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Utilisateur:PIERRE FILLETTE/Brouillon

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Pierre Fillette
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Naissance
Décès
(à 76 ans)
Paris (Drapeau de la France France)
Nom de naissance
Fillette
Activité
Formation
Influencé par
Distinction
  • Officier des Palmes Académiques
  • Médaille d'argent Arts Sciences Lettres
  • Grand Prix du Dîner des Arts
  • Prix des ville de : Béziers, Boulogne-Billancourt, Bourges, Chaville, Clichy, Puteaux


Pierre Fillette, né en Normandie le 19 novembre 1926 et mort le 27 juin 2003 à Paris, est un peintre, graveur et sculpteur français qui enseigna les arts plastiques tout au long de sa vie. Il fut également écrivain et poète.

La peinture était pour lui davantage une écriture de l’existence qu’une fabrication de tableaux.

Chacune de ses œuvres est un fragment de vie. Il pratiqua également la céramique, la sérigraphie, la lithographie, l’aquarelle, la peinture murale et l’illustration de livres.

Ce fut un artiste prolifique ; il utilisa tous les moyens d’expression à la recherche d'une esthétique au service d’un climat poétique existentiel.

Il produisit plus de 1200 toiles, 5000 dessins et aquarelles, 20 tapisseries, 100 gravures, 50 sculptures sur la base de plus de 200 carnets de croquis, faisant partie pour la plupart de collections privées et publiques. Il écrivit des centaines de poèmes qu’il illustra pour certains.

Parmi ses œuvres incontournables figurent ses compositions florales qui ont fait sa notoriété partout dans le monde de l’est asiatique à l’ouest américain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre Fillette naît le 19 novembre 1926 au Mont-Saint-Aignan.

Baccalauréat en poche, il se marie, à la sortie de la guerre, avec son amour de jeunesse Florence dont il fit connaissance pendant leurs années de Résistance.

En même temps qu'il entreprend des études littéraires, il étudie aux Beaux-arts. Il en sort diplômé d'État.

Il enseignera l'art plastique dans plusieurs villes de France tout en poursuivant sa formation d’artiste avant de s’installer définitivement à Boulogne-Billancourt où il aménagea son atelier.

C’est ainsi qu’il s’initia à la sérigraphie à l’école Estienne de Paris[1] et à la lithographie à l’atelier Henri Deprest. Il aura un enseignement très complet du dessin avec Maurice Bardin (sculpteur). Il se perfectionnera dans l’art de la gravure avec son ami de jeunesse de Flers, Jean Chaudeurge (prix de Rome), et pratiquera la céramique avec son amie Jeanne Champillou.

À trente ans il est nommé rapporteur à la commission des livres (section Beaux-Arts) du Ministère de l’Éducation Nationale avant d’être nommé Conseiller pédagogique de dessin et d’arts plastiques.

Par ailleurs il devient sociétaire des Salons de l’Art Libre, de l’École Française, des Indépendants, des « Artistes Français », et de la Société Nationale des Beaux-Arts.

Il est Membre fondateur du « Dîner des Arts » qu’il présidera pendant trois mandats. Il est également élu au comité du Syndicat National des Artistes Peintres, Sculpteur, Graveurs, le S.N.A.P.

Il est plusieurs fois médaillé « Arts, Sciences, Lettres », prix de la donation Balança et reçu plusieurs prix et distinctions de plusieurs villes de France.

Il est élevé au grade de Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques, puis au grade d’Officier dans le même Ordre.

Il décède le 27 juin 2003 à Paris.

Œuvre plastique[modifier | modifier le code]

Peintures[modifier | modifier le code]

Pierre Fillette commença à peindre avec un style classique fidèle à ses enseignements académiques dont il se libèrera progressivement pour atteindre un mode d’expression personnel fidèle à sa perception poétique de la vie.

Parmi ses œuvres les plus connues se trouvent ses bouquets, natures-mortes, paysages et marines, ainsi que ses portraits.

Dessins[modifier | modifier le code]

Le dessin fut, tout au long de sa vie, le mode d’expression privilégié et également sa première écriture.

C’est de cette manière qu’il apporta sa contribution en s’engageant à à peine seize ans, pendant la Seconde Guerre-Mondiale, en se faisant passer pour un jeune artiste et en dessinant les positions des forces d’occupation que devait bombarder par la suite l’aviation anglaise.

Illustrations[modifier | modifier le code]

Il illustra plusieurs ouvrages dont :

  • « Au pays des Pommes d’or » de Jacqueline Décordes, éd. des « Cahiers bourbonnais », Moulins.
  • Le livre technique sur les « Méthodes d’exécution » du métro de la ville de Lille.

Sculptures[modifier | modifier le code]

Pierre FILLETTE s’adonna à la sculpture par addition en soudant des pièces de métal de récupération.

Parmi ses sculptures les plus connues figurent : Don Quichotte, l’Egyptien, … .

Par ailleurs, il réalisa régulièrement des œuvres originales en cartons, plus particulièrement, des automobiles de collection, des animaux, et des personnages de musiciens.

Œuvre littéraire[modifier | modifier le code]

Poésies[modifier | modifier le code]

Pierre Fillette commence à écrire dès sa jeunesse de nombreux recueils de poésies. Certains d’entre eux seront illustrés par ses soins.

Romans[modifier | modifier le code]

Auteur de plusieurs romans dont un policier inachevé écrit avec la participation de Charlette Cousty et celle de Louis Frégier.

Droits et authentification[modifier | modifier le code]

Depuis 2003, conformément aux volontés de l'artiste et en application des dispositions testamentaires, la Fondation Pierre Fillette gère les droits liés à l'œuvre, au nom et à l'image du peintre.

Elle est amenée par ailleurs à fournir son expertise pour l'authentification de ses œuvres.

Expositions[modifier | modifier le code]

PIERRE FILLETTE/Brouillon
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Particulières[modifier | modifier le code]

  • Rétrospective à l’Orangerie du Luxembourg sous le patronage du Président du Sénat.
  • Galeries Ror Volmar, François Gérard, Rovira, Raymond Ducan, Souterraine, Daninos, J. Lemoine, … , à Paris ;
  • Galerie Saluden à Brest.
  • Galerie Colette-Clère à Orléans.
  • Galeries Ror Volmar Vence et Vichy
  • Galerie G. Robert à Boulogne-Sur-Seine.
  • Galerie François Delaporte à Ville-d’Avray.
  • Galeries du Languedoc, Jean Ebeps, ... , à Béziers.
  • Galerie Miroir à Montpellier.
  • Galerie Lubin à Angoulême.
  • Galerie Champaloux à Limoges.
  • Soixantenaire de l’imprimerie Boudin à Cachan.
  • Galerie Perspective Internationale (Belgique).
  • Galerie Sankaibi (Japon).

Collectives[modifier | modifier le code]

  • Galerie Raymond Ducan à Paris.
  • Salons des Indépendants, d’Automne, « Comparaisons », de l’Armée de l’Air, d'« Arts et Lettres de France », de Saint-Cloud, de Mantes-La-Jolie, de Villeneuve-la-Garenne, de Bourges, ... .
  • Centres Culturels de Puteaux, de Montigny-Le Bretonneux, de Boulogne-Billancourt, d’Asnières, ... .
  • Le XIème festival de Jazz.    
  • Exposition en hommage à la Fontaine pour le tricentenaire de sa mort à Viry-Chatillon.
  • Exposition Carte Blanche avec Jean-Louis Raina, Tivoli et Kakuko.
  • Expositions de groupes avec Duret – Hayashi – Jacob – Lebouleux – Lenoir – Nghiemphu – Shigeru – Vandenbulke, ... à Bruxelles, Londres, New York, Pittsburg, Tokyo, … .

Collections[modifier | modifier le code]

Publiques[modifier | modifier le code]

Ville de Puteaux, de Toulon, d'Isle, de Boulogne-Billancourt.

Musées des années 30[2], des Avelines[3], du Grand-Orient de France[4].

Privées[modifier | modifier le code]

De nombreuses collections particulières en France, en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, aux États-Unis, au Japon, au Maroc.

Engagements[modifier | modifier le code]

Pierre Fillette fut un homme engagé.

Tout d’abord engagé pour la Libération de la France, puis engagé au service de la reconstruction du pays et de son enseignement public.

Presque naturellement, pour cet humaniste républicain convaincu, il s’engagea également au sein du Grand-Orient de France où il eut une activité soutenue créant différents Ateliers et où il atteignit les Grades les plus élevés des Rites Français et Écossais.

Il s'y lia d’amitié avec Fred Zeller, qui en fut le Grand Maître, et avec qui il avait en partage la passion de la peinture.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Fillette, par Roger Bouillot, Éditions Visions sur les Arts.
  • Lettre ouverte aux futurs illéttrés, par Paul Guth, éd. Albin Michel.
  • Chez nous par là, par J. Champilloux, Éditions Alphonse Marré.
  • Un siècle d’Art Moderne, Éd. Denoël.
  • Au bout de la rue, l’étang des jours, Éd. Turbulences.
  • Pierre Fillette, un court métrage de Pierre Morlet.
  • La Côte des Peintres, par Akoun, Ed. de l'amateur.
  • Les éditions du MEyer de 1974 et suivantes.
  • Bénézit, tome 5, édition 1999.
  • Vol d’un « Pierre Fillette » à Nice, dans la « la Gazette de l’hôtel Drouot » du vendredi 30 janvier 1986.
  • Maurice Bardin, Dictionnaire des peintres, sculpteurs et graveurs nivernais, Association nivernaise des amis des archives, 2002 (ISBN 978-2-86058-025-0).

Notes et références[modifier | modifier le code]