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Utilisateur:Serge Ottaviani/Grapperies Lesur

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Société anonyme des Grapperies de Somain
Image illustrative de l'article Serge Ottaviani/Grapperies Lesur
Sociétés anonymes des grapperies de Somain

Ancien nom Grapperies Lesur ou Grapperies de Somain
Fondation XIXe siècle
Siège social Somain
Pays Drapeau de la France France
Commerce
Marques Grapperies Lesur

Les grapperies de Somain est une entreprise viticole fondée en 1889 par Louis Lesur à Somain dans le Nord[1]

Louis Lesur[modifier | modifier le code]

Louis Lesur né à Wandignies en 1845, dans une famille d'agriculteur où il est le 13éme enfant. A 25 ans il épouse vers 1870 Mlle Delcambre né à Somain. En 1880 il est basculeur à la Fosse Saint-Louis des mines d'Aniche et il habite une des mes maisons du corons de la Fosse La Renaissance où il achetè un terrain en 1885 de 14a 15ca vendu par l'abbé Dervaux avec 22 m de façade sur 68 en bordure de chemin. L'abbé quitte la Renaissance et lui vend à nouveau en 1886 7 a 53ca d'une parcelle voisine du précédent terrain. M. Lesur quitte les mines pour ouvrir un cabinet d'assurances (Le phénix) et en 1889 il installe des serres et achète à nouveau 31a 8ca soit 115m par 26m.

En 1900 il a cinq serres chauffées par un feu central en briques avec une cheminée à double boisseau circulant sur les cotés des serres. Le feu est alimenté par du Flou (résidu de charbon) qui était récupéré dans le courant du Cavin voisin suite aux rejets de l'Usine à boulets agglomérés de Somain. Il se renseigne auprès des Chasselas de Thomery pour améliorer sa viticulture.

Sous les ceps il cultive des fraises et tomates l'été et des chicons l'Hiver.[1]

La grapperies de Somain[modifier | modifier le code]

M. louis Lesur s'associe avec Paul Bultot; notaire à Anzin, Jules Mathieu ,d'Anzin, et Ernest Coutant de Douai pour fondée en 1900 la Société anonyme des Grapperies de Somain.M. Lesur apportant 2 terrains , 5 serres et 2002 plants de vignes. D'autres parcelles sont achetées pour élever 4 serres de 100m de longs. Quatre logements sont construits pour des employés et à l'Exposition universelle de 1900 la qualité Lesur présente la plus grosse grappe de raisins avec plus de 3kilos. L'exploitation continue jusqu'à la première guerre Mondiale. Avec le dynamitage; par les allemands à leur départ, de l'usine à boulets, les serres sont aussi détruites.

Âgé M. Lesur trouve un nouveau directeur M. Vanderlotte d'Anzin, aider par un Léon De Jonge, jardinier du roi Lépold II, les serres sont reconstruites mais l'usine à Boulets aussi. Un dégagement important de poussières de charbon pénètrent dans les serres et rend l’exploitation très difficiles

M. Louis Lesur décède en 1921. En 1924 les terrains et immeubles sont repris par la Compagnie des mines d'Aniche. Les ceps , matériel vinicoles et agricoles sont transférés à Valenciennes prés de la place Dampierre.[1]

Les honneurs[modifier | modifier le code]

« En 1904 M. Lesur , directeur de la grapperies, reçoit une médaille de vermeil, grand module »[2]

« 1908 ... en avril, les prix d'honneur ; soit dans nos expositions nationales, où les noms des Orner Décugis, Mercier, Lesur, etc., sont ... Cordonnier et fils (Grapperies du Nord) exposaient, hors concours, ayant obtenu le grand prix d'honneur en 1908. » [3] « Les mêmes présentateurs et M. Lesur, directeur des grapperies de Somain (Nord), exposaient des Raisins forcés de tout premier ordre. Dans les Raisins conservés, il y avait des lots superbes, surtout avec les variétés Black Alicante, Gros Coman, Chasselas doré de Fontainebleau . Il récoit une médaille d'or. »[4][5]

Société anonyme des Grapperies de Somain, viticulleur, à Somain (Nord). Viticulture sous verres, raisin de table en toutes saisions, vignes en pots, culture d'endives ou de chicorée Wiltoof[6]

Grapperies du Nord[modifier | modifier le code]

A la même époque les grapperies de Somain sont en concurrence avec les grapperies du Nord fondée en 1889, par Anatole Cordonnier.

Anatole Cordonnier crée un vaste établissement horticole près de la gare de Bailleul :  » Les Grapperies du Nord ». Il veut exploiter à un niveau industriel la technique de la « forcerie des fruits ». A leur apogée 1910-1914, les Grapperies du Nord s’étendent sur 14 hectares dont 4500 m² de serres. Cet établissement emploie une main d’œuvre locale variant suivant les saisons entre 150 et 250 personnes. Les cultures sont diversifiées, on y trouve des arbres fruitiers, des légumes, des fleurs mais les spécialités de cet établissement sont la culture des chrysanthèmes et le raisin. Paris est le débouché principal de la production des Grapperies du Nord. Les cultures sont représentées dans les salons d’agriculture et les diverses expositions horticoles et maraîchères de la capitale.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Rolande Goube, Histoire du Hameau de la Renaissance à Somain, Les amis du vieux Somian.
  2. Journal, vol. 24, Société régionale d'horticulture du Nord de la 904 France, (lire en ligne).
  3. Viticulture-arboriculture, vol. 31, Revue de viticulture, (lire en ligne).
  4. Jardins de France, Société royale d'horticulture de Paris, Société impériale d'horticulture de Paris et centrale de France, Société impériale et centrale d'horticulture, , lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=QK7NAAAAMAAJ&q=grapperies+lesur&dq=grapperies+lesur&hl=fr&sa=X&ei=rHjGVJaMDKS8ygOa84HwBw&ved=0CCQQ6AEwAQ.
  5. Revue horticole: journal d'horticulture pratique, vol. 83, Librairie Agricole de la Maison Rustique, (lire en ligne), M. Lesur, des Grapperies de Somain, dans ses cultures essentiellement pratiques, ne cultive que deux variétés : le Black Alicante et le Gros Colman. Nul mieux que lui n'arrive à leur donner le coloris franchement noir et le pruiné, ces deux.
  6. Société nationale d'horticulture de France, Jardins de France, vol. 15, (lire en ligne).