Utilisateur:RemiCun/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Francis Cousin
Description de l'image Francis cousin.webp.

Alias Gustave Lefrançais, l'Internationale Incontrôlable, Commando Epsilon
Nationalité Française
Directeur de thèse Georges Labica
Influencé par Hegel, Karl Marx, Friedrich Engels, Guy Debord, Pierre Guillaume

Né en 1957, Francis Cousin est un essayiste et philosophe français marxiste. Francis Cousin se réclame de la pensée des auteurs pré-socratiques (Héraclite, Parménide...), de Hegel, Karl Marx, Friedrich Engels et Guy Debord. Sa pensée se veut "totalisante".

Parcours[modifier | modifier le code]

Francis Cousin est titulaire d'un DEA d’histoire de la philosophie (idéologies, mythes, religions et sciences du signe).[1]

En 1986, il soutient sa thèse de doctorat de philosophie, intitulée "Le mouvement communiste de l'Histoire : définition d'une perspective et perspective d'une définition", sous la direction de l'universitaire marxiste Georges Labica.[2]

Dans les années 1990, il apparaît comme "chef de rédaction" de la revue communiste "Guerre de classe".

En 2008, il fonde un cabinet de "philo-analyse" à Paris.[3]

À partir des années 2010, Francis Cousin apparaît de en plus en plus fréquemment sur Internet en donnant des conférences ou des interviews à divers médias (Radio Courtoisie, Agence Info Libre, TepaTV etc).

Un collectif se forme autour de lui nommé GuerreDeClasse et se dote d'un site internet ainsi qu'un chaîne Youtube.

En février 2017, un débat filmé est organisé entre Francis Cousin et le militant pro-démocratie directe Etienne Chouard.[4]

Idées / Positionnements[modifier | modifier le code]

Francis Cousin estime que l'immigration est une "stratégie capitaliste". La dénonciation virulente de l'immigration de masse apparaît dans tous ses ouvrages de façon récurrente. En se basant sur les analyses de Karl Marx, l'immigration viserait selon lui à la fois à tirer les salaires vers le bas et substituer au prolétariat européen révolutionnaire un prolétariat immigré soumis.

Francis Cousin considère l'URSS comme un capitalisme d'État, "simple forme durcie des mystifications réformistes de la social-démocratie molle".[5]

Apparitions / Hommages[modifier | modifier le code]

Dans le livre de Marine Le Pen, Pour que vive la France (2012), la présidente du RN (alors FN) fait référence à Francis Cousin comme représentant d'une "vraie extrême gauche, pas celles des bobos de Jean-Luc Mélenchon ou des jeunes bourgeois du NPA (…)." qui partage "les mêmes fondements d'une opposition sociale à l'immigration". [6]

Publications[modifier | modifier le code]

Terror (2003)[modifier | modifier le code]

Dans cette ouvrage qui se veut être un apocryphe disant le vrai, Francis Cousin évoque les nombreux stratagèmes des États-Unis afin de garder leur mainmise sur le monde. Il y évoque notamment l'Union Européenne comme cheval de Troie des Américains ou les attentats du 11 septembre 2001.

La société de l'indistinction (2007)[modifier | modifier le code]

Contre les guerres de l'Avoir, les guerres de l'Être (2010)[modifier | modifier le code]

Paru dans Krisis n°33.

L'Être contre l'Avoir (2012)[modifier | modifier le code]

Marchandiser la vie humaine (2015)[modifier | modifier le code]

Ouvrage écrit en collaboration avec Maria Poumier, Armada, Charybde, Lucien Cerise et Collectif Broché

Commentaire sur l'extrême radicalité des temps derniers (2016)[modifier | modifier le code]

Du spectacle fétichiste de la marchandise mondiale et de sa crise finale (2021)[modifier | modifier le code]

Voyage au bout de la fin du Capital (2023)[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Francis Cousin (site de l'éditeur de l'auteur) », sur www.cultureetracines.com (consulté le )
  2. https://www.theses.fr/1986PA100011
  3. Francis Cousin, L'être contre l'avoir, Retour aux Sources (ISBN 978-2-35512-047-3, lire en ligne)
  4. « Débat entre Étienne Chouard et Francis Cousin » (consulté le )
  5. Lettre de Francis Cousin à Alain Santacreu, octobre 2013 [1]
  6. « Quand Marine Le Pen confond son extrême droite et son extrême gauche », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )