Variante de la maladie de Creutzfeldt–Jakob

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Variante de la maladie de Creutzfeldt–Jakob
Description de cette image, également commentée ci-après
Biopsie de l’amygdale dans la variante de la MCJ. Immunomarquage des protéines prions.
Causes Prion
Début habituel Moins de 30 ans [1]
Traitement
Diagnostic Biopsie cérébrale[1]
Traitement Soins de soutien[2]
Pronostic ~ 13 mois d’espérance de vie[3]
Spécialité InfectiologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Épidémiologie
Fréquence Moins de 250 cas signalés en 2012[4]
Classification et ressources externes
CIM-10 A81.0 et F02.1Voir et modifier les données sur Wikidata
CIM-9 046.1Voir et modifier les données sur Wikidata

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La variante de la maladie de Creutzfeldt–Jakob est un type de maladie cérébrale appartenant à la famille des encéphalopathies spongiformes transmissibles[4].

Symptômes[modifier | modifier le code]

Les symptômes comprennent des troubles psychiatriques, des changements de comportement et des sensations douloureuses. Le délai entre l'exposition et l'apparition des symptômes n'est pas clair, mais on estime qu'il est de plusieurs années. L'espérance de vie moyenne après l'apparition des symptômes est de 13 mois[1],[3].

Étiologie[modifier | modifier le code]

La maladie est causée par des prions, qui sont des protéines mal repliées. La propagation serait principalement due à la consommation de viande de bœuf infectée par l'encéphalopathie spongiforme bovine[4],[5]. On pense également que l'infection nécessite une susceptibilité génétique spécifique[6],[4]. La propagation peut également se produire via des produits sanguins ou du matériel chirurgical contaminé[7].

Diagnostic[modifier | modifier le code]

Le diagnostic repose sur la biopsie cérébrale mais peut être suspecté sur certains autres critères[1]. Elle est différente de la maladie de Creutzfeldt-Jakob classique, bien que les deux soient dues à des prions[5].

Traitement[modifier | modifier le code]

Le traitement de la vMCJ comprend des soins de soutien[2].

Fréquence[modifier | modifier le code]

En 2012, environ 170 cas de vMCJ ont été enregistrés au Royaume-Uni et 50 cas dans le reste du monde. La maladie est devenue moins fréquente depuis 2000. L'âge typique d'apparition est inférieur à 30 ans. Elle a été identifié pour la première fois en 1996 par l'Unité nationale de surveillance de la MCJ à Édimbourg, en Écosse[4],[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en-US) « Classic CJD versus Variant CJD » [archive du ], sur CDC, (consulté le )
  2. a et b (en-US) « Treatment Variant Creutzfeldt-Jakob Disease » [archive du ], sur CDC, (consulté le )
  3. a et b (en-US) « Clinical and Pathologic Characteristics | Variant Creutzfeldt-Jakob Disease, Classic (CJD) » [archive du ], sur CDC, (consulté le )
  4. a b c d et e (en) JW Ironside, « Variant Creutzfeldt–Jakob disease: an update. », Folia Neuropathologica, vol. 50, no 1,‎ , p. 50–6. (PMID 22505363)
  5. a et b (en-US) « About vCJD » [archive du ], CDC, (consulté le )
  6. (en) Ironside, « Variant Creutzfeldt–Jakob disease », Haemophilia, vol. 16 Suppl 5,‎ , p. 175–80. (PMID 20590878, DOI 10.1111/j.1365-2516.2010.02317.x)
  7. (en) Fred F. Ferri, Ferri's Clinical Advisor 2018 E-Book: 5 Books in 1, Elsevier Health Sciences, (ISBN 9780323529570, lire en ligne [archive du ]), p. 343

Liens externes[modifier | modifier le code]