Voir la source de École pratique des hautes études

{{Infobox Université
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 | nom                    = École pratique des hautes études
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 | président              = Michel Hochmann (2023)
 | intitulé dirigeant1    = Doyens
 | dirigeant1             = Claudie Doums (SVT)<br />Denis Rousset (SHP)<br />[[Vassa Kontouma]] (SR)
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 | chercheurs             = 40 unités de recherche, [[Unité mixte de recherche|UMR]] [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]], [[Institut national de la santé et de la recherche médicale|Inserm]], [[Institut national de la recherche agronomique|Inra]], [[Muséum national d'histoire naturelle]]
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}}

L{{'}}'''École pratique des hautes études''' (EPHE) est un [[grand établissement]] [[France|français]] d'[[Études supérieures en France|enseignement supérieur]] spécialisé dans les Sciences de la vie et de la terre (SVT), les Sciences historiques, philologiques (SHP) et les Sciences religieuses (SR). Son statut de [[grand établissement]] (de type [[Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel|EPSCP]]) lui permet de procéder à un recrutement sélectif de ses étudiants. 

La mission statutaire de l'EPHE est, dans les champs scientifiques qu'elle couvre, {{citation|le développement de la recherche et la formation par la pratique de la recherche}}<ref name="jo">{{Légifrance|base=JORF|numéro=MENX0500060D|texte=Décret n°2005-1444 du 24 novembre 2005 relatif à l’École pratique des hautes études}} sur [[Légifrance]].</ref>. Elle est un « [[établissement-composante]] » de l'[[Université Paris Sciences et Lettres|université Paris sciences et lettres]] (PSL)<ref>{{Ouvrage|titre=Décret n° 2019-1130 du 5 novembre 2019 portant création de l'Université Paris sciences et lettres (Université PSL) et approbation de ses statuts|éditeur=|date=5 novembre 2019|isbn=|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000039323049&categorieLien=cid|consulté le=2020-04-10}}.</ref>. Elle est également membre fondateur de l'établissement public (EPCA) du [[Campus Condorcet]].

Fondée en [[1868]], l'EPHE est aujourd'hui [[#Sections et instituts|composée]] de trois sections (Sciences de la vie et de la terre, Sciences historiques et philologiques et Sciences religieuses) et de quatre instituts ([[Institut européen en sciences des religions]] (IESR), [[Institut des récifs coralliens du Pacifique]] (IRCP), Institut transdisciplinaire d’étude du vieillissement (ITEV) et [[Institut des langues rares]] (ILARA)).

L'ancienne {{VIe}} section (Sciences économiques et sociales), dirigée par [[Fernand Braudel]], est devenue en 1975 un établissement indépendant, l'[[École des hautes études en sciences sociales]] (EHESS).

Implantée à la Sorbonne depuis sa fondation, l'EPHE, qui relève du [[Ministère de l'Enseignement supérieur (France)|ministère chargé de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation]], est aussi un établissement « hors-murs », dont les activités sont hébergées dans différentes universités et centres de recherche, principalement à Paris, mais aussi sur tout le territoire métropolitain (Montpellier, Perpignan, Bordeaux, Lyon, Dijon, Dinard et Caen) et en Polynésie française (Moorea).

== Histoire de l'EPHE ==
[[Fichier:Victor-duruy-bnf.JPG|vignette|gauche|redresse|[[Victor Duruy]] vers [[1875 en science|1875]].]]
=== Motifs de la création ===
En 1864, [[Ernest Renan]] publie un article dans la ''[[Revue des deux Mondes]]''<ref>{{article|prénom1=Ernest|nom1=Renan|titre=L'instruction supérieure en France : son histoire et son avenir|périodique=La [[Revue des deux Mondes]]|tome=LI|jour=1|mois=mai|année=1864|passage=73-95|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=nAdCAAAAcAAJ&pg=PA73}}.</ref> où il oppose les universités allemandes qui suscitent « le mouvement intellectuel le plus riche, le plus flexible, le plus varié » à l'enseignement supérieur français qui, à l'image de l'enseignement du philosophe [[Victor Cousin]], « est moins celui de la science moderne que celui des rhéteurs du {{sp-|IV|e|ou du|V|e}} » : Renan déplore ainsi que le niveau de l'enseignement philosophique et scientifique français soit rendu médiocre par l'accent porté sur la rhétorique au détriment de la recherche scientifique et de l'érudition<ref name="Nicolas 2009, p.106-107">{{Ouvrage|langue=fr-FR|prénom1=Serge|nom1=Nicolas|titre=Études d'histoire de la psychologie|éditeur=[[Éditions L'Harmattan|L'Harmattan]]|collection=Encyclopédie psychologique|année=2009|lieu=Paris|pages totales=245|passage=106-107|format livre={{unité|22|cm}}|isbn1=2-296-07826-5|isbn2=978-2-296-07826-0|sudoc=132063778|oclc=470736460|bnf=41417317r|présentation en ligne={{Google Livres|wXVqlNb2VZMC}}|consulté le=2021-05-24}}.</ref>.

[[Victor Duruy]] (1811-1894), [[Ministère de l'Éducation nationale (France)|ministre de l'Instruction publique]] de [[Napoléon III]] depuis juin [[1863]]<ref name="Nicolas 2009, p.106-107" />, est sensible aux arguments de [[Ernest Renan|Renan]] ainsi qu'aux idées pédagogiques d'[[Hippolyte Taine]]<ref name="Clark 1973, 42-45">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Terry N.|nom1=Clark|titre=Prophets and Patrons|sous-titre=the French University and the Emergence of the Social Sciences|éditeur=[[Harvard University Press]]|année=1973|passage=42-45|isbn=}}</ref>. Soucieux en outre de la position des universités françaises par rapport à leurs homologues allemandes<ref name="Clark 1973, 42-45" />, il commande à son administration une enquête comparée sur les établissements supérieurs en France, en [[Angleterre]], en Belgique, aux [[Pays-Bas]] et évidemment en Allemagne. Cette ''Statistique de l'enseignement supérieur'', publiée en 1868, liste une importante série de carences et de dysfonctionnements divers, parmi lesquels l'insuffisance de tous les moyens de travail, le trop petit nombre de chaires, le délabrement des bâtiments, l'isolement du corps enseignant, la médiocrité des bibliothèques et l'impécuniosité des chercheurs<ref name="Nicolas 2009, p.106-107" />. De plus, les professeurs les plus renommés de la [[Sorbonne]], de l'[[École normale supérieure (Paris)|École normale supérieure]] ou du [[Collège de France]] doivent se contenter de faire un cours magistral faisant une synthèse des connaissances acquises sur le thème de la chaire qu'ils occupent.

La création de l'EPHE doit beaucoup à des universitaires comme [[Ernest Renan|Renan]], [[Émile Boutmy|Boutmy]], [[Ernest Lavisse|Lavisse]], [[Marcellin Berthelot|Berthelot]] et [[louis Pasteur|Pasteur]] qui combattaient alors pour une réforme de l'enseignement supérieur<ref>{{Article|langue=fr|auteur=George Weisz|titre=Le corps professoral de l'enseignement supérieur et l'idéologie de la réforme universitaire en France, 1860-1885|périodique=[[Revue française de sociologie]]|année=1977|lieu=Paris|pages=201-232|issn=0035-2969|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rfsoc_0035-2969_1977_num_18_2_4930|consulté le=2021-05-24}}.</ref>.

=== Statuts d'origine ===
{{citation|Victor Duruy décide de renouveler l'enseignement universitaire français, non pas de l'intérieur}}, car il sait qu'il va rencontrer une opposition invincible, {{citation|mais plutôt en ajoutant une création périphérique à la vieille Université}}, comme cela avait été fait depuis des siècles avec par exemple la création du [[Collège de France]]. Pour sa création, Victor Duruy ne cachait pas son ambition, il aurait alors annoncé : {{citation|l'École Pratique des Hautes Études est un germe que j'ai déposé dans les murs lézardés de la Vieille [[Sorbonne]] ; en se développant il les fera crouler}}. De fait, il s'agit de promouvoir des enseignements et des manières d'enseigner que l'Université ignore, en s'inspirant des ''[[séminaire (enseignement)|séminaires]]'' à l'allemande. L'EPHE doit être une institution d'érudition et de recherche, chargée d'initier par l'exemple des étudiants à des pratiques (d'où son nom).

L'École pratique appuie sur le rapport « pratique » à la recherche. Dès son origine, elle se consacre à la production et à la transmission de connaissances, en proposant à ses étudiants les séminaires de personnalités issues du monde académique (docteurs et agrégés) et des scientifiques qui travaillent en laboratoire (dans les [[STEM|sciences techniques et expérimentales]] ou dans les sciences humaines et sociales). Les [[Directeur d'études|directeurs d'études]] sont en effet, soit des universitaires, soit des professionnels de la recherche dans des instituts privés et publics. Ce type de recrutement (universitaires / professionnels reconnus dans le champ étudié) qui fait aujourd'hui l'originalité des écoles de commerce et des écoles d'ingénieurs est très ancien pour l'EPHE<ref name="EPHE, à l 1996, pages 11-12">{{Ouvrage|langue=fr-FR|auteur1=[[Jacques Revel]]|auteur2=[[Nathan Wachtel]]|préface=[[Marc Augé]]|directeur1=oui|directeur2=oui|titre=Une école pour les sciences sociales|sous-titre=de la {{VIe}} Section à l'École des hautes études en sciences sociales|champ libre=section de l'EPHE|éditeur=[[éditions du Cerf]]|année=1996|lieu=Paris|pages totales=554|passage=11-12|format livre={{unité|22|cm}}|isbn1=2-7132-1198-0|isbn2=2-204-05268-X|sudoc=003840204|oclc=34888702|bnf=36688283w|présentation en ligne={{Google Livres|03XkAAAAMAAJ}}|consulté le=2021-05-24}}.</ref>.

L'École pratique des hautes études est créée par un décret daté du {{date-|31|juillet|1868}} dont l'article {{1er|dispose}} : {{citation|Il est fondé à Paris, auprès des établissements scientifiques qui relèvent du Ministère de l'Instruction publique, une École pratique des hautes études ayant pour but de placer, à côté de l'enseignement théorique, les exercices qui peuvent le fortifier et l'étendre}}.

L'initiative est conçue comme une entité administrative chargée de dispenser les fonds favorisant la recherche pure et la formation<ref name="Clark 1973, 42-45" />. En 1888, l'EPHE dispose par exemple de {{unité|329600|francs}} provenant du ministère pour la formation et la recherche avancée, auxquels s'ajoute une subvention de {{unité|36000|francs}} de la [[Mairie de Paris|Ville de Paris]] pour les bourses d'études<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Harry W.|nom1=Paul|titre=From Knowledge to Power|éditeur=[[Cambridge University Press]]|année=2003|passage=50|isbn=|sous-titre=The Rise of the Science Empire}}.</ref>.

Il s'agit d'une part de permettre à des savants qui n'ont pas un cursus académique classique avec une [[thèse d'État]]<ref group=Note>Duruy avait vainement essayé d'obtenir une chaire d'enseignement supérieur à l'entomologiste [[Jean-Henri Fabre]].</ref> de donner des enseignements supérieurs de haut niveau, et d'autre part de développer la dimension pratique ou applicable des savoirs universitaires, ainsi que des nouvelles branches de ces savoirs.

Pour permettre de recruter des nouveaux professeurs formant un corps distinct de celui des professeurs d'université, le titre de [[docteur d'État]] n'est pas exigé si l'on recrute des professionnels du champ scientifique étudié (dans la pratique beaucoup sont les enseignants qui ont des doctorats et travaillent comme professionnels dans des instituts de recherche appliquée) ; les enseignants n'ont pas tous le titre de « professeur » mais de « directeur d'Étude »<ref name="Clark 1973, 42-45" />.

Comme au Collège de France, l'intitulé des chaires varie avec l'évolution de la recherche. Ceci permet à l'EPHE de rester à la pointe de la recherche pratique à chaque nouveau recrutement à partir du thème proposé par le candidat élu. Les cours qui changent régulièrement suivant l'avancée même des travaux des directeurs d'étude sont annoncés aux étudiants par une grande affiche<ref name="EPHE, à l 1996, pages 11-12" />.

=== Débuts ===
[[Fichier:La Sorbonne. Bibliothèque des hautes études - salle de travail.jpg|vignette|Bibliothèque des hautes études : salle de travail (actuelle salle Jankélévitch de la bibliothèque de la Sorbonne). ND Phot. Source : [[Bibliothèque de la Sorbonne]].]]
[[Fichier:Grande Galerie du Jardin des Plantes de Paris.jpg|vignette|Le [[Muséum national d'histoire naturelle]] accueille dès l'origine des laboratoires de l'EPHE…]]
[[Fichier:Paris 75005 Rue Saint-Jacques La Sorbonne facade 01c.jpg|vignette|…ainsi que la [[Sorbonne]].]]
L'EPHE comptait initialement (1868) quatre sections :
* Mathématiques ({{Ier}} section), sous la direction de [[Joseph Bertrand]], [[Michel Chasles]] (président de section), [[Charles-Eugène Delaunay]], [[Joseph-Alfred Serret]], et [[Victor Puiseux]]<ref>{{Article|prénom1=Barnabé|nom1=Croizat|titre=Gaston Darboux : naissance d'un mathématicien, genèse d'un professeur, chronique d'un rédacteur|périodique=Thèse de doctorat|éditeur=Université Lille 1 - Sciences et Technologies|date=2016-11|lire en ligne=https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-02005123|consulté le=2022-10-07|pages=399}}</ref> ;
* Physique et chimie ({{IIe}} section), sous la direction d’[[Antoine-Jérôme Balard]], [[Charles Adolphe Wurtz]] et [[Jules Jamin]] ;
* Sciences naturelles et physiologie ({{IIIe}} section), sous la direction de [[Henri Milne Edwards]], [[Joseph Decaisne]] et [[Claude Bernard]], [[Marcellin Berthelot]] (l'un des précurseurs de l'approche systémique en biochimie) ;
* Une quatrième section s'est ajoutée, elle rassemble les Sciences historiques et philologiques et les Sciences Religieuses ({{IVe}} section).

C'est depuis cette époque que la discipline ''histoire'' a en France pour particularité d'être considérée comme une science pratique, et actuellement rangée parmi les sciences sociales<ref name="EPHE, à l 1996, pages 11-12" />.

Une cinquième section, sans numéro, est bientôt ajoutée (1869)<ref group=Note>Décret du 30 janvier 1869.</ref>, pour les :
* Sciences économiques et administratives, celle qui doit traiter de la réflexion sur les affaires publiques et sur les instruments de leurs gestions. Elle n'aura pas d'avenir à cause de la guerre, de la chute du [[Second Empire]], et c'est l'[[École libre des sciences politiques]], créée en 1873, qui en reprendra le programme<ref name="EPHE, à l 1996, pages 11-12" />.

Comme elle est dépourvue de locaux spécifiques, un programme d'agrandissement de la [[Sorbonne]], du [[Muséum national d'histoire naturelle|Muséum]] et de la [[Faculté de médecine de Paris]] est lancé afin de donner de l'espace aux nouveaux laboratoires.

À l'ouverture, {{nobr|400 personnes}} postulent pour les cours libres et 264 sont admis (37 en {{Ire}} section, 75 en {{IIe}}, 94 en {{IIIe}} et 68 en {{IVe}}).

L'école propose à ses débuts {{nobr|42 cours}} puis, dès [[1872]], 60, dont 15 en province. En 1872, il est compté {{nobr|20 laboratoires}} de recherche à Paris et 8 en province, 36 « laboratoires d'enseignement »<ref group=Note>Terme générique utilisé également pour les {{Ire}} et {{IVe}} sections non expérimentales.</ref> à Paris et 5 en province.

=== Évolution ===
En [[1886]], l'EPHE est dotée d'une nouvelle section : Sciences religieuses ({{Ve}} section). En 1947, la section « Sciences économiques et administratives » est recréée avec comme intitulé « Sciences économiques et sociales ({{VIe}} section) »<ref group=Note>Décret du 3 novembre 1947.</ref>, sous la direction de l'historien [[Fernand Braudel]]. Cette section prend par la suite de l'autonomie et finit en 1975 par [[École des hautes études en sciences sociales#Histoire|devenir]] un grand établissement indépendant, l'[[École des hautes études en sciences sociales]].

En 1986, les {{Ire}} et {{IIe}} sections sont supprimées et rattachées soit aux universités, soit au [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]]<ref group=Note>Décret du 14 mars 1986.</ref>.

== Situation actuelle ==
=== Sections et instituts ===
L'EPHE comprend donc actuellement trois sections, quatre instituts et un écomusée :
{{colonnes|taille=35|
* Sciences de la vie et de la terre ;
* Sciences historiques et philologiques ;
* Sciences religieuses ;
* l'[[Institut d’étude des religions et de la laïcité]] (ex-Institut européen en sciences des religions) ;
* l'[[Institut des récifs coralliens du Pacifique]] ;
* l'{{Lien par élément|Q114453709}} (ITEV)<ref>[https://itev.ephe.psl.eu/ Site officiel] de l'Institut transdisciplinaire d'étude du vieillissement.</ref> ;
* l'{{Lien|lang=d|trad=Q99417090|fr=Institut des langues rares}} (ILARA)<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=ESRS2020255A|texte=Arrêté du 5 août 2020 portant création à l’École pratique des hautes études de l'Institut des langues rares}}.</ref> ;
*L'écomusée Te Fare Natura sur l'île de Moorea en Polynésie Française.
}}

=== Participation à un établissement ===
Le {{Date|3 février 2022}}, l'EPHE fonde avec, avec le [[Ministère de l'Enseignement supérieur (France)|Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche]], l'[[Université de Strasbourg]], l'[[Université d'Aix-Marseille]], l'[[Institut national des langues et civilisations orientales|Inalco]] et l'[[École des hautes études en sciences sociales|EHESS]], le [[groupement d'intérêt public]] (GIP) [[Institut français de l’islamologie]]<ref>{{Article|prénom1=Anne|nom1=Mascret|titre=Création d’un "Institut français de l’islamologie", dirigé par Souâd Ayada, avec cinq établissements membres|périodique=[[AEF]]|date=3 février 2022|lire en ligne=https://www.aefinfo.fr/depeche/667141-creation-d-un-institut-francais-de-l-islamologie-dirige-par-souad-ayada-avec-cinq-etablissements-membres|accès url=payant}}</ref>. 

=== Locaux ===
==== Locaux parisiens ====
Depuis {{date-|juillet 2013}}, le siège de l'EPHE, précédemment situé au 46, [[rue de Lille (Paris)|rue de Lille]], est installé aux Patios Saint-Jacques (4-14, [[rue Ferrus]] dans le [[14e arrondissement de Paris|{{14e}} arrondissement de Paris]])<ref>[http://www.ephe.sorbonne.fr/actualites/demenagement-du-siege-de-lecole-pratique-des-hautes-etudes.html ''Déménagement du siège de l'École pratique des hautes études''] sur le site de l'EPHE.</ref>.

La section Sciences de la vie et de la terre est répartie dans l'ensemble des universités accueillant les laboratoires et évidemment des CHU.

Jusqu'en 2010, les sciences humaines étaient uniquement enseignées à la [[Sorbonne]]. En 2011, pour compléter ces locaux devenus trop exigus à la suite d'une restructuration, des salles supplémentaires ont été ouvertes pour les sciences humaines dans le bâtiment ''Le France'' (190-198, [[avenue de France]]). Depuis {{date-|avril 2017}}, ces salles supplémentaires ont été déplacées à la Maison des Sciences de l'Homme, au 54 [[boulevard Raspail]], dans le {{6e arrondissement de Paris}}. Des enseignements ont lieu aussi à la Maison de l'Asie et à l'[[Institut national d'histoire de l'art]].

Depuis 2019, l'EPHE occupe une partie des locaux de la [[Campus Condorcet|Cité des humanités et des sciences sociales]] ([[Campus Condorcet]]). Elle y construit son futur siège qui devrait être opérationnel en 2028<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Alexandre |nom=Rouvrais |titre=Construction du nouveau bâtiment de l'EPHE-PSL au Campus Condorcet : annonce de la présélection des architectes |url=https://www.campus-condorcet.fr/fr/actualites/construction-du-nouveau-batiment-de-lephe-psl-au-campus-condorcet-annonce-de-la-preselection-des-architectes |site=Campus Condorcet |consulté le=2023-11-28}}</ref>.

==== Locaux polynésiens ====
En 2009, le laboratoire déjà installé à [[Moorea]] ([[Polynésie française]]) devient la base de l'Institut des récifs coralliens du Pacifique (IRCP)<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=ESRS0831183A|texte=Arrêté du 21 janvier 2009 portant création à l'École pratique des hautes études de l'Institut des récifs coralliens du Pacifique}} sur [[Légifrance]].</ref>.

=== Différents diplômes délivrés par l'EPHE ===
L'EPHE rassemble {{nobr|260 [[enseignant-chercheur|enseignants-chercheurs]]}} rattachés à des équipes, ainsi qu'une trentaine d'allocataires de recherche. Conçue comme un lieu privilégié d'initiation et de formation à la pratique de la recherche de haut niveau, l'EPHE s'appuie sur un certain nombre d'[[Unité mixte de recherche|Unités mixtes de recherche]] liées à de grands organismes de recherche comme le [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]], l'[[Institut national de la santé et de la recherche médicale|INSERM]] et l'[[Institut national de la recherche agronomique|INRA]]. Les enseignements en [[master (France)|master]] et en [[doctorat (France)|doctorat]] y sont dispensés par des chercheurs. Les cours ou séminaires sont accessibles aux étudiants sélectionnés par l'EPHE et aux auditeurs libres (sans prérequis de formation, de diplôme ou de fonction). À la rentrée 2022, l'EPHE accueillait {{unité|2000|étudiants}} et auditeurs inscrits, dont 42 % d'étudiants étrangers.

==== Diplômes sélectifs : master, doctorat, diplôme de l'EPHE et habilitation à diriger les recherches ====
Les étudiants en master ou en doctorat qui obtiennent un diplôme national de grand établissement de PSL, sont sélectionnés à bac+3, bac+4 et bac+5 sur leur notes, leur projet de recherche et surtout leur expérience professionnelle, parfois sur leur connaissance d'une langue rare ou d'une spécificité qu'ils ne pourront pas valoriser dans un établissement universitaire classique. Ils sont soumis en plus d'une scolarité composée de séminaires de spécialisation (avec pour cette partie un emploi du temps comparable à l'Université mais des séminaires généralement plus poussés qu'à l'Université car proposés par des universitaires et des professionnels de la recherche travaillant dans des centres de recherches, des institutions privés ou publics) à un travail de recherche pratique (c'est-à-dire dans un laboratoire scientifique pour la section des sciences naturelles ou pour les sciences historiques, philologiques et religieuses des travaux d'archéologie sur le terrain, d'apprentissage des langues sur le terrain, d'épigraphie, de traduction et souvent des stages dans des instituts de recherches spécialisées dans la recherche par la pratique, c'est-à-dire en rapport direct avec les documents d'archives, les fouilles et les centres de recherches des civilisations étudiées)<ref>{{Lien archive|langue=fr|auteur=Michel Veuille|url=https://epheneurogeneticsteam.wordpress.com/breve-histoire-de-lephe-et-de-la-section-des-sciences-naturelles/|titre=Brève histoire de l’EPHE et de la section des sciences naturelles|site=[https://epheneurogeneticsteam.wordpress.com/ epheneurogeneticsteam.wordpress.com]|date=4 janvier 2014|horodatage archive=20200614081815}} (consulté le {{date-|24 mai 2021}}).</ref>{{,}}<ref group=Note>De façon générale, ces conditions d'admission et d'étude sont toujours valables de nos jours.</ref>.

Le diplôme de l'EPHE est un [[diplôme d'établissement]] hors système LMD, il propose une équivalence bac+5 à des professionnels ayant une expérience du domaine concerné. Le diplôme est reconnu dans les structures de recherches publiques françaises. Avant 2004, l'établissement permettait à des élèves, sélectionnés sur dossier (la majorité ayant largement entamé leur carrière professionnelle), de suivre des séminaires spécialisés. Depuis 2004, l'EPHE s'est inscrite dans le [[Réforme LMD|système LMD]] : Tout en continuant à délivrer ses diplômes propres, l'EPHE peut attribuer des diplômes universitaires nationaux de deuxième et troisième cycle ([[master (France)|master]] et [[doctorat (France)|doctorat]]), ainsi que l'[[habilitation à diriger des recherches]] (HDR).

L'ensemble des diplômes a été transféré à [[Université de recherche Paris sciences et lettres|Paris Sciences et Lettres]].

==== Statut d'auditeur de l'EPHE (non sélectif) ====
Enfin, les [[auditeur libre|auditeurs libres]] sont toutes les personnes qui souhaitent suivre les séminaires d'un enseignant de l'EPHE mais qui ne sont pas engagées dans un cursus universitaire ou qui ne se sentent pas la capacité d'effectuer les recherches attendues pour valider le séminaire.

=== Domaines d'étude ===
==== Masters en Sciences humaines et sociales ====
Contrairement à l'Université, l'EPHE entend proposer un enseignement de grande spécialisation à des étudiants qui ont déjà préalablement travaillé sur ces sujets en apprenant toutes les ressources théoriques et surtout en ayant les ressources pratiques permettant d'aborder des sujets complexes dont les enjeux sont souvent aigus. L'EPHE propose une formation à la recherche et à la recherche appliquée pour des problématiques complexes. Dans le champ des sciences religieuses, l'EPHE propose tout simplement le seul enseignement menant à un diplôme non pas en théologie mais en sciences des religions et ce dans un établissement public hautement sélectif.

La nature ''pratique,'' c'est-à-dire tout à la fois très pointue dans l'actualisation de connaissances difficiles d'accès (stratégie, interprétations religieuses, histoire et archéologie orientales, langue et grammaire de langues anciennes et rares) et apportant une plus-value ''applicable'' dans des laboratoires et des institutions a fait par exemple d'un des Masters la formation de référence en ''art de la stratégie'' des étudiants de l'[[Collège interarmées de Défense|École de Guerre]] et de très nombreux officiers de [[École spéciale militaire de Saint-Cyr|Saint-Cyr]] car la stratégie y est abordée de manière comparée (Asie, Islam, Europe{{etc}}).

Les Masters en Sciences Humaines et Sociales forment à travers leurs différents parcours un grand nombre d'experts en stratégie comparée en histoire orientale et en sciences des religions qui travaillent dans la diplomatie, l'armée et les centres d'analyse stratégique. L'EPHE peut d'ailleurs se targuer d'être l'une des seules formations en France à proposer des enseignements sur les droits orientaux (asiatiques et islamiques notamment) mais également leur histoire et les philosophies qui permettent de les comprendre.

==== Master en Sciences du vivant ====
Deux parcours, opérés par l’EPHE sont regroupés au sein du cursus IMaGHE ({{langue|en|texte=''Integrative Master for Global Health and Ecology''}}). Ces parcours sont marqués par une forte identité de formation par la recherche. Le parcours Physiopathologie Intégrative (PPI) est dédié à la biologie du vivant, de la  molécule à l'organisme. Le parcours Biodiversité et Environnement (B&E) est dédié à la biologie du vivant, de l'organisme à l'environnement. Globalement, les programmes de ces deux parcours abordent des questions sur les interactions biotiques et abiotiques qui affectent la santé des organismes et des écosystèmes. Ainsi, ces deux parcours forment des scientifiques impliqués dans des projets de recherche physiologique ou environnementale, qu'ils soient appliqués ou académiques. L’organisation du Master 1 aussi bien que du Master 2 permet une implication précoce dans un projet de recherche (ou R & D) par l’adossement de l’apprentissage théorique avec le contexte et la pratique du stage.

=== Liens avec d'autres institutions ===
L'EPHE entretient des échanges avec des universités et institutions de recherche de différentes parties du monde, en priorité dans le cadre de coopérations avec les pays de la Méditerranée et l'Asie.

== Personnalités de l'EPHE ==
{{Catégorie détaillée|Élève de l'École pratique des hautes études|Enseignant à l'École pratique des hautes études}}

=== Membres ===
==== Sciences de la vie et de la terre ====
{{colonnes|taille=25|
<!--- « Ne peuvent figurer que les personnalités notoires ayant déjà une page Wikipédia »--->
* [[Monique Adolphe]] (1932-2022) ;
* [[Jean Chambaz]] (1953-) ;
* [[Francis Eustache]] (1955-).
}}

==== Sciences historiques et philologiques ====
{{colonnes|taille=25|
<!--- « Ne peuvent figurer que les personnalités notoires ayant déjà une page Wikipédia »--->
* [[Michel Antoine]] (1925-2015) ;
* [[Frédéric Barbier (historien)|Frédéric Barbier]] (1952-2023) ;
* [[Pierre Chantraine]] (1899-1974) ;
* [[Anne Chayet]] (1943-2015) ;
* [[Philippe Charlier]] (1977-) ;
* [[Yves Coppens]] (1934- 2022) ;
* [[Hervé Coutau-Bégarie]] (1956-2012) ;
* [[Michel Fleury]] (1923-2002) ;
* [[Lionel Galand]] (1920-2017) ;
* [[Perrine Galand-Hallyn]] (1956-) ;
* [[Claude Hagège]] (1936-) ;
* [[Élisabeth Labrousse]] (1914-2000) ;
* [[Ernest Labrousse]] (1895-1988) ;
* [[Jacques Le Rider]] (1954-) ;
* [[Michel Lejeune (linguiste)|Michel Lejeune]] (1907-2000) ;
* [[André Lemaire]] (1942-) ;
* [[Jean-Michel Leniaud]] (1951-) ;
* [[Georges Le Rider]] (1928-2014) ;
* [[Jean-Pierre Mahé]] (1944-) ;
* [[Pierre Marsone]] (1966-) ;
* [[Joseph Mélèze-Modrzejewski]] (1930-2017) ;
* [[Bruno Neveu]] (1936-2004) ;
* [[Gaston Paris]] (1839-1903) ;
* [[Gilles Pécout]] (1961-) ;
* [[François Queyrel]] (1956-) ;
* [[Michel Roblin]] (1910-1998) ;
* [[Pierre Toubert]] (1932-) ;
* [[Jacques Verger]] (1943-) ;
* [[Pascal Vernus]] (1946-) ;
* [[Jean-Claude Waquet]] (1952-) ;
* [[Emmanuel de Waresquiel]] (1957-).
}}

==== Sciences religieuses ====
{{colonnes|taille=25|
<!--- « Ne peuvent figurer que les personnalités notoires ayant déjà une page Wikipédia »--->
* [[Mohammad Ali Amir-Moezzi]] (1956-) ;
* [[Jean-Robert Armogathe]] (1947-) ;
* [[Jean-Christophe Attias]] (1958-) ;
* [[Jean Baubérot]] (1941-) ;
* [[Hubert Bost]] (1957-) ;
* [[Olivier Boulnois]] (1961-) ;
* [[Esther Benbassa]] (1950-) ;
* [[Katia Buffetrille]] (1948-) ;
* [[Olivier Christin]] (1961-) ;
* [[Oscar Cullmann]] (1902-1999) ;
* [[Régis Debray]] (1940-) ;
* [[Danièle Dehouve]] (1945-) ;
* [[Vincent Delecroix]] (1969-) ;
* [[Antoine Faivre]] (1934-) ;
* [[Lucien Febvre]] (1878-1956) ;
* [[André-Jean Festugière]] (1898-1982) ;
* [[Pierre Hadot]] (1922-2010) ;
* [[Roberte Hamayon]] (1939-) ;
* [[Christian Jambet]] (1949-) ;
* [[Matthew Kapstein]] (1949-) ;
* [[Ernest-Marie Laperrousaz]] (1924-2013) ;
* [[Jacques Le Brun]] (1931-2020) ;
* [[Alain Le Boulluec]] (1941-) ;
* [[Claude Lévi-Strauss]] (1908-2009)<ref group=Note>Le site Internet de l'EHESS mentionne bien qu'il appartenait à la {{Ve}} section, occupant la chaire « Religions comparées des peuples sans écriture ».</ref> ;
* [[Alain de Libera]] (1948-) ;
* [[Marcel Mauss]] (1872-1950) ;
* [[Simon Claude Mimouni]] (1949-) ;
* [[Gérard Nahon]] (1931-2018) ;
* [[Henri-Charles Puech]] (1902-1986) ;
* [[Jean-Noël Robert]] (1949-) ;
* [[Irène Rosier-Catach]] ;
* [[Jean-Paul Willaime]] (1947-) ;
* [[Valentine Zuber]] (1965-).
}}

=== Anciens membres et personnalités associées ===
; {{Ire}}, {{IIe}}, et {{IIIe}} section :
{{colonnes|taille=25|
<!--- « Ne peuvent figurer que les personnalités notoires ayant déjà une page Wikipédia »--->
* [[Antoine-Jérôme Balard]] (1802-1876) ;
* [[Claude Bernard]] (1813-1878) ;
* [[Marcellin Berthelot]] (1827-1907) ;
* [[Ivan Bertrand]] (1893-1965) ;
* [[Édouard Branly]] (1844-1940) ;
* [[Paul Broca]] (1824-1880) ;
* [[Albert Chappellier]] (1873-1949) ;
* [[Jean-Baptiste Charcot]] (1867-1936) ;
* [[Joseph Decaisne]] (1807-1882) ;
* [[Paul Desains]] (1817-1885) ;
* [[Edmond Frémy]] (1814-1894) ;
* [[Bernard Halpern]] (1904-1978) ;
* [[Paul Hautefeuille]] (1836-1902) ;
* [[Jules Jamin]] (1818-1886) ;
* [[Pierre Lecomte du Nouÿ]] (1883-1947) ;
* [[Léon Henri-Martin]] (1864-1936) ;
* [[Henri Milne Edwards]] (1800-1885) ;
* [[Henri Moissan]] (1852-1907), {{petit|[[prix Nobel de chimie]] en [[1906 en science|1906]]}} ;
* [[Lucie Randoin]] (1885-1960) ;
* [[Émile Roux]] (1853-1933) ;
* [[Henri Wallon (1879-1962)|Henri Wallon]] (1879-1962) ;
* [[Charles Adolphe Wurtz]] (1817-1884).
}}

; Sciences historiques et philologiques et Sciences Religieuses :
{{colonnes|taille=25|
* [[Arthur Amiaud]] (1849-1889) ;
* [[Louis Bazin]] (1920-2011) ;
* [[Émile Benveniste]] (1902-1976) ;
* [[André Berthelot]] (1862-1938)<ref group=Note>Directeur d'études à l'EPHE, il en fut aussi directeur adjoint.</ref> ;
* [[Raymond Bloch]] (1914-1997) ;
* [[Bernhard Blumenkranz]] (1913-1989) ;
* [[Jean Bottéro]] (1914-2007) ;
* [[Jacques Boussard (historien)|Jacques Boussard]] (1910-1980) ;
* [[Michel Bréal]] (1832-1915) ;
* [[André Chastagnol]] (1920-1996) ;
* [[Raymond Chevallier]] (1929-2004) ;
* [[Marcel Cohen]] (1884-1974) ;
* [[Jean-Claude Coquet]] (1928-) ;
* [[Henry Corbin]] (1903-1978) ;
* [[Pierre Courcelle]] (1912-1980) ;
* [[Albert Dauzat]] (1877-1955) ;
* [[Jean Delumeau]] (1923-2020) ;
* [[François de Dainville]] (1909-1971) ;
* [[Georges Devereux]] (1908-1985) ;
* [[Louis Duchesne]] (1843-1922) ;
* [[Georges Dumézil]] (1898-1986) ;
* [[Paul-Marie Duval]] (1912-1997) ;
* [[Gustave Fagniez]] (1842-1927) ;
* [[Jean Favier]] (1932-2014) ;
* [[Bernard Frank (orientaliste)|Bernard Frank]] (1927-1996) ;
* [[Étienne Gilson]] (1884-1978) ;
* [[Marcel Granet]] (1884-1940) ;
* [[Albert Grenier]] (1878-1961) ;
* [[Bernard Guenée]] (1927-2010) ;
* [[Joseph Halévy]] (1827-1917) ;
* [[Jean Irigoin]] (1920-2006) ;
* [[Alexandre Kojève]] (1902-1968) ;
* [[Alexandre Koyré]] (1892-1964) ;
* [[Mayer Lambert]] (1863-1930) ;
* [[Gabriel Le Bras]] (1891-1970) ;
* [[Maurice Leenhardt]] (1878-1954) ;
* [[Israël Lévi]] (1856-1939) ;
* [[Sylvain Lévi]] (1863-1935) ;
* [[Éveline Lot-Falck]] (1918-1974) ;
* [[Isidore Loeb]] (1839-1892) ;
* [[Alfred Loisy]] (1857-1940) ;
* [[Jules Marouzeau]] (1878-1964) ;
* [[Gaston Maspero]] (1846-1916) ;
* [[Louis Massignon]] (1883-1962) ;
* [[Jean de Menasce]] (1902-1973) ;
* [[Michel Mollat du Jourdin]] (1911-1996) ;
* [[Gabriel Monod]] (1844-1912) ;
* [[Claude Nicolet]] (1930-2010) ;
* [[Jean-Marie Pesez]] (1929-1998) ;
* [[Yánnis Psycháris]] (1854-1929) ;
* [[Albert Réville (1826-1906)|Albert Réville]] (1826-1906) ;
* [[Maxime Rodinson]] (1915-2004) ;
* [[Germaine Rouillard]] (1888-1946) ;
* [[Ferdinand de Saussure]] (1857-1913) ;
* [[François Secret]] (1911-2003) ;
* [[François Simiand]] (1873-1935) ;
* [[Jules Soury]] (1842-1915) ;
* [[Pierre Teilhard de Chardin]] (1881-1955) ;
* [[Joseph Vendryes]] (1875-1960) ;
* [[Jean-Pierre Vernant]] (1914-2007) ;
* [[Vladimir Vodoff]] (1935-2009)
* [[William Henry Waddington]] (1826-1894) ;
* [[Éric Weil]] (1904-1977).
}}

; Sciences économiques et sociales :
{{Article détaillé|EHESS}}
{{colonnes|taille=25|
* [[Roland Barthes]] (1915-1980) ;
* [[Fernand Braudel]] (1902-1985) ;
* [[Pierre Bourdieu]] (1930-2002) ;
* [[Henri Desroche]] (1914-1994) ;
* [[Jacques Dupâquier]] (1922-2010) ;
* [[Alphonse Dupront]] (1905-1990) ;
* [[David Feuerwerker]] (1912-1980) ;
* [[Lucien Febvre]] (1878-1956) ;
* [[Pierre Francastel]] (1900-1970) ;
* [[Jean Fourastié]] (1907-1990) ;
* [[François Furet]] (1927-1997) ;
* [[Jacques Gernet]] (1921-2018) ;
* [[Maurice Godelier]] (1934-) ;
* [[Marcel Griaule]] (1898-1956) ;
* [[Alfred Métraux]] (1902-1963) ;
* [[André Piatier]] (1914-1991) ;
* [[Germaine Tillion]] (1907-2008) ;
* [[Pierre Vidal-Naquet]] (1930-2006) ;
* {{Lien|langue=es|trad=Salvador Romero Pittari|fr=Salvador Romero Pittari|texte=Salvador Romero Pittari}} (1938-2012).
}}

=== Présidents de l'EPHE ===
{{vide}}
{{colonnes|taille=25|
* 1983-1989 : {{Lien par élément|Q45615342}}
* 1990-1994 : [[Monique Adolphe]]
* 1994-1998 : [[Bruno Neveu]]
* 1998-2002 : [[Jean Baubérot]]
* 2002-2006 : {{Lien par élément|Q45608760}}
* 2006-2011 : [[Jean-Claude Waquet]]
* 2011-2013 : {{Lien par élément|Q45611669}}<ref>[http://www.ephe.sorbonne.fr/actualites/denis-pelletier-elu-president-de-lecole-pratique-des-hautes-etudes.html ''Denis Pelletier élu président de l'École pratique des hautes études''] sur le site de l'EPHE.</ref>
* 2013-2018 : [[Hubert Bost]]<ref>[http://www.ephe.sorbonne.fr/actualites/hubert-bost-directeur-detudes-a-ete-elu-president-de-lecole-pratique-des-hautes-etudes.html ''Hubert Bost, directeur d'études, a été élu président de l'École pratique des hautes études''] sur le site de l'EPHE.</ref>
* 2018-2023: {{Lien par élément|Q50231028}}<ref>[https://www.ephe.fr/actualites/jean-michel-verdier-elu-president-de-l-ecole-pratique-des-hautes-etudes ''Jean-Michel Verdier élu président de l’École Pratique des Hautes Études''], communiqué de presse EPHE, 18 octobre 2018.</ref>
* Depuis octobre 2023: Michel Hochmann 
}}

== Notes et références ==
; Notes :
{{références|taille=30|groupe=Note}}
; Références :
{{références}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:École pratique des hautes études}}
=== Articles connexes ===
* [[Mission française des fouilles de Tanis|Mission française des fouilles de Tanis (MFFT)]]
* [[Centre d'études mongoles et sibériennes]]

=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* {{Bases recherche}}
* {{Officiel}}
* [http://ashp.revues.org/ Annuaire de l'École pratique des hautes études, section des sciences historiques et philologiques] (Revues.org)
* [http://asr.revues.org/ Annuaire de l'École pratique des hautes études, section des sciences religieuses] (Revues.org)
* [http://www.persee.fr/web/ouvrages/home/prescript/fond/ephe Annuaires de l'École pratique des hautes études, collection rétrospective] (Persée)

{{Palette|Université PSL|Établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel}}
{{Portail|grandes écoles|France}}

[[Catégorie:École pratique des hautes études| ]]