Yudit Kiss
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Yudit Kiss née en 1956 à Budapest est une économiste et écrivaine hongroise, installée à Genève.
Biographie[modifier | modifier le code]
Yudith Kiss est née l'année où les chars russes mettent fin à la révolution hongroise[1]. Elle fait des études en économie à l'Université Corvinus de Budapest. Elle obtient un doctorat. Elle mène des recherches en Hongrie, au Mexique et au Royaume-Uni. Au début des années 1990, elle s’installe en Suisse. Elle publie plusieurs ouvrages scientifiques sur l'Europe centrale et l'industrie de l'armement[2].
En 2017, elle publie La lessive et autres histoires de femmes migrantes. Elle met en mots les récits de quinze femmes arrivées à Genève[3].En 2023, elle publie L’été où mon père est mort[4]. Son père est un intellectuel communiste, juif rescapé de la shoah[5]. Elle cherche à comprendre son père dont les convictions politiques sont ébranlées lorsqu'il lit à Genève, chez sa fille, Etre sans destin d’Imre Kertész[6].
Publications[modifier | modifier le code]
- La lessive et autres histoires de femmes migrantes, Lausanne, Éditions d'En bas, , 211 p. (ISBN 978-2-8290-0547-3)
- L'été où mon père est mort, Paris, Éditions de l'Antilope, , 332 p. (ISBN 978-2-37951-118-9)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « L’été où mon père est mort », sur K. Les Juifs, l’Europe, le XXIe siècle, (consulté le )
- « Yudit Kiss », sur Open Democracy
- Joëlle Kuntz, « Des femmes blessées et réparées », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « « L’été où mon père est mort », de Yudit Kiss : chronique d’un parent communiste emmuré », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- « Dans «L’été où mon père est mort», Yudit Kiss dépeint l’aveuglement et l’amour d’un homme fidèle à l’idéologie communiste », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Frédérique Roussel et Virginie Bloch-Lainé, « Viennent de publier: Yudit Kiss, Hannah Lillith Assadi, Sue Hubbard... », sur Libération (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
