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Utilisateur:Virg.42/Brouillon

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Bonjour, je souhaite alimenter la page wikipédia des cyclines. Pour cela, j'ai ajouté des paragraphes dans la partie introductive, surtout le mode d'action ainsi que les indications. J'ai juste ajouté un détail dans la partie effets indésirables.

Partie introductive :[modifier | modifier le code]

Les cyclines ou tétracyclines constituent une famille d'antibiotiques à large spectre. Ils sont isolés de bactéries du genre Streptomyces, notamment Streptomyces aureofaciens pour la chlortétracycline, tandis que les autres cyclines sont des produits hémisynthétiques.[1]

Ces molécules ont pour caractéristique commune de posséder quatre cycles accolés, d'où leur nom.[2] En plus de cette structure commune, les tétracyclines différent par leurs substituants (méthyle, hydroxyle ou encore la présence d’un chlore) affectant les propriétés physicochimiques telles que la liaison aux protéines plasmatiques.[1]

Les antibiotiques de la classe des tétracyclines ont été découverts dans les années 1940 et possédaient initialement un spectre d’activité large, notamment sur les bactéries à Gram positif, à Gram négatif, des micro-organismes intracellulaires (Chlamydia, Mycoplasma…) ainsi que des parasites protozoaires.[2]

Ces molécules sont bactériostatiques à courte durée d’action.

Mode d'action :[modifier | modifier le code]

Les antibiotiques de la famille des cyclines sont des inhibiteurs de la traduction des protéines. Ils se lient de manière réversible à la sous-unité 30S du ribosome de la bactérie où se situe le centre de décodage de l'ARN messager.[3] Cette liaison empêche la fixation de l’aminoacyl-ARNt sur le site A du ribosome ce qui conduit à un arrêt de l’élongation de la chaine peptidique. Dans une moindre mesure, ils peuvent également se lier à la sous-unité 50S du ribosome bactérien pouvant altérer la membrane cytoplasmique et ainsi entraîner la perte de composants cellulaires vers l’extérieur de la bactérie.[4]


Les bactéries disposent d’un système permettant aux tétracyclines de rentrer à l’intérieur de la cellule, ce qui n’est pas le cas des cellules eucaryotes, c’est pourquoi les cellules humaines ne sont pas sensibles à l’effet inhibiteur des tétracyclines.[1] En effet, chez les bactéries à Gram négatif, les tétracyclines traversent la membrane externe via des porines OmpF et OmpC en se complexant à un ion Mg2+. Ce complexe se dissocie pour laisser la tétracycline traverser par diffusion passive la membrane interne.[5] Chez les bactéries à Gram positif, les tétracyclines peuvent diffuser de manière passive ou active.

Indications :[modifier | modifier le code]

Paragraphe initial :

Les tétracyclines sont actives contre les bactéries à Gram négatif et positif, les tréponèmes, les Borrelia, les rickettsies, divers anaérobies, Mycoplasma pneumoniae et les chlamydiae. Les degrés de résistance sont variables suivant les espèces. De nombreux streptocoques étant résistants, les tétracyclines ne sont pas indiquées dans les angines (streptocoques bêtahémolytiques du groupe A) ainsi que les pneumonies pour lesquelles on suspecte un pneumocoque (Streptococcus pneumoniae). Les tétracyclines sont parfois indiquées dans la tuberculose et le paludisme.


Paragraphe modifié et alimenté :

Les tétracyclines sont utilisées dans le traitement des infections des voies respiratoires, urinaires et pour les infections de l’intestin. Elles restent le traitement de choix pour les infections causées par les rickettsies (typhus), la brucellose et les infections à spirochètes telles que la maladie de Lyme et enfin la syphilis.[2]

Elles peuvent également être utilisé dans le traitement des infections causées par les chlamydiae (trachome, psittacose, salpingite, urétrite) même si elles n’en sont pas le traitement de référence en raison de l’apparition de résistance.[6]

Les tétracyclines sont également utilisées pour le traitement et la prophylaxie du paludisme.

La doxycycline est utilisée pour traiter l’acné inflammatoire à Propionibacerium acnes.[7] Elle est également utilisé pour le traitement de l'infection par Bacillus anthracis et est efficace contre Yersinia pestis, l'agent infectieux de la peste.

D’autre part, la tigécycline, étant moins sensible aux phénomènes de résistance, peut être encore prescrite pour traiter des infections intra-abdominales compliquées ainsi que des infections de la peau et des tissus mous.[8]

Enfin, les degrés de résistance sont variables suivant les espèces. De nombreux streptocoques étant résistants, les tétracyclines ne sont pas indiquées dans les angines (streptocoques bêtahémolytiques du groupe A) ainsi que les pneumonies pour lesquelles on suspecte un pneumocoque (Streptococcus pneumoniae).

Effets indésirables :[modifier | modifier le code]

Alimentation du paragraphe avec ajout d'une référence (ce qui est en gras) :

Les cyclines sont des molécules colorées, souvent de couleur jaune et qui peuvent engendrer un effet de photosensibilisation. Elles sont capables de passer la barrière placentaire et sont donc contre-indiquées chez la femme enceinte mais aussi chez la femme allaitante et chez l'enfant de moins de 8 ans, car elles peuvent causer l'apparition de taches jaunes sur les dents avec hypoplasie de l’émail dentaire par chélation du calcium. De plus, le fait de se complexer à des ions fait que leur absorption digestive peut être altérée si elles sont administrées en même temps que des ions divalents (Ca2+, Mg2+, Fe2+…).[9] Les cyclines sont aussi contre-indiquées dans l'usage avec de l'isotrétinoïne, pouvant provoquer parfois une hypertension intracrânienne.

  1. a b et c (en) « Tetracycline | antibiotic group | Britannica », sur www.britannica.com (consulté le )
  2. a b et c (en) Ian Chopra et Marilyn Roberts, « Tetracycline Antibiotics: Mode of Action, Applications, Molecular Biology, and Epidemiology of Bacterial Resistance », Microbiology and Molecular Biology Reviews, vol. 65, no 2,‎ , p. 232–260 (ISSN 1092-2172 et 1098-5557, PMID 11381101, PMCID PMC99026, DOI 10.1128/MMBR.65.2.232-260.2001, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Daniel N. Wilson, « Ribosome-targeting antibiotics and mechanisms of bacterial resistance », Nature Reviews Microbiology, vol. 12, no 1,‎ , p. 35–48 (ISSN 1740-1526 et 1740-1534, DOI 10.1038/nrmicro3155, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Aura Rusu et Emanuela Lorena Buta, « The Development of Third-Generation Tetracycline Antibiotics and New Perspectives », Pharmaceutics, vol. 13, no 12,‎ , p. 2085 (ISSN 1999-4923, PMID 34959366, PMCID PMC8707899, DOI 10.3390/pharmaceutics13122085, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Ditlev E. Brodersen, William M. Clemons, Andrew P. Carter et Robert J. Morgan-Warren, « The Structural Basis for the Action of the Antibiotics Tetracycline, Pactamycin, and Hygromycin B on the 30S Ribosomal Subunit », Cell, vol. 103, no 7,‎ , p. 1143–1154 (DOI 10.1016/S0092-8674(00)00216-6, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Barry Sloan et Noah Scheinfeld, « The use and safety of doxycycline hyclate and other second-generation tetracyclines », Expert Opinion on Drug Safety, vol. 7, no 5,‎ , p. 571–577 (ISSN 1474-0338 et 1744-764X, DOI 10.1517/14740338.7.5.571, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) T. Simonart, M. Dramaix et V. De Maertelaer, « Efficacy of tetracyclines in the treatment of acne vulgaris: a review », British Journal of Dermatology, vol. 0, no 0,‎ , p. 071106220718013–??? (ISSN 0007-0963 et 1365-2133, DOI 10.1111/j.1365-2133.2007.08286.x, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) Nickie D. Greer, « Tigecycline (Tygacil): The First in the Glycylcycline Class of Antibiotics », Baylor University Medical Center Proceedings, vol. 19, no 2,‎ , p. 155–161 (ISSN 0899-8280 et 1525-3252, PMID 16609746, PMCID PMC1426172, DOI 10.1080/08998280.2006.11928154, lire en ligne, consulté le )
  9. Jacques Buxeraud et Sébastien Faure, « Les cyclines », Actualités Pharmaceutiques, vol. 61, no 614,‎ , p. 25–28 (DOI 10.1016/j.actpha.2021.12.037, lire en ligne, consulté le )