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Marion Créhange
Marion Créhange jouant du violoncelle.
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Marion Henriette CaenVoir et modifier les données sur Wikidata
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Marion Créhange, née le 14 novembe 1937, obtient, en 1961, la première thèse (thèse de troisième cycle) en informatique française[1],[2],[3]. Par la suite, elle participe sous la direction de Claude Pair à la réalisation de l'un des premiers compilateurs Algol 60. Dans les années 1970, elle conçoit PIVOINES, un langage d'interrogation de bases de données, déclaratif et indépendant des choix de représentation[4] et, au long de sa carrière, travaille sur les systèmes de bases de données. Elle est professeure émérite à l'Université de Lorraine, après avoir été professeure à l'Université Nancy II et est membre de l'Académie Stanislas.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Marion Créhange et Lucie Fossier, « Essai d'exploitation sur ordinateur des sources diplomatiques médiévale », Annales -- Économie - Sociétés - Civilisations, Armand Colin,‎ (lire en ligne)
  • Marion Créhange, « La recherche interactive d'images, son apport à la recherche de textes. Ouverture vers l'hypertexte », Le médiéviste et l’ordinateur,‎ , p. 155-165 (lire en ligne)
  • Marion Créhange, Marie-Christine Haton: L'informatique universitaire à Nancy : un demi-siècle de développement. Technique et Science Informatiques 33(1-2): 127-141 (2014)
  • Marion Créhange, Pierre Lescanne et Alain Quéré, « L'informatique de Claude Pair », Archives ouvertes, Le Centre pour la Communication Scientifique Directe,‎ (lire en ligne)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Lescanne, « La science informatique », dans Encyclopédie Illustrée de la Lorraine, Histoire des Sciences et des Techniques, vol. Sciences exactes, Les Éditions Serpenoise, , 105-116 p..
  • Pierre-Éric Mounier-Kuhn, L’informatique en France de la seconde Guerre Mondiale au Plan Calcul. L’émergence d’une science, Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, .
  • Martin Koppe, « Trois mille ans d'informatique », CNRS le journal,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Marion Créhange sur le site de l'Académie Stanislas.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Marion Créhange, Structure du code de programmation, Nancy, Thèse de 3e cycle, .
  2. ↑ Marion Créhange, « Code de programmation », Cahier du groupement des utilisateurs scientifiques des ordinateurs IBM 650, no 1,‎ .
  3. ↑ Pierre-Éric Mounier-Kuhn, L’informatique en France de la seconde Guerre Mondiale au Plan Calcul. L’émergence d’une science, Paris, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, , p. 273.
  4. ↑ Marion Créhange, Description formelle, représentation, interrogation des informations complexes : système Pivoines, Thèse d'État, .
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