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Projet de rédaction pour un article Azurage

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L'azurage d'une surface blanche consiste à ajouter une petite quantité de colorant bleu à la matière.

Histoire[modifier | modifier le code]

Depuis longtemps, on a remarqué que les surfaces blanches, surtout les papiers et les tissus semblent plus blanches lorsqu'on les colore d'une petite quantité de bleu. Le procédé est très ancien[1]. Très utilisé depuis le XVIe siècle, le procédé remonte peut-être à l'Antiquité[2]. On l'appelle azurage depuis le XIXe siècle au moins. De nombreuses substances bleues et violettes ont servi, du smalt à l'orseille, et l'indigo et le bleu de Prusse à la fin du XVIIIe siècle[3]. Le bleu Guimet a ensuite prédominé jusqu'à l'invention, au milieu du XXe siècle[4], des agents azurants dits aussi azurants optiques dont la fluorescence augmente encore plus la blancheur. La solidité limitée des azurants a restreint leur usage à la lessive et au papier[5].

L'azurage par tout moyen de produits alimentaires comme le sucre est limité par la loi dans plusieurs pays[6]. L'incorporation d'un colorant bleu a dans ce cas pour objectif de masquer une coloration jaune résultant d'impuretés[7].

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bernard Guineau, « Du 'bleu pâle' au 'blanc azuré' : aux origines de l'azurage optique », Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France,‎ (présentation en ligne) [non consulté] Résumé: Recherches sur l'utilisation de cette technique dite de l'azurage optique qui consiste à ajouter du bleu au blanc pour accentuer l'éclat du blanc. L'analyse montre que cette pratique très utilisée du 16e siècle à nos jours semble remonter à l'Antiquité. A noter un tableau des différents azurants optiques utilisés de l'Antiquité à 1939, de l'indigo aux dérivés du stilbène.
  • François Delamare, Outremers : Dans les coulisses de l'azurage, Presses Des Mines, Paru le 2 novembre 2017.
  • François Delamare, Bleus en poudres : De l’art à l’Industrie, 5000 ans d’innovations, Presses Des Mines, .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

  1. Robert Sève, Science de la couleur : Aspects physiques et perceptifs, Marseille, Chalagam, , p. 205-222, notamment p. 219.
  2. Delamare 2007 ; Guineau 1993.
  3. Félicien Capron, Manuel du fabricant des bleus et carmins d'indigo, Dole, (lire en ligne), vi-vii.
  4. Sève 2009, p. 219.
  5. Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 1, Puteaux, EREC, , p. 307.
  6. Notamment en France et aux États-Unis, par une série de dispositions réglementaires.
  7. Charles Quillard, La sucrerie de betteraves, Paris, (lire en ligne), p. 439.

Autres resources bibliographiques[modifier | modifier le code]

  • Dionise Kaeppelin, Fabrication des tissus imprimés, 1.re partie. Impression des étoffes de soie, Paris, Lacroix et Baudry, (lire en ligne), p. 36 : Azurage pour compenser la salissure des blancs des soies imprimées après fixage des dessins.
  • Revue industrielle des matières textiles, Paris, 1876-05-15 307-309 Azurage à l'outremer synthétique du coton.
  • « Une manufacture d'outremer et de couleurs », Le Panthéon de l'industrie : journal hebdomadaire illustré, Paris,‎ (lire en ligne). Manufacture Richter, fondée en 1849 à Lille.
  • L. 1Desmarest, S. Lehner et R. Brunner, Fabrication des encres & cirages : encres à écrire, à copier, de couleurs, métalliques, à dessiner, lithographiques, cirages, vernis et dégras, Paris, 1905 env. (lire en ligne), p. 285. Chapitre XXXII Bleu d'azurage du linge. « On trouve dans le commerce des substances bleues très variées que l'on vend comme bleus d'azurage. Ces substances sont le smalt, le bleu de Prusse, tant à l'état solide qu'à celui de solution, le sulfate d'indigo et le carmin d'indigo ».