée par une grande partie de sa population et en partie détruite lors de l'éruption volcanique de 1961. La population revient en 1963. Cet épisode est raconté par Hervé Bazin dans Les Bienheureux de La Désolation en 1970.
C'est l'habitat permanent le plus isolé de la terre, le plus proche étant Sainte-Hélène, situé à 2419 km[6]. Pour s'y rendre, il est nécessaire de prendre un bateau depuis Le Cap, et d'obtenir l'autorisation des résidents[2].
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Vue générale.
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Évolution de la population de 1821 à 1923.
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Carte de la ville
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Population Update », sur Tristan da Cunha Families (consulté le ).
- (en) Joe Cawthorn, « Edinburgh of the Seven Seas: 'The most remote settlement on the planet' we share a name with », sur edinburghnews.scotsman.com, (consulté le ).
- https://www.gentilix.com/nom/habitants/2980/comment-s-appellent-les-habitants-d-edimbourg-des-sept-mers/
- Voire l'usage qui en est fait par Ouest-France: https://www.ouest-france.fr/vendee-globe/vendee-globe-les-tristanais-dernieres-ames-vivantes-que-vont-croiser-les-skippers-7063329
- Nicholas Courtney, The Queen's Stamps, 2004, (ISBN 0-413-77228-4), pages 28. En 1967, la poste de l'île émet quatre timbres pour le centenaire de cette visite.
- (en) « Tristan da Cunha Edinburgh of the Seven Seas », sur tristandc.com (consulté le ).