Utilisateur:Ridwulf/Brouillon MAILLE Michel

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Biographie[modifier | modifier le code]

Dit aussi Michelle MAGLIA borgognone ou Monsù  Michelle ou Monsù Michel. Né à Saint-Claude en Franche-Comté (Comté de Bourgogne), vers 1643 (alors administrée par les conseils de " Flandes" des Habsbourg d’Espagne), envahie par le royaume de France en 1636, qui ne reviendra juridiquement à la Couronne de France qu’en 1678. Décédé à Rome, suppose-t-on en fin 1703.

Sculpteur, jugé  excellent stucateur. Aurait commencé à se former chez Denis et Jacques Antoine Rosset (le père et le fils, famille de sculpteurs originaires peut- être de Nantua, ville incorporée au royaume de France sous Henri IV. Il arrive à Rome en 1667. Travaille dans l’atelier (bottega) d’Ercole Ferrata, collaborateur du Bernin. Remarqué pour sa sculpture sur marbre, ses stucs et ses terres cuites (il est vraisemblablement le Michel, sculpteur franc-comtois, mentionné chez Lapauze, p. 89).

Œuvres à Rome[1][modifier | modifier le code]

  • Oratorio di Sant’Andrea dei Pescivendoli (Oratoire de Saint-André-des-Poissonniers). Le local, tours fermé, est devenu un entrepôt appartenant à la commune. Façade (visible au Portico d’Ottavia), au-dessus d'une porte. Bas-relief représentant Sant’Andrea con un pesce – Saint André  avec un poisson. Nef (Impossible de savoir comment est devenu l’intérieur) : cycle peut être disparu de stucs représentant les  évangélistes et les Pères de l’Église. Collaboration avec Lorenzo Ottoni.
  • Chiesa di Sant’Anna dei Palafrenieri ( Église Sainte-Anne-des-Palefreniers). Façade : Anges se trouvant de chaque côté du fronton. Non daté.
  • Chiesa dei Santi Biagio e Carlo ai Catinari dite Chiesa di San Carlo ai Catinari (Église Saint-Blaise-et-Saint-Charles-aux-Fabricants-de-bassines – littéralement – dite église Saint-Charles ai Catinari). Le quartier était celui des fabricants de bassines et autres récipients – catini au pluriel). Fermée pour restauration depuis 2015 (toujours en 2022). Non visitée. Lanterne de la coupole, reliefs avec sainte Cécile, 1694-1695. En face de l’orgue et de la grande fenêtre : Ange, 1694-1695. Pendentifs de la coupole : Anges, probablement 1699-1700. Cappella di Santa Cecilia (Chapelle Sainte Cé cile), troisième chapelle à  droite. Porte-croix (porta Croce) sur l’autel 1699-1700.
  • Basilica dei Santissimi XII (dodici) Apostoli (Basilique des Très-Saints-Douze-Apôtres) : La Religione, avant 1709. Stuc, h. 2,50m. Référence : catalogo generale beni culturali.
  • Oratorio dei Filippini – Palazzo dei Filippini (Oratoire des Philippins - Palais-Oratoire des Philippins, de Saint Philippe Néri, fondateur de l’ordre de l’Oratoire au XVIIe). Aujourd’hui Casa della letteratura. Grande bibliothéque dans le Salon de Borromini. Statue de Saint Philippe Neri, 1681. Stuc. L’œuvre, mentionnée chez Armellini, n’a pas pu  être vue et le site tesoridiroma.it le cite. Elle devait être dans l’oratoire, mais celui-ci appartient aujourd’hui  à la commune et il est fermé depuis au moins les années 90 et ne peut-être visité.
  • Chiesa del Gesù, de son nom complet Chiesa del Santissimo Nome di Gesù, (église de Jésus, de son nom complet  église du Très-Saint-Nom-de-Jésus). Entre et sous les fenêtres du côté gauche de la nef : Angeli, figure allegoriche femminili, putti reggifestone, putti che suonano strumenti musicali  – Anges, allégories féminines, putti tenant des guirlandes, putti jouant des instruments de musique. Collaboration avec Ercole Antonio Raggi et Leonardo Retti selon la Fondation F. Zeri.
  • Chiesa di Gesù e Maria al Corso (église de Jésus-et-Marie-sur-le-Corso), plus exactement dei Santissimi nomi di Gesù e Maria a via Lata (des Très-Saints-noms-de-Jésus-et-Marie-sur-la-voie-Lata). Signalons que via Lata est aujourd’hui une petite rue perpendiculaire au Corso assez éloignée au sud. La via Lata a été appelée Corso en 1466, mais son parcours ancien était plus long vers le nord. De chaque côté des trois fenêtres au-dessus du mur gauche (ordine – niveau – superiore) : I Profeti – Les Prophètes, six prophètes non identifiés (six autres leur font face).  Putti (les trois Putti au-dessus des trois fenêtres). Niches sous la corniche du même mur gauche : San Luca – Saint Luc, au-dessus du monument funéraire situé entre les deuxième et troisième chapelles de gauche. Contre-façade (controfacciata, c’est-à-dire le mur interieur de la façade), côté gauche : Il Re David – Le Roi David, avec le putto qui joue de la cithare, en fait une harpe, selon une source, ce qui correspond à la statue. San Gioacchino (Saint Joachim), selon le site officiel des biens culturels de Rome, ce qui ne correspond pas.
  • Basilica di San Giovanni dei Fiorentini (basilique Saint-Jean-Baptiste-des-Florentins). Le site info.roma lui attribue La Giustizia – Allégorie de la Justice alors que l’oeuvre est très certainement de Michel Anguier.
  • Chiesa dei Santi Luca e Martina al Foro romano (église des Saints-Luc-et-Martine-au-Forum-romain). Cappella di San Lazzaro (Chapelle Saint- Lazare). Anges en stuc sur la corniche au-dessus de l’autel, 1681.
  • Basilica di Santa Maria in Aracoeli (Basilique Sainte-Marie-de-l’Autel-du-Ciel). Cappella San Pietro d’Alcantara (Chapelle Saint Pierre d’Alcantara, en espagnol Alcántara, antérieurement de Santo Stefano – Saint-Étienne), cinquième chapelle à droite de l’entrée, antérieurement chapelle de la famille de Angelis, au centre, sculpture de : San Pietro d’Alcantara in estasi davanti alla croce – Saint-Pierre d’Alcantara en extase devant la croix), 1682-84, taillé par Michel Maille Bourguignon, qui a fait les autres sculptures de la même chapelle (selon François Jacques Deseine : Rome moderne 2, p. 533 - 1713), c’est-à-dire, en médaillon, à droite San Ranieri, et à gauche Santo Stefano – Saint-Étienne. Selon l’indication dans l’église, seuls les médaillons sont de Maille, mais les deux anges tenant les médaillons (medaglioni), lui sont aussi attribués.
  • Basilica di Santa Maria sopra Minerva ( Basilique Sainte-Marie-sur-la-Minerve). Cappella di Santo Tommaso d’Aquino (Chapelle Saint-Thomas d’Aquin), monument funéraire du cardinal Carlo Bonelli. Il a réalisé, parmi les quatre sculptures, l’intérieure droite : L’allegoria della religione – L’allégorie de la religion, 1675.
  • Chiesa di Santa Maria dei Miracoli * (église Sainte-Marie-des-Miracles). Une statue parmi les dix statues dont huit saintes franciscaines du coronamento au-dessus de la façade, 1677. Treccani et le site info.roma parlent de huit statues mais il y en bien dix. Elles représentent des saints et saintes dont le nom n’a pas  été trouvé  bien que le site Cathopedia dise que plusieurs, sans les citer, ont  été  identifiées.
  • Chiesa di Santa Maria dell’Orto (église Sainte-Marie-du-Potager). Nef centrale : décoration en stuc, 1700 (les documents ne permettent pas de préciser lesquelles lui reviennent).
  • Chiesa di Santa Maria in Portico, ou di Santa Maria in Campitelli (église Sainte-Marie-au-Portique – il s’agit du portique d’Octavie, ou au Campitelli - autre appellation du Capitole). Une confusion certaine se rencontre sur les sites internet – le site officiel de Rome poloromano.beniculturali.it se trompe dans la description de l’interno, la nef. Les sources écrites ne sont pas non plus d’une grande clarté. Les indications du plan affiché dans l’église sont complètement dépassées (2019). Cappella di Sant’Anna (Chapelle Sainte Anne), deuxième à droite. Selon les sources, les deux anges soutenant le cadre du retable sont de Michel Maille et Francesco Cavallini (serait né à Bissone, aujourd’hui dans le canton suisse du Tessin vers 1640, décédé en 1703), sans que l’on indique à qui est attribué  lequel, ou bien ces deux anges et les quatre en stuc à mi-hauteur et au sommet sont de ces deux sculpteurs auxquels s’ajouterait Francesco Baratta selon quelques sources, ce qui est douteux, ce dernier, né à Massa (duché de Massa en union personnelle avec la principauté de Carrara),  étant décédé en 1666, avant l’ édification de la chapelle telle qu’elle est encore aujourd’hui. Disposition décorative et stucs, 1696-1700, selon le site moyennement fiable info.roma.it. Cappella Albertoni Altieri ou Altieri, antérieurement di San Giuseppe (Chapelle Albertoni Altieri, ou Altieri, antirieurement de Saint-Joseph), premier à gauche,1699-1701. Mur de droite, buste de marbre de Vittoria Parabiacchi (Altieri), achevé par Giacomo Antonio Lavaggi (probablement né à Rome), en raison d’une maladie survenue en avril 1701. Mur de gauche : Drap du buste du monument funéraire d’Angelo Altieri.
  • Chiesa di Santa Maria in Traspontina * (église Sainte-Marie-au-delà-du-Pont – le pont Sant’Angelo); Sur l’autel, immédiatement sur le côté gauche du ciborium vu de face, Sant’Alberto degli Abati – Saint Albert de Trapani, ou de Messine ou de Sicile .Marbre, environ h. 2m. Statue portant un lys. Littéralement Saint Albert des Abbés. Provincial des Carmélites 1250-1306.
  • Basilica di Santa Maria in Trastevere (basilique Sainte-Marie-au-Trastevere). Façade, sur le portique, deuxième statue depuis la gauche (main droite tendue, gauche sur la hanche), San Cornelio - Saint Cornély, 1702 ou vers 1701-03. Saint Cornély ou Corneille, Cornelius en latin, est le 21e pape, d’origine bretonne, peut-être persécuté par le successeur de l’empereur Dèce, Trebinianus Gallus. Mort exil à Civitavecchia en 253.
  • Chiesa di Santa Maria in Vallicella, dite Chiesa Nuova (église Sainte-Marie-à-la-Vallicella dite église Neuve). Cinquième arcade dans la nef centrale, ovale horizontal : Putti qui soutiennent l’encadrement d’une des toiles de Daniel Seiter (La caduta della manna, La manne tombe du ciel). Il y a trois autres toiles de Seiter. Transept gauche : les deux anges qui surmontent le retable. Choeur : les anges sur le mur gauche du choeur (presbitero). Indications page 174 sur rappel de la page 44 de  "Santa Maria in Vallicella", petit livre sur l’église en vente à la sacristie. Cite V. Dun, p. 618.
  • Basilica di San Pietro in Vaticano (Basilique Saint-Pierre-au-Vatican), et piazza San Pietro. Monument funéraire d’Alexandre VII (Chigi), dessiné par le Bernin : Alexandre VII agenouillé  dans le sanctuaire (sacello) chigiano (de Chigi) (1675-76). Fonte battesimale, cappella del Battesimo (Fonds baptismaux, chapelle du Baptême). Devant, médaillon représentant  La Santissima Trinità  benedicente il mondo – La Sainte Trinité bénissant le monde, soutenu par deux anges (selon le site d’Anna Zelli). Colonnade du Bernin, Braccio di Carlo Magno – Bras ou aile Charlemagne (gauche face à la basilique). San Sebastiano – Saint Sébastien, 1703, statue 79.
  • Chiesa di San Silvestro in Capite * (église Saint-Silvestre-in-Capite), in Capite est un ajout populaire au XIIe, après que le pape Innocent VII y ait fait transporter la relique de la tête de Saint Jean-Baptiste. Elle  éyait alors consacrée aux Saints Silvestre et Étienne). Façade externe donnant sur la place, surplomb (parapeto) : Santo Stefano martire – Saint  Étienne martyr, 1702, la deuxième à partir de la gauche lorsque l’on regarde la façade (avec Saint Sylvestre pape, puis Saint François d’Assise et enfin Sainte Claire). Intérieur, avec Camilo Rusconi, sur dessins de Mattia di Rossi, 1689-91. Stucs de la voûte, des arcs autour du choeur (tribuna) et du transept de l’aile nord, selon le panneau extérieur, les deux côtés du transept. Choeur (presbiterio) couple d’anges et putti.
  • Collegio Ghislieri (aujourd’hui Liceo ginnasio statale Virgilio via Giulia 38. Ghislieri est le nom de famille du pape saint Pie V. Portale d’ingresso (surmontant le portail d’entrée), Sacra Famiglia – Sainte Famille, 1687-88. Bas-relief.
  • Monte di Pietà (Mont de Piété dit aussi Palazzo del Monte di Pietà). Cappella (Chapelle). Travaux adjugés à Théodon, mais exécutés en collaboration. Bassorilievo con la storia del Monte di Pietà – Bas-relief de l’histoire du Mont de Piété.  Volta (Voûte) : Medaglioni e Putti di stucco a ornare la cupola – Médaillons et Putti en stuc ornant la coupole. Rilievo con Paolo III che conferma i privilegi concessi – Relief représentant Paul III confirmant les privilèges accordés, i due Putti di sostegno – les deux Putti de support, gli quattro Putti sulla conchiglia del cornicione – les quatre Putti sur le coquillage de la grande corniche, il rilievo al centro della cupola con lo Spirito Santo in gloria – Le relief au centre de la coupole avec le Saint-Esprit en gloire.
  • Palazzo Borghese. Ninfeo (Nymphée). Assiste Filippo Carcani et Francesco Cavallini pour la préparation de modèles et de putti. 1672.
  • Palazzo Braschi – Museo di Roma. Plaques (targhe) ovales qui se trouvaient sur la façade de la Douane terrestre piazza di Pietra, où se trouve la colonnade du temple d’Adrien, dans le centre historique.
  • Palazzo di Venezia – Museo Nazionale del Palazzo di Venezia. David con la cetra - ou l’arpa - suonata da un angelo, ou  Davide con l’angelo – David avec la cithare - ou la harpe - jouée par un ange ,ou David avec un ange, vers 1682. Terre cuite, cm. 35 x 29 x 8,5. Inv. 13265. Modèle pour la statue du Roi David (Re Davide), de l’église des Saints-Noms-de-Jésus-et-Marie, officiellement dei Santissimi Nomi di Gesù e Maria a via Lata. Ritratto di San Ranieri sostenuto degli angeli – Portrait de Saint Rainier soutenu par des anges,1682. Terre cuite, cm. 55,5 x 37 x 6. Inv. GNAA 2555. Terres cuites des statues de la Cappella di San Pietro d’Alcantara à la basilique Santa Maria in Aracoeli (selon Giometti, pages 74 et 75, n  65 et 66 – Non vu).
  1. François Chartrain, Oeuvres d'artistes français ou d'une "nation" proche visibles à Rome. 2020., Tampere Finlande, Atramenta, , 449 p. (ISBN 978-9-523-40942-2), p. 139-144