Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Domitia Lucilla

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La famille des Domitia Lucilla (Maior et Minor, mère et fille), à l'époque des Antonins. Arbre non exhaustif.

Publius Calvisius Ruso[modifier | modifier le code]

Publius Calvisius Ruso est le nom de plusieurs sénateurs romains des Ier et IIe siècles, dont un consul éponyme en 109 sous Trajan qui est en outre le grand-père maternel de Marc Aurèle.

Les Calvisii Rusoles[modifier | modifier le code]

C'est une famille sénatoriale italienne[1], du nord de la péninsule, d'Étrurie voire de Gaule narbonnaise[2].

Un Publius Calvisius Ruso est consul suffect en l’an 53, un Calvisius Ruso en 79[3], un Publius Calvisius Ruso Iulius Frontinus est légat en Cappadoce vers 103/104 à 108/109 et enfin, un Publius Calvisius Ruso Tullus est consul éponyme en l'an 109.

Pour les trois derniers, on ignore s'il s'agit là d'une seule et unique personne ou de deux ou trois personnages distincts. Dans le cas de plusieurs personnages, si le consul de 79 et le gouverneur de Cappadoce ne font pas qu'un, ils sont probablement demi-frères[4] ou fils l'un de l’autre[5], et dans tous les cas le consul de 79 est fils du consul de 53. Si le consul de 109 est aussi distinct, il s'agit soit du fils du consul de 79[6], soit du gouverneur[7],[4].

À noter le nom Publius, qui laisse penser que certains descendants de Titus Flavius Petro se sont sont liés au début du Ier siècle aux Calvisii Rusoles, pouvant conduire à Publius Petrone et à son fils Titus Petronius Niger, c'est-à-dire Pétrone, excellent candidat pour être Tite le disciple qui accompagne Paul à Jérusalem et pour lequel Luc a fabriqué une fausse lettre de Paul 20 ans après la mort de ce dernier et qui figure au Nouveau Testament. Le même Tite se trouvant chez sainte Pétronille dans des écrits comme les Actes de Pierre, les Actes de Nérée et Achillée la littérature pseudo-clémentine, ce qui peut laisser penser qu'ils avaient des liens familiaux. Comme De Rossi a montré que Aurelia Petronilla descendait de Titus Flavius Petreo, le grand père de Vespasien, il est assez normal de supposer que ce Tite et Titus Petronius Niger, appelé Tite dans de nombreuse source chrétienne, mais nommé par son cognomen, Niger, lorsque la source du premier rédacteur des Actes donnent la liste des "Docteurs" de l'église d'Antioche. Si Pétrone est bien ce disciple cela expliquerait que dans le Satyricon, certains épisodes font références à des événements de la vie de Jésus racontés de la même façon qu'ils le seront dans l'évangile selon Marc qui n'est pas encore écrit au moment où Pétrone est contraint au suicide. Pour essayer de passer le barrage de la censure, "Marc" aurait imité Pétrone sur pas mal de points, pour que les censeurs prennent cet évangile comme une parodie se moquant de la vie de Jésus et se trompent sur la nature du document qu'ils avaient dans les mains, ce qui explique que ce soit le seul document qui nous soit parvenu.

Pétrone (Titus Petronius Niger) pourrait donc être issu de l'union de Publius Petronius avec une Flavii qui pourrait s'être appelée Flavia Titiana, à chercher et Publius Petronius pourrait être un fils issu de Publius Calvisius Ruso marié à une Pétronilla.

Cnaeus Domitius Curvius[modifier | modifier le code]

Les frères Cnaeus Domitius Curvius, Lucanus et Tullus, sont des sénateurs et consulaires romains influents sous les règnes des Flaviens à Trajan. Ils sont à la tête d'une immense fortune. Marc Aurèle est leur arrière petit-fils. Les noms complets des deux frères sont Cnaeus Domitius Afer Titius Marcellus Curvius Lucanus et Cnaeus Domitius Afer Titius Marcellus Curvius Tullus. Ils sont les fils adoptifs du célèbre Cnaeus Domitius Afer, riche sénateur, brillant orateur et avocat.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Françoise Des Boscs-Plateaux, Un parti hispanique à Rome ?, Casa de Velazquez, 2006, p. 162.
  2. Rémy Bernard, op. cit., p. 181.
  3. Robert K. Sherk, « Roman Galatia » dans Aufstieg und Niedergang der römischen Welt: Geschichte und Kultur Roms im Spiegel der neueren Forschung, Berlin, Walter de Gruyter, 1980, p. 1020.
  4. a et b Ronald Syme, P. Calvisius Ruso. One Person or Two ?, dans ZPE, 56, 1984, pp. 173-199.
  5. Ginette Di Vita-Évrard, op. cit., p. 297.
  6. Rémy Bernard, op. cit.
  7. Ginette Di Vita-Évrard, op. cit., p. 307.