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Utilisateur:Serge Ottaviani/Verreries de Fresnes

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La verrerie de Fresnes est autorisée par lettre patente royale en mars 1717 à Pierre Desandrouin-Desnoëlles [1] ,[2] pour une installation à Fresnes-sur-Escaut dans le département du Nord

Contexte[modifier | modifier le code]

Un peu d'histoire[modifier | modifier le code]

Les Desandrouins[modifier | modifier le code]

Les maîtres-verriers ont un métier; qui pour conserver les secrets de la fabrication du verre; se transmet par filiation. Les mariages se font également entre familles de la même corporation c'est ainsi que Marie de Condé (1656-1741) fille de Jean de Condé et de Marie de Colnet épouse Gédéon des Androuins. Ils ont droit à la particule et à certains priviléges.

Pierre Desandrouin-Desnoëlles né à Lodelinsart en 1686 et décède à Hardinghem29/5/1764). Il est le fils de Gédéon Desandrouin; Maître verrier et frère de Jean-Jacques Desandrouin

Pierre Desandrouin-Desnoëlles, à la mort de François-Joseph Desandrouin, seigneur de Longbois, lui succède aux mines et verreries d'Hardinghem. Il avait épousé à Fresnes Mle Carondelet de Noyelles en 1732, sans enfants il légua ses propriétés à son neveu François-Joseph-Théodore Desandrouin, fils de Jean-Jacques Desandrouin [3].


La verrerie d'Hardinghen à été établie, par arrêt du Conseil d’État, en date du 1er février 1720 et accordé à François-Joseph Desandrouins et a son frère Antoine ensuite (vers 1723.)

Ici aussi la verrerie est créée par leur père a tous, Gédéon Desandrouin et Jean-Jacques Desandrouin leur frère ainé entre 1717 & 1719 (probablement lors de l'interdiction de rentré au pays des deux Desandrouins suite au meurtre du Mayeur Lalieu à Lodelinsart en 1717).

Après 1731 un autre Desandrouins, Jean-Pierre en avait pris la succession. D’autres suivront par la suite. Il est celui qui fera construire le château de la Verrerie (ne pas le confondre avec celui de 1770 actuel maison de retraite.

Au décès de Jean-Jacques survenu en 1761 et de Jean-Pierre, 1766, la verrerie revient à François-Joseph-Théodore Desandrouin (un neveu de François-Joseph et fils de Jean-Jacques, âgé de 26 ans). Il cédera une grosse part de tout ses avoir, aux enfants (au moins deux) qu’il eu avec madame Cazin.


La verrerie de Rety date de 1784 et opérationnel en 1785.Il en reste un petit morceau et quelque bâtiment devenu une chapelle, vu en 2009. François Joseph Théodore, fera aussi construire le château de Boulogne connu sous le nom de château impérial 1777-82 et celui de la trésorerie disparu en 2006.Il dispose d'un autre château à Ardes ou Andres.

Jean-Marie Stanislas Desandrouins est le 1er fils du deuxième lit de Jean-Jacques Desandrouin. Il n'aura aucun enfant légitime connu de ses deux mariages. Deux filles issues d’une relation extra conjugal avec Angélique de Hannetaire, mais il n'en fut jamais l'époux.

A la mort du marquis Jean-Marie Stanislas Désandrouins (1738-1821) la verrerie est reprise par Renard pour le fils de sa seconde épouse Emile Saugrain[1]

Une ordonnance royale n°6564 du 2 mai 1827 donne l' autorisation à Emile Moreau-Saugrain d' ajouter deux nouveaux fours a sa verrerie de Fresnes[4],[5]

Léon Louis Renard député de 1876 à 1881 .et de 1885 à 1889, né à Valenciennes (Nord) le 16 mars 1836, fils d'un agent général des mines d'Anzin et beau-frère de M. Levert, ancien député du Pas-de-Calais, sortit le 1er de l'Ecole centrale en 1857 comme ingénieur chimiste, et fut appelé à diriger la verrerie de Fresnes, à laquelle il donna une extension considérable. Il est l'inventeur breveté d'un procédé de préservation du verre contre l'irisation atmosphérique. président du syndicat des maîtres-verriers du nord de la France[6]

La verrerie de Fresnes sera exposé à l' exposition universelle de 1877 voir rn lign [1]

Grégoire Duguolle[modifier | modifier le code]

Grégoire Duguolle est autorisé par ordonnance du 6 janvier 1826 à créer une verrerie. Cette verrerie sera composée de deux fours contenant chacun huit pots ayant soixante dix huit centimètre de hauteur sur soixante dîx huitcentime de diamètre. L un de ces fours servira à la fabrication du verre à vitres et l' autre à la fabrication du verre à bouteilles. Les cheminées de la verrerie seront rendues fumivores et élevées à une hauteur de vingt quatre mètres au dessus du sol. La construction en sera vérifiée et approuvée par l'ingénieur des mines de l'arrondissement avant la mise en activité des fourneaux [7]

Épidémie de Choléra en septembre 1866[modifier | modifier le code]

Notons aussi les gaz délétères élaborés dans certaines maisons où la lumière ne pénètre jamais et où l air n est jamais renouvelé ceux qui se dégagent des latrines mal entretenues fréquentées journellement par une grande quantité de personnes et à ee dernier propos nous nous sommes bien souvent demandé si dans la verrerie de Fresnes où éclata d une manière si formidable le eholéra le 2 septembre les fosses d aisanee visitées à ehaque instant par des ouvriers atteints la plupart depuis deux mois de diarrhée cholériforme n avaient pas servi de réservoir au miasme qui vint foudroyer subitement les verriers qui travaillaient dans le voisinage [8]

Épidémie de Typhoide en 1864[modifier | modifier le code]

Lorsqu' on compare entre elles ces diverses épidémies on trouve aucun trait en dehors des symptômes spinaux leur soit commun à toutes M Bourgogne attribue l' épidémie dontla population de la verrerie de Fresnes fut atteinte dont il a été témoin au creusement d un canal à 200 mètres la verrerie. L' influence du miasme paludéen serait venue ajouter à celle du miasme de le lièvre typhoïde Nous ne accepter cette manière de voir car alors que la fièvre typhoïde frappait coup sur coup vingt sept personnes attachées à la verrerie pas un seul des ouvriers employés au creusement du canal ne fut atteint de fièvre intermit tente La coïncidence admise par M Bourgogne serait d ailleurs tout à fait exceptionnelle Il est vrai que dans l épidémie de Calw la fièvre présentait souvent des rémissions à type tierce mais cette anomalie ne fut jamais justiciable du sulfate de quinine [9]

Personnalités[modifier | modifier le code]

  • Théophile Depreux (1826-1912) sera vice-président de la verrerie de Fresnes, sera sénateur du Nord de 1895 à 1906[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Frédéric Barbier, J.-P. Daviet, Le patronat du Nord sous le Second Empire: une approche prosopographique, Librairie Droz, , 409 p. (ISBN 9782600034081, lire en ligne)
  2. Recueil des édits, déclarations, lettres patentes &c. enregistrés au parlement de Flandres; des arrêts du conseil d'état particuliers à son ressort; ensemble des arrêts de règlemens rendus par cette cour, depuis son érection en conseil souverain à Tournay, vol. 10, de l'imprimerie de Derbaix, (lire en ligne)
  3. : Saint-Léger, Alexandre de (1866-1944), Les mines d'Anzin, t. 1 partie 1, E. Roux (P̈aris), (lire en ligne)
  4. Annales des mines: ou recueil de mémoires sur l'exploitation des mines et sur les sciences et les arts qui s'y rapportment, Carlian-Goeury et V. Dalmont, (lire en ligne)
  5. Bulletin des lois de la République française, (lire en ligne)
  6. « Léon Louis Renard », sur http://www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  7. Annales des mines: ou recueil de mémoires sur l'exploitation des mines et sur les sciences et les arts qui s'y rapportent,, vol. 13, Carilian-Goeury et Dalmont,, (lire en ligne)
  8. Henri Lamertin., Journal de médecine, de chirurgie et de pharmacologie, vol. 48, Société royale des sciences médicales et naturelles de Bruxelles, (lire en ligne)
  9. Ernest FRITZ, Étude clinique sur divers symptômes spinaux observés dans la fièvre typhoïde, Adrien Delahaye, (lire en ligne)
  10. René Samuel et Géo Bonet-Maur, Les parlementaires français. II, 1900-1914 : dictionnaire biographique et bibliographique des sénateurs, députés, ministres..., G. Roustan (Paris), (lire en ligne)