Yves Guillou (architecte)

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Yves Guillou
Présentation
Naissance
Plouézec
Décès
Vannes
Nationalité Française
Activités Architecte

Yves Guillou est un architecte DPLG morbihannais, qui exerça en premier lieu la fonction d'ingénieur du Génie rural avant d'installer sa propre agence à Vannes en 1947 qu'il dirigea pendant 50 ans[1]. Créateur prolifique[2], il est considéré comme une des figures bretonnes de l’architecture contemporaine.

Les Archives départementales du Morbihan, en collaboration avec le CAUE (Conseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement du Morbihan), lui dédie une exposition hommage en 2004.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Plouézec (Côtes-d'Armor) en [3] et décédé le [1] (à 89 ans), il reçoit de nombreuses distinctions dont l'équerre d'argent et la grande médaille d'argent de l'académie d'architecture en 1979[4],[5],[3].

Il fait don de ses dossiers et ses plans en léguant son œuvre aux Archives départementales du Morbihan[2],[6].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Yves Guillou a conçu et réalisé près de 1300 bâtiments dans sa carrière, essentiellement dans le Morbihan. On lui doit de nombreuses constructions publiques, comme la mairie de Questembert ou le centre sportif de Kercado à Vannes, des lieux de culte (église de Caudan, chapelle de Kervalh en Brech), des habitations collectives (logements HLM de Ménimur, Cliscouët, etc.), des collèges, bureaux de poste, piscines, locaux d'entreprises, etc. La résidence Lucien-Laroche, bâtie sur la place des Lices de Vannes en 1963, et surnommée la Cocotte par la population, a suscité des réactions contrastées. D'autres constructions ont été bien mieux accueillies, comme le Yacht-Club de Carnac ou l'école de voile de Saint-Pierre-Quiberon[7].

Résidence Lucien Laroche à Vannes

Il a aussi construit un grand nombre de résidences particulières en bord de mer, notamment à Carnac, Arradon, Quiberon et sur tout le littoral du golfe du Morbihan[7].

Son style, mêlant tradition et modernisme, repose sur l'utilisation d'ardoises, y compris pour les façades, par des toits parfois plats, parfois descendant jusqu'au sol, et par des ouvertures et des lucarnes contemporaines[8].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Yves Guillou sur Paris SkyScrapers », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  2. a et b « Yves Guillou a quitté sa maison du Vincin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  3. a et b Sandrine Dziewolski, (saisi le 12/12/2008), « Guillou, Yves (base de donnée et biographie AGORA de l'Institut national d'histoire de l'art », sur agorha.inha.fr, (consulté le )
  4. « Présentation du fonds Yves Guillou aux Archives départementales du Morbihan », sur archives.morbihan.fr (consulté le ).
  5. « Yves Guillou. Les villas à toit plat orphelines »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  6. « Idée de balade ... Yves Guillou, architecte d’une nouvelle Bretagne », sur batiweb.com, (consulté le ).
  7. a et b «Yves Guillou a quitté sa maison du Vincin», Le Télégramme, 18 juillet 2004
  8. «L’architecte Yves Guillou a laissé ses ardoises pour la postérité», Ouest France, 16 avril 2021