Utilisateur:Philgin/Centre (échecs)

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Au jeu d'échecs, le centre.

Alekhine-Maroczy, 1923

Silman uses this to illustrate "meet a flank attack with a counter in the center."

12 ... g5?? : Opponent attacks on the flank with pawns when the kings have castled on the same side, you nuke the center (13 ♘d2!, 14 f3!, 16 e4 ). Open the position with unsafe opponent's king. A textbook example.

12...g5 compromises the already insecure position of Black's king. Alekhine responds with the withdrawal 13 Nd2! preparing to smash the centre by f3 and e4.

another bad pawn advance : 14...e5??

19. Dc7 empêche tout contre-jeu ; à la place, 19. Dxd4 aurait pavé l'avenue d'une partie nulle

Motivation[modifier | modifier le code]

En règle générale, les pièces sont plus puissantes au centre ou près du centre, parce qu'elles contrôlent un plus grand nombre de cases et peuvent avoir une action plus aisée sur l'une des deux ailes, selon les besoins de la position. En raison de leur faible mobilité, les cavaliers sont notamment des pièces qui gagnent beaucoup à être centralisées. Un dicton anglo-saxon est : "A knight on the rim is dim " (un cavalier à la bande de l'échiquier est faible).

La centralisation du roi en finale[modifier | modifier le code]

Théorie[modifier | modifier le code]

Lorsque les dames ont été échangées et que l'on rentre en finale, le roi, s'il a roqué, devient souvent une pièce puissante en rejoignant le centre de l'échiquier. Dans Questions & Answers on Practical Endgame Play[1], Edmar Mednis a écrit : « Si votre roi peut rester en sécurité sur la quatrième rangée alors que celui de l'adversaire est confiné à la troisième rangée, alors vous jouissez déjà d'un avantage substantiel ».

Un exemple pratique du fait que le roi devient une pièce puissante en finale[modifier | modifier le code]

Dans son livre Secrets of a grandpatzer[2], Kenneth Mark Colby rapporte la finale suivante (qui, par ailleurs, illustre selon lui huit principes pour jouer les finales mis en avant par Edmar Mednis et Colin Crouch[3] :

1. Empêchez le contre-jeu adverse
2. Conservez l'avantage matériel
3. Concevez un plan clair et tenez vous-y
4. Faites attention
5. Ne vous pressez pas
6. Évitez les complications
7 Échangez jusqu'à obtenir une position qui mène au gain selon la théorie
8. Ne vous relâchez pas; la partie ne se jouera pas toute seule.) :
abcdefgh
8
Pion noir sur case noire a7
Pion noir sur case blanche b7
Roi noir sur case blanche d7
Fou blanc sur case noire g5
Roi blanc sur case blanche e4
Pion blanc sur case blanche b3
Fou noir sur case noire g3
Pion blanc sur case blanche a2
Pion blanc sur case blanche e2
8
77
66
55
44
33
22
11
abcdefgh
Trait aux Blancs.


Règle 7 : « Échangez jusqu'à obtenir une position qui mène au gain selon la théorie »

1. Ff4 Fe1
2. Rd5 a5

Règle 1 : « Empêchez le contre-jeu adverse » et Règle 6 : « Evitez les complications »

3. a4 Fb4
4. Fg5 Rc7

Règle 3 : « Concevez un plan clair et tenez vous-y »

5. e4 Rd7
6. e5 Fe1
7. e6+ Re8

Règle 8 : « Ne vous relâchez pas; la partie ne se jouera pas toute seule »

8. Ff4 Ff2
9. Fd6 Rd8
10. Rc4 Fe3

Règle 4 : « Faites attention » et Règle 2 : « Conservez l'avantage matériel »

11. Rb5 Fd2
12. Rb6 Rc8
13. Fc5 Fe1
14. e7 Rd7
15. Rxb7 Fh4
16. Rb6 Fe1
17. Rb5 Fd2

Règle 7 : « Échangez jusqu'à obtenir une position qui mène au gain selon la théorie »

18. Fb6 Rxe7
19. Fxa5 Ff4

Règle 6 : « Évitez les complications »

20. Rc6 Fg3
21. Fb6 Fb8
22. a5 Abandon .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Chess Enterprises, Inc., 1987, (ISBN 0-931462-69-X), page 27.
  2. Malibu Chess Press, 1979, p. 53-55.
  3. dans Rate your endgame, Cadogan Chess, 1992, (ISBN 978-1857440201), page 27.