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Utilisateur:Tiben01/brouillon/Programme Regional Conjoint de Développement du Sahel (2021-2026)

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Programme Regional Conjoint de Développement du Sahel (2021-2026) 14° 45' 52.215" N 17° 21' 57.703" W

Le Sahel, qui signifie « rivage » en arabe, est une vaste zone qui s’étend sur 6 000 kilomètres entre l’Afrique orientale et occidentale. Cette zone recouvre de nombreux territoires géographiques et agroécologiques, englobe 12 pays .

La stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS) couvre 10 pays (Sénégal, Gambie, Mauritanie, Guinée, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad, Cameroun et Nigéria). Les populations de la région font face à de nombreuses difficultés. Les changements climatiques menacent de compromettre davantage les terres, la végétation, les ressources en eau et les systèmes alimentaires sous l’effet de l’incidence accrue des sécheresses, de la désertification et des inondations, et du raccourcissement prévu de la saison des pluies.

L’initiative de la CEDEAO, du G5 Sahel et de l'UNISS traduit la volonté politique et l’union de ses États membres ainsi que des Nations Unies face aux défis de développement durable au Sahel, tels que le changement climatique, les conflits, l'insécurité et depuis 2020, la pandémie du COVID-19 qui est venue aggraver une situation déjà difficile pour les populations.

Le caractère régional du SD3C Programme conjoint Sahel en réponse aux défis Covid-19, conflits et changement climatique, se justifie par les problématiques communes et transfrontalières des 6 pays sahéliens concernés. Le programme vise à consolider les moyens d’existence des petits producteurs, en particulier les femmes et les jeunes vivant dans les zones transfrontalières de la région. Le groupe-cible est estimé à 123 000 ménages ruraux soit 854750 personnes, dont 427 375 femmes (50%) et 341 900 jeunes (40%).

Contexte

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L’initiative conjointe Sahel est un modèle de coopération sud-sud traduisant la volonté politique et l’union des Etats membres face aux défis de développement durable au Sahel. Ces défis exposent une population de plus de 90 millions d’habitants à l’insécurité alimentaire, à des épisodes fréquents de conflits et de crises qui (i) affaiblissent les moyens d’existence en particulier au sein des exploitations familiales et des catégories socioprofessionnelles à faibles revenus ; (ii) menacent la souveraineté et la stabilité des Etats ; et (iii) fragilisent la paix sociale sans laquelle les processus d’investissement et de création de richesse sont compromis. Dans un contexte sahélien où les effets du changement climatique sont durement ressentis, l’avènement du COVID-19 vient ralentir la productivité dans tous les systèmes de production et leur contribution à l’économie, à la croissance et à l’amélioration des conditions de vie.[1]

Le SD3C, Programme conjoint Sahel en réponse aux défis Covid-19, conflits et changement climatique est porté par le G5 Sahel, ses cinq pays membres et le Sénégal. Il a été conçu en partenariat avec les trois agences onusiennes de Rome (FAO - FIDA - PAM) dédiées a l'alimentation et l'agriculture, qui interviennent dans son financement et dans sa mise en œuvre. Le programme contribue à la mise en œuvre de la stratégie du G5 Sahel pour le développement et la sécurité (SDS) en s’inscrivant dans l'axe "Résilience et développement humain" du programme d'investissement prioritaire (PIP) de l’institution régionale.

Objectifs

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  1. Le programme met en œuvre depuis 2021 trois composantes[2] :
    1. Augmentation de la productivité et de la production agrosylvopastorales et halieutiques par des pratiques et technologies agricoles résilientes au climat.
    2. Intégration économique par des interventions visant le renforcement des marchés transfrontaliers et la sécurisation des transactions aux frontières.
    3. Dialogue politique, coordination et gestion intégrés dans le dispositif de coordination du G5 Sahel. La stratégie est pensée pour relever les défis d’urgence, de développement et de paix suivant une démarche d’intervention rapide basée sur la mise à l’échelle des solutions et approches déjà éprouvées et capitalisées dans le contexte du G5 Sahel par la FAO (L'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture), le FIDA (Fonds International de Développement Agricole), le PAM (Programme Alimentaire Mondiale) et leurs partenaires locaux. Le programme est prévu pour une période de 6 ans, divisée en deux phases de 3 ans. Son coût total sur 6 ans s'élève à 180,4 millions d’USD.

Financement

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Le projet principalement financé par le FIDA est issu de la collaboration entre différents acteurs nationaux et internationaux du développement et atteint un financement de USD 200 millions sur 6 ans. Il est progressivement rejoint par des bailleurs bilateraux (Pays Bas, Danemark, Italie) et le fonds vert climat (FVC / GCF).

Exemples de résultats

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Améliorer les opportunités économiques et les moyens de subsistance des producteurs ruraux

  1. Capacité de production et marchés transfrontaliers
  2. Cohésion sociale et consolidation de la paix
  3. Système alimentaire durable

A terme, 75% des bénéficiaires déclareront une amélioration de leurs moyens d’existence, 80% parmi eux adopteront des pratiques et technologies écologiquement durables et résilientes au changement climatique tandis que les échanges commerciaux aux niveaux national et régional augmenteront de l’ordre de 10%. Le projet traitera des problemes discriminatoires de genre. A terme, il est souhaité que 75% des femmes bénéficiaires déclareront une amélioration de leur autonomisation.

Le programme impactera également les capacités institutionnelles du G5 Sahel en matière de dialogue politique et social inclusif en faveur de la paix et de la sécurité avec l’implication active des organisations de producteurs dans un rôle de premier plan concernant : (i) la prévention et la gestion des conflits entre agriculteurs et éleveurs dans les couloirs de transhumance ; (ii) l’identification et la gestion des infrastructures économiques transfrontalières ; (iii) la promotion des bonnes pratiques/mesures préventives contre le COVID-19 et les infections à forte propension endémique4 ; (iv) la mise en oeuvre des mesures douanières visant à promouvoir la consommation des produits locaux. Enfin, la mise en oeuvre du programme contribuera à développer et promouvoir l’utilisation des services financiers digitaux dans l’objectif de sécuriser les transactions aux frontières.[3]

Sources

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Toutes les informations présentes dans cet article sont tirées du site officiel du Sd3C.

  1. ↑ Rapport de pré-évaluation (2020).[4],[5]
  2. ↑ Site internet du programme [archive][6]

Notes et références

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  1. ↑ APO Group-Africa Newsroom et World Food Programme (WFP), « Lancement du programme régional conjoint sahel en réponse aux défis covid-19, conflits et changement climatique (SD3C) », sur www.africa-newsroom.com (consulté le )
  2. ↑ (en-US) « Joint Sahel programme in response to the challenges of COVID-19, conflicts and climate change (SD3C) », sur IFAD (consulté le )
  3. ↑ « Programme Conjoint Sahel », sur sites.google.com (consulté le )
  4. ↑ (en-US) « Joint Programme for the Sahel in Response to the Challenges of COVID-19, Conflict and Climate Change », sur IFAD (consulté le )
  5. ↑ (en-US) « Joint Sahel programme in response to the challenges of COVID-19, conflicts and climate change (SD3C) », sur IFAD (consulté le )
  6. ↑ « Programme Conjoint Sahel - 🌤️ Programme SD3C », sur sites.google.com (consulté le )


Liens externes

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