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Stimulation cérébrale profonde[modifier | modifier le code]

Implantation d'électrodes sur un patient atteint de la maladie de Parkinson.
Implantation d'électrodes sur un patient atteint de la maladie de Parkinson.

La stimulation cérébrale profonde (SCP) est un traitement chirurgical efficace sur les trois symptômes moteur de la maladie de Parkinson : tremblements, raideur et akinésie. Elle a été pratiquée pour la première fois chez l'être humain en 1993 par l'équipe de Alim-Louis Benabid et Pierre Pollak à Grenoble, après des études menées chez le primate non-humain par Abdelhamid Benazzouz à Bordeaux[1]. La SCP est aujourd'hui réalisée sur des patients dans plusieurs hôpitaux français, et à travers le monde. Le centre Clinatec en réalise à l'aide de dispositifs nanométriques élaborés sur place.

L'opération consiste à implanter deux électrodes dans une région cérébrale précise. Généralement, il s'agit du noyau sous-thalamique. Ces régions d'implantation sont déterminées grâce à une IRM préopératoire. Les électrodes sont ensuite reliées à un neurostimulateur. Ce dernier est implanté sous la peau au niveau de la région sous-claviculaire ou abdominale. Le neurostimulateur générera par la suite de faibles impulsions électriques. Ces impulsions vont interrompre le signal émis par le cerveau responsables des symptômes moteur de la maladie. Les mécanismes qui atténuent ainsi ces signaux sont encore mal connus. Cette information devrait demander une certaine prudence dans l'utilisation de la SCP.

La stimulation cérébrale profonde (SCP) permet d'obtenir les mêmes résultats que les traitements médicamenteux (L-DOPA), les effets secondaires en moins. Ainsi, il est possible dans la plupart des cas d'alléger le traitement médicamenteux des patients, jusqu'à une diminution des doses de 50 %. Cependant, les deux options thérapeutiques sont complémentaires. Le traitement chirurgical n'est, en aucun cas, une alternative au traitement médicamenteux.

La SCP nécessitant des opérations chirurgicales, elle présente les mêmes risques que toute autre chirurgie. Ces risques sont principalement de nature hémorragique et infectieuse. De plus, le fait que le dispositif implanté traverse des parties du cerveau peut potentiellement engendrer des complications neurologiques. Cependant, la mortalité chirurgicale, difficile à évaluer, est très faible.

La SCP nécessite une intervention lourde, c'est pourquoi les candidats à l'opération doivent répondre à des critères bien précis. Le patient doit développer la maladie depuis au moins 5 ans et ne présenter ni trouble cognitif sévère, ni troubles psychiatriques. Une bonne sensibilité à la L-DOPA est un critère essentiel de sélection, car elle est prédictive de l'efficacité de la SCP. Enfin, l'âge en soi n'est pas un critère discriminant, mais certaines maladies dont la fréquence augmente avec l'âge le sont. Les patients aptes à subir l'opération ne représentent que 10 % de la population malade. En France, les critères pour être éligible à une stimulation électrique profonde sont ne pas présenter de troubles cognitifs, avoir de moins de 70 ans et présenter les signes caractéristiques susceptibles d'être amélioré par la stimulation électrique profonde[2].



Voie sérotoninergique[modifier | modifier le code]

La maladie de Parkinson implique la dégénérescence de la voie dopaminergique ainsi que de multiples voies non dopaminergiques telles que la voie sérotoninergique[3].

Voie cholinergique[modifier | modifier le code]

La plupart des systèmes cholinergiques, muscariniques et nicotiniques sont affectés par la maladie de Parkinson[4]. Les médicaments anticholinergiques ont été les premiers utilisés en maladie de Parkinson, mais avec une efficacité limitée.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Benazzouz A, Gross C, Féger J, Boraud T, Bioulac B. « Reversal of rigidity and improvement in motor performance by subthalamic high-frequency stimulation in MPTP-treated monkeys » Eur J Neurosci. 1993;5(4):382-9. PMID 8261116
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :3
  3. (en) Politis M. et Niccolini F., « Serotonin in Parkinson's disease », Behavioural Brain Research, vol. 277,‎ , p. 136-145 (ISSN 0166-4328, DOI 10.1016/j.bbr.2014.07.037, lire en ligne)
  4. Claire Delaville, Philippe De Deurwaerdère et Abdelhamid Benazzouz, « Noradrenaline and Parkinson's disease », Frontiers in Systems Neuroscience, vol. 5,‎ , p. 31 (ISSN 1662-5137, PMID 21647359, PMCID 3103977, DOI 10.3389/fnsys.2011.00031, lire en ligne, consulté le )