Utilisateur:Miam I Am LeLyon/Arrebato4

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Description de l'image Arrebato.jpg.

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Arrebato ( [areˈβato] , "Ravissement") est un film expérimental espagnol sorti en 1980, écrit et réalisé par Iván Zulueta. Ce film culte est considéré par beaucoup comme un chef-d'œuvre de la Nouvelle vague espagnole du début des années quatre-vingt.

Synopsis[modifier | modifier le code]

José Sirgado ( Eusebio Poncela ) est un réalisateur de films d'horreur frustré et accro à l'héroïne, en relation tumultueuse avec Ana Turner ( Cecilia Roth ). Le cousin de son ex-petite amie Marta, Pedro (Will More), lui envoie une bobine de film, une cassette audio et la clef de son appartement malgré le fait que les deux ne se soient rencontrés que deux fois. José et Ana écoutent la cassette audio où Pedro raconte les deux rencontres des deux hommes. Ces rencontres sont montrées en flashback : la première fois, José est venu avec Marta pour explorer la maison de famille pour un lieu de tournage. Pedro, un réalisateur amateur obsédé par son œuvre, sniffe de l'héroïne avec José et lui demande s'il sait filmer la photographie en accéléré. Pedro montre à José ses films amateurs qu'il n'a jamais montrés à personne. Plus tard, José envoie à Pedro une minuterie d'intervalle qui contrôle l'obturateur de sa caméra, lui permettant de filmer à des intervalles spécifiques. Leur deuxième rencontre a lieu alors que José revient avec Ana pour regarder les films de Pedro, qui donne à Ana une poupée Betty Boop, qui est pour elle une madeleine. Chez José, Ana et le réalisateur, se souvenant de cette visite, décident de regarder la mystérieuse bobine de film tout en écoutant le reste de la cassette audio. Sur l'enregistrement, Pedro décrit sa vie après avoir reçu la minuterie d'intervalle. Pedro explique qu'une nuit après s'être endormi, il a découvert que sa caméra s'est allumée toute seule et l'a filmé. Après avoir développé le film, il découvre un photogramme rouge isolé dans lequel la caméra a perdu l'image de son sommeil. Curieux, Pedro lance la caméra plusieurs fois pendant qu'il dort, pour découvrir ensuite que les images fixes rouges se multiplient. Pedro découvre que s'il ne se filme pas pendant le sommeil, il éprouve des symptômes de manque, similaires au sevrage de l'héroïne. A chaque réveil après une nuit filmée, Pedro se sent revitalisé, "ravi", et se convainc que tout ce qui se passe pendant la partie rouge du film est responsable de cette sensation. Voulant en savoir plus sur ces photogrammes rouges, il demande à sa cousine Marta de le regarder dormir pendant que la caméra tourne. Alors qu'elle regarde l'un de ses films, la caméra pivote d'elle-même sur son trépied pour faire face à Marta, qui disparaît. Lorsqu'il ne lui reste plus qu'une image avant que la pellicule entière ne devienne rouge, Pedro envoie le film, ses instructions audio et la clef à José, lui demandant de venir à son appartement et de développer le film final. José s'exécute, trouvant l'appartement vide, et découvre que le film est entièrement rouge à l'exception d'une image du visage de Pedro. Alors que le projecteur est à l'arrêt sur l'image de Pedro, celle-ci s'anime, Pedro faisant un geste vers le lit avec un sourire subtil, comme indiquant à José de se laisser filmer par la caméra pendant qu'il dort. L'image animée devient floue puis laisse apparaître le visage de José, qui semble faire non de la tête. Dans la dernière scène du film, José, terrorisé, entre dans le lit de Pedro pour vivre le même «ravissement» que son ami. [1]

Distribution[modifier | modifier le code]

  • Eusebio Poncela comme José Sirgado
  • Cecilia Roth comme Ana Turner
  • Will More en tant que Pedro
  • Marta Fernández Muro comme Marta
  • Helena Fernán-Gómez comme Gloria
  • Carmen Giralt comme Tía Carmen
  • Max Madera comme Chapero

Accueil[modifier | modifier le code]

Jorge Fidalgo de CineDivergente.com a fait l'éloge du film, le comparant à Persona d'Ingmar Bergman : "Iván Zulueta, tout comme Bergman avec Persona, s'éloigne des thèmes et des techniques du cinéma conventionnel, et choisit de jouer librement avec les éléments du langage audiovisuel, faisant d' Arrebato un défi pour l'exégèse cinématographique et une expérience quasi lysergique pour le spectateur. " [2]

Time Out a donné au film une critique positive, le qu'alifiant d'"examen hallucinatoire et claustrophobe de la puissance secrète du cinéma lui-même". [3] Annie Choi de The Bleeding Skull a donné au film une critique principalement positive, louant la mise en scène, l'humeur et la montée en tension du réalisateur Zulueta, tout en critiquant les personnages non convaincants du film, la narration `` imposante'' et l'intrigue `` impénétrable ''. [4]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Mira, Alberto. "The Dark Heart of the Movida: Vampire Fantasies in Iván Zulueta's Arrebato". Arizona Journal of Hispanic Cultural Studies, Volume 13, 2009, pp. 155-169.
  2. (es) Fidalgo, « Persona y Arrebato », CineDivergente.com, Jorge Fidalgo (consulté le )
  3. « Arrebato, directed by Iván Zulueta », Time Out.com, Time Out London (consulté le )
  4. Choi, « Arrebato (1979) – BLEEDING SKULL! », Bleeding Skull.com, Annie Choi (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]


[[Catégorie:Film dramatique espagnol]] [[Catégorie:Film expérimental espagnol]] [[Catégorie:Fiction se déroulant en Espagne]] [[Catégorie:Film en espagnol]] [[Catégorie:Film d'horreur espagnol]] [[Catégorie:Film espagnol]] [[Catégorie:Film sorti en 1980]]