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Utilisateur:Serge Ottaviani/Société du cinématographe automobile

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Action de la Société du cinématographe automobile

La société du cinématographique automobile est une société fondée en 1905, 19 boulevard Malherbe à Paris au capital de 400 000frs. Le président était le Docteur de Bourgade.

C'est l'ancienne Société internationales d'études industrielles qui devient La société du cinématographique automobile .

Représentant et chef d'exploitation de la société Marius Thierry a pour mission de projeter des films dans de vastes salles pour diffuser le cinéma qui est; à l'époque; plus tôt forain.Il s'adresse aux villes industrielles tel Rouen, Saint-Étienne, Aniche. C'est une vrai rupture de diffusion du cinéma.lle cinéma automobile a pour concurrent direct Pathé.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1905 le Petit Journal, important quotidien tirant à plus d'un million d'exemplaires et sans couleur politique trop voyante, patronna la formation de la Société du cinématographe automobile.[1]

Henri Louis Huet apporte des brevets à la Société internationales d'études industrielles[2] avec Auguste Baron[3] notamment le Dionescope.

Saint-Étienne,13 septembre 1905 la société demande au Maire de disposer de la salle de la Bourse du travail demande refusée par le Maire[4]

Du 30 septembre au 8 octobre 1905, le cinéma automobile projette au cirque municipal de Rouen.

Le 15 novembre 1905 la société dépose un brevet 359475 pour quinze ans d'un dispositif de voiture automobile pour afficher de la publicité diurne et nocturne par voie d'affiches et de projections fixes et animées[5]

L'L'Idéal Cinéma-Jacques Tati avec sa grande salle de plus de 600 places accueille une projection du cinéma automobile le 23 novembre 1905. Ce qui en fait le plus ancien cinéma au monde pour une séance publique payante.

A ses tout débuts, « Le Synchrone » (système Oswaldo de Faria) est commercialisé par la Société du cinématographe automobile. La Société anonyme du cinématographe synchrone Oswaldo de Faria, constituée le 21 mai 1908. Grâce à la réunion de deux jeunes inventions la société envoie des opérateurs de villes en villes dans des salles de grandes capacités, ce qui inquiète les forains.[6][7]

Le 19 juin 1908 la société du cinématographe automobile par décision d'assemblée se dénommera la Société du cinématographe parlant.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Jacques Meusy, Cinémas de France, 1894-1918: une histoire en images, Arcadia, , 294 p. (lire en ligne).
  2. « Henri Louis Huet », sur http://cinematographes.free.fr (consulté le ).
  3. Giusy Pisano, Une archéologie du cinéma. Vers le spectacle : expérimentations d'Auguste Baron et d'autres pionniers : Chapitre XXII, CNRS éditions (lire en ligne).
  4. Fréderick Zarch, Catalogue des films projetés à Saint-Étienne avant la première guerre mondiale, Université de Saint-Etienne, (ISBN 9782862721828, lire en ligne), p. 474.
  5. Bulletin des lois. Partie principale, Imprimerie nationale, (lire en ligne).
  6. Jean Jacques Meusy, Paris-palaces, ou, Le temps des cinémas (1894-1918), CNRS éditions, , 561 p..
  7. Jacques Deslandes, Histoire comparée du cinéma..., Casterman, (lire en ligne).