Vincent Saurin

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Vincent Saurin
Image illustrative de l’article Vincent Saurin
Vincent Saurin en 1929.
Contexte général
Sport Aviron
Biographie
Nom de naissance Vincent Emmanuel Marcel Seurin
Nationalité sportive Drapeau de la France France
Nationalité France
Naissance
Lieu de naissance Paris 9e (France)
Décès (à 84 ans)
Lieu de décès Paris 16e (France)
Club Société Nautique de Lagny Aviron
Palmarès
Compétition Or Arg. Bro.
Championnats d'Europe 0 1 2

Vincent Saurin, né Vincent Emmanuel Marcel Seurin le à Paris et mort dans cette même ville le , est un rameur français dans la spécialité du skiff.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de William Saurin, épicier qui créé sa marque en 1898 avant de se spécialiser dans les conserves de plats cuisinés, Vincent Saurin pratique comme son père, l'aviron à Lagny-sur-Marne[1],[2]. Il débute à 15 ans et, entraîné par son père, devient champion de France juniors en 1925[2],[3],[4]. Il se révèle et impressionne au cinquantenaire de la Marne en 1926[3]. En bonne santé, l'athlète progresse rapidement et ajoute de l'efficacité à sa technicité[5]. Il se qualifie pour les Jeux olympiques d'été de 1928 à Amsterdam en prenant sa revanche sur Vaucher, qu'il l'a battu l'année précédente aux championnats de France[5]. Aux Jeux olympiques, il élimine le champion d'Europe au deuxième tour avant d'être éliminé par le futur champion olympique Bobby Pearce en quart de finale[2],[6].

En , pour sa première course depuis son retour des Jeux olympiques, Saurin s'impose dans une course organisée par son club, la Société Nautique de Lagny, prenant le commandement dès le début de la course pour s'imposer de deux longueurs[7]. Absent des championnats de France, il n'est pas qualifié pour disputer les Championnats d'Europe d'aviron 1930 à Varsovie en Pologne[8].

Battu par Humphrey Warren (en) dans la Coupe de Paris puis au championnat de la Seine, sa saison 1933 se conclut par de larges défaites, l'élégance de son style manque de fermeté et la domination de l'Anglais est nette[9].

Après le décès de son père en 1937, Vincent Saurin reprend l'affaire familiale avant de la revendre au groupe Lesieur en 1979[1]. Également président de la Société Nautique de Lagny de 1953 à 1988, il décède en [2].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Jeux olympiques
Compétitions internationales
Compétitions nationales
  • Neuf fois champion de France[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Virginie Ballet, « Jean Mineur, William Saurin et Uncle Ben's ont-ils vraiment existé ? », Libération, (consulté le ).
  2. a b c et d Canal Coquelicot, « Retro Jo » [vidéo], Youtube, (consulté le ).
  3. a et b R. Peyronnet de Torres, « La belle tenue de Saurin aux régates du cinquantenaire de la Marne », Le Miroir des Sports, no 850,‎ , p. 190 (lire en ligne).
  4. R. Peyronnet de Torres, « Dans ses eaux territoriales, Saurin réussit à battre Studach et à gagner le 2e championnat de « tête de rivière » à Lagny », Le Miroir des Sports, no 850,‎ (lire en ligne).
  5. a et b R. Peyronnet de Torres, « Aux régates d'Argentueil, les rameurs olympiques ont été désignés », Le Miroir des Sports, no 436,‎ (lire en ligne).
  6. « L'ami des canard » [archive du ], sur olympic.org (consulté le ).
  7. R. Peyronnet de Torres, « Le rameur de skiff Saurin effectue une brillante rentrée en battant Rozier », Le Miroir des Sports, no 489,‎ (lire en ligne).
  8. R. Peyronnet de Torres, « A ses régates, la S.N. Marne fait, pour ainsi dire, cavalier seul », Le Miroir des Sports, no 499,‎ , p. 172 (lire en ligne).
  9. R. Peyronnet de Torres, « Comme à la Coupe de Paris, Saurin est surclassé, au championnat de la Seine, par Warren », Le Miroir des Sports, no 729,‎ , p. 244 (lire en ligne).
  10. Sé.B., « 100 ans, ça se fête », sur leparisien.fr, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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