Aller au contenu

Utilisateur:Shenmue5/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les facteurs[modifier | modifier le code]

Les expériences de la nature peuvent se traduire par des chocs historiques notamment liés à la perte de biodiversité et plusieurs exemples les illustrent, notamment la disparition d’animaux présent autrefois en Europe, notamment le Loup Gris (Canis lupus). En raison de la chasse intensive et la destruction de son habitat naturel au début du 20ème siècle, ce dernier a été exterminé de son Aire de répartition.

Au bord de l'océan Atlantique, c'est L'Ours blanc qui est en voie de disparition. L'espèce est considéré comme vulnérable en raison du réchauffement climatique et du bouleversement de son habitat.[1]

Sur le territoire français, de nombreux Oiseaux nicheurs sont menacés de disparition, soit 32 %.Ces pertes de biodiversités sont dues à des facteurs historiques qui relèvent de l’urbanisation et de l’industrialisation lors du début de l’ère industrielle vers 1500. Ces derniers ont menés à une transformation des paysages naturels en des espaces industriel et urbains.

Urbanisation[modifier | modifier le code]

L'urbanisation est un des facteurs clés concernant l'amnésie écologique en raison de sa contribution aux transformations des zones naturels en espaces artificiels. L'artificialisation des lieux naturels réduit la biodiversité et réduit également l'opportunité aux populations urbaines d'avoir un échange avec la nature.[1]

Il existe plusieurs exemples concrets qui illustrent ces modifications ; comme le fait de pouvoir traverser des nuages d'insectes en voiture qui aujourd'hui, est considéré comme étant une expérience devenue rare.[2]

Les nouvelles générations ignorent qu’avant ces zones d’industrialisations et d’urbanisations se trouvait des espaces naturelles. C’est par exemple le cas de la ZAC des Tulipes en Gonesse, qui autrefois était habitées de multitudes de tulipes avant d'être remplacé par des bureaux et de bâtiments de logistiques.[2]

Il en est de même dans les territoires autrefois dédiés à l'agriculture pour la culture de rose à Fontenay-aux-Roses, de pêches à Montreuil et d'ananas dans les serre du château de Choisy-le Roi. Ils ont été progressivement urbanisés au cours des siècles passés. Cette urbanisation rapide a entraîné la disparition de vastes étendues de terres agricoles et naturelles. En conséquence, les habitants ont perdu la mémoire collective de ces paysages ruraux et de l'activité agricole qui y était associée[3].

Industrialisation[modifier | modifier le code]

L'industrialisation rapide au XIXe siècle a entraîné un changement sur les espaces naturels, caractérisé par les tailles élevés de firmes les productions en masse, le développement des réseaux et des technologies[4].Elle renforce cette vision en transformant la nature a l'avantage du développement économique emmenant ainsi à la dégradation de l'environnement. C’est dans la zone industrialo-portuaire de Marseille que témoigne l’amnésie écologique. Autrefois, un littoral méditerranéen couvrait les zones humides mais aussi des pinèdes, des calanques et une richesse de biodiversité terrestre et marine.[5]

Chaque nouvelle génération se voit appauvri par l’urbanisation et l'industrialisation, prenant ainsi cela comme une norme et ignorant l’antérieure de la nature. On appelle ceci "Shifting Baseline"[6] (le syndrome de la référence changeante), expliqué par D.Pauly.

Perception occidentale de la nature[modifier | modifier le code]

Les sociétés occidentales sont influencées par l’idée de dominer la nature pour le profit de l'humanité, voyant la nature comment étant une ressource a exploiter. Mais également entraînées par l’évolution technologique, et par la croissance [3]. La nature est perçue comme étant une ressource économique, avec la croissance du capitalisme, c'est en premier lieu la garantie de l'exploitation du développement économique sans prêter attention à la préservation de l'éco système.[7]

L’écart de communication entre les générations[modifier | modifier le code]

Dans le domaine de l'ethnobotanique, qui porte sur l'évolution des données sur les ressources végétales ou la végétation[8], il peut y avoir une perte de savoir et de compétences accolé aux pratiques traditionnelles. En effet ; le fait que les pratiques liées a ces plantes soient transmises de génération en génération ainsi que les nouvelles conditions environnementales, peut entraîner une perte de connaissances et de compétences aux plantes.[9]

Cette rupture de savoirs peut entraîner une déconnexion avec la perception que nous avons avec la nature et ainsi une perte de connaissance de l’état antérieur de l’environnement.

  1. « Ours blanc », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  2. Reporterre, « L'amnésie environnementale, clé ignorée de la destruction du monde », sur Reporterre, le média de l'écologie - Indépendant et en accès libre (consulté le )
  3. Reporterre, « L'amnésie environnementale, clé ignorée de la destruction du monde », sur Reporterre, le média de l'écologie - Indépendant et en accès libre (consulté le )
  4. Jacques Brasseul, « Chapitre 4 - L’industrialisation dans le monde au xixe siècle », dans Petite histoire des faits économiques et sociaux, vol. 3e éd., Armand Colin, coll. « Collection U », , 121–163 p. (ISBN 978-2-200-28508-1, lire en ligne)
  5. Reporterre, « L'amnésie environnementale, clé ignorée de la destruction du monde », sur Reporterre, le média de l'écologie - Indépendant et en accès libre (consulté le )
  6. (en) « Shifting baseline », dans Wikipedia, (lire en ligne)
  7. Andrew Feenberg, « L'anthropologie et la question de la Nature. Réflexions sur L'Écologie des autres, de Philippe Descola », Revue du MAUSS, vol. 42, no 2,‎ , p. 105–118 (ISSN 1247-4819, DOI 10.3917/rdm.042.0105, lire en ligne, consulté le )
  8. Natalia Hanazaki, Dannieli Firme Herbst, Mel Simionato Marques et Ina Vandebroek, « Evidence of the shifting baseline syndrome in ethnobotanical research », Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine, vol. 9, no 1,‎ , p. 75 (ISSN 1746-4269, PMID 24229063, PMCID PMC3842669, DOI 10.1186/1746-4269-9-75, lire en ligne, consulté le )
  9. Natalia Hanazaki, Dannieli Firme Herbst, Mel Simionato Marques et Ina Vandebroek, « Evidence of the shifting baseline syndrome in ethnobotanical research », Journal of Ethnobiology and Ethnomedicine, vol. 9, no 1,‎ , p. 75 (ISSN 1746-4269, PMID 24229063, PMCID PMC3842669, DOI 10.1186/1746-4269-9-75, lire en ligne, consulté le )