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Utilisateur:Ruthamani22/Brouillon/Anne Marie Raggi

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Anne Marie RAGGI[1] née le 08 Octobre 1918 à Lozoua dans la sous-préfecture de Divo en Côte d'ivoire et morte le 19 Octobre 2004 à Marcory en Côte d'Ivoire est une figure marquante de la marche des femmes de Grand Bassam de 1949 et de la lutte pour l'indépendance de la Côte d'Ivoire.

Anne Marie RAGGI
Fonctions
Personnalité Publique
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lozoua, Divo, Côte d'Ivoire
Date de décès (à 86 ans)
Lieu de décès Marcory, Abidjan, Côte d'Ivoire
Nationalité Ivoirienne
Parti politique PDCI-RDA
Père Colle THOMAS
Conjoint Louis RAGGI
Religion cathholique

Biographie[modifier | modifier le code]

Anne Marie RAGGI née COLLE THOMAS est née à Lozoua dans la sous-préfecture de Divo en Côte d'ivoire, le 08 Octobre 1918. Elle était de nationalité Française par sa belle-famille d'origine libanaise et Sénégalaise de par son père M. Colle THOMAS, et Ghanéenne de par sa mère. Elle fut élevée par la seconde épouse de son père qui elle était Ivoirienne, en Côte d'Ivoire sur une petite île entre Grand-Lahou et Fresco [2].

Elle fut l'une des instigatrice de la marche des femmes sur Grand-Bassam du 22 au 24 Décembre 1949 [3], afin de demander la libération des responsables politiques emprisonnés par les autorités coloniales françaises le 6 février 1949[4].

Considérée comme l'une des pionnières de la lutte pour l'indépendance de la Côte d'Ivoire[5], elle fut emprisonné en 1963 pour présomption de complot contre le président Félix Houphouët-Boigny, avec d'autres figures de la lutte anticolonialiste telle que Jean Baptiste Mockey, Albert Paraïso ou encore René Sery Koré.

En janvier 1965, elle fait partie des absous amenés au Boxing-club de Treichville afin d'attester du complot contre le président Félix Houphouët-Boigny. Tous avoueront avoir participé au complot sauf Anne Marie qui affirmait qu'il n'y avait pas eu de complot contre le président. Il fallu attendre 6 ans plus tard, le 9 Mai 1971[6] afin de confirmer ses affirmations et dévoiler au grand jour que ces complots n'étaient en effet qu'une invention d'un policier véreux.

Après sa libération, Anne Marie Raggi est restée une militante active du PDCI-RDA jusque dans ses derniers jours. Elle fut Secrétaire générale du comité féminin de la sous-section du PDCI-RDA de Grand-Bassam de 1946 à 1974, et membre du comité directeur réélue en 1980.

En dehors de son militantisme au sein du PDCI-RDA, Anne Marie fut membre d'honneur du bureau national de l'Association des femmes Ivoiriennes à partir de 1974 et présidente de cette association jusqu'en 1984[7], elle a été également membre du conseil économique et sociale de 1976 à 2000 et a assuré les fonctions d'adjoint au Maire de la ville de Grand-Bassam de 1980 à 1985 sous le mandat de Jean-Baptiste Mockey.

Sa vie fut marquée par l'aide qu'elle apportait aux plus démunis, aux malades et aux nécessiteux.

Anne Marie Raggi est décédée le 19 Octobre 2004 à la clinique Avicenne de Marcory à Abidjan en Côte d'Ivoire et fut enterrée le 18 Décembre 2004 au caveau familial du cimetière municipal d'Azuretti en Côte d'Ivoire.

Distinctions Honorifiques[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Rezo-Ivoire .net | raggi anne marie la grande amazone de la marche sur grand bassam », sur rezoivoire.net (consulté le )
  2. « Bienvenue à l'Institution Raggi Anne Marie de Grand-Bassam », sur www.irmaci.org (consulté le )
  3. Vincent Joly, « Femmes et décolonisation en Afrique occidentale française : Autour de la marche des femmes de Grand-Bassam (décembre 1949) », dans Genre et événement, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-3159-8, lire en ligne), p. 105–117
  4. Diabaté Alassane, La prison de Grand-Bassam des origines à 1952, Révue Ivoire Histire, EDUCI, , 35 p. (ISBN 17[à vérifier : ISBN invalide], lire en ligne), pages 32-33
  5. « Quand Houphouët-Boigny parle de la marche des femmes sur la prison de Grand-Bassam », sur Abidjan.net (consulté le )
  6. Résurgences, « Fonds d’archives Baulin », sur Fonds d'archives Baulin (consulté le )
  7. YECLO.com, « Journée de la femme : Lumière sur Anne-Marie Raggi, combattante de la lutte anti-coloniale aux 4 "nationalités" », sur YECLO.com, (consulté le )

Bibliographie et Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Henriette Diabaté, La marche des femmes sur Grand-Bassam, Abidjan, NEA,

{{portail|Côte d'Ivoire|Femmes}} [[Catégorie:Personnalité politique ivoirienne]]