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Utilisateur:Merimzobiri/Brouillon

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Meriem Zobiri[modifier | modifier le code]

Naissance

Meriem Zobiri, née le 5 mars 1989 à Bouira, est une professionnelle actrice algérienne travaillant autant pour le cinéma et la télévision que sur les planches du quatrième art.

Biographie[modifier | modifier le code]

Meriem Zobiri est née dans la ville de Bouira (à l'est d'Alger), elle nourrissait depuis son plus jeune âge une passion pour les arts de la scène, ce qui l'a conduit, à sa première année de lycée, à pousser les portes d'une compagnie de théâtre amateur à Alger à l'âge de 16ans.

La jeune actrice en herbe est très vite repérée lors d'un casting et fera ses premiers pas sur un plateau de tournage la même année avec la réalisatrice française Agathe Roy pour la série «Mey Oh mey[1]. Après cette première expérience face caméra, Meriem Zobiri entreprend une formation académique de quatre ans au métier de comédien au niveau du conservatoire d'Alger, un cursus dirigé par le professeur Redouane Merabet. Fascinée par le monde de la scène la jeune comédienne souhaite parfaire sa prestation scénique et s'inscrit à des cours de chant et musique andalouse dans une association locale et passe par la même occasion le concours d'accès à la formation du Ballet national algérien où elle s'initie à la danse classique et aux différentes danses traditionnelles et folkloriques algériennes. A la fin de sa formation la comédienne monte sur les planches pour camper des rôles dans les pièces de théâtres «El Mesloub», mise en scène par Mohamed Rafik Dif puis «Qaida Hlima» (capitaine Hlima) du metteur en scène Djamel Guermi. Après avoir campé des rôles dans des feuilletons diffusés à la télévision algérienne dont «Hkayat Darna» du réalisateur Oussama El Djazairi, c'est la jeune réalisatrice Bahia Allouache[2], fille de Merzak Allouache, qui donne à Meriem Zobiri son premier rôle principale dans le court métrage Another Ordinary Day[3] sorti en 2012. Cette entrée dans le monde du grand écran sera très vite confirmé par la confiance que lui accorde le réalisateur québecois Guillaume Fournier séduit par le jeu de la jeune actrice. Il lui accordera un rôle dans son court métrage «Une idée pour demain», faisant partie du projet «Djazaïr mon amour», une série de courts métrages qui fera parler d'elle en 2013 lors de plusieurs festivals européens. Depuis ces deux œuvres l'actrice multiplie les apparitions dans les production télévisuelles et collabore avec le grand réalisateur Mahmoud Zemmouri qui lui accorde le rôle principal de sa série «Rayeh Jey», qui sera suivi de plusieurs autres apparition remarquées. Elle entre de plein pied dans le monde du septième art algérien avec le film «Le puits» réalisé par Lotfi Bouchouchi et sorti en 2015, une œuvre qui avait été proposée pour représenter l'Algérie aux Oscars. Après le succès de son premier long métrage qui a bénéficié d'une solide distribution en Algérie et à l'étranger et d'une bonne compagne de promotion, Meriem Zobiri va taper dans l'oeil de plusieurs cinéastes et se retrouveras à l'affiche du téléfilm «Il était une fois à la Casbah[4]» de la réalisatrice de renom Yamina Bachir Chouikh qui lui confie le rôle principal, ou de la fiction historique «Le colonel Lotfi» de Ahmed Rachedi et dédiée à la mémoire et au parcours d'un des leaders de la guerre de libération algérienne.

Elle incarnera par la suite des rôles importants dans de grandes productions de la télévision publique à l'image de «Taouk Ennar» du Jordanien Bassam El Masri ou «Ben Badis» réalisé par Ammar Mohcine.

En 2017 le scénariste turc Serkane Birlik arrive à Alger avec le projet «Samt El Abryaa» (Le silence des innocents) qui sera réalisé pour la télévision par Amer Tribeche qui portera naturellement son choix sur une des actrices les plus en vue du moment, Meriem Zobiri qui est emballée par un travail sur une histoire et un imaginaire étranger. Plus récemment l'actrice était portée à l'écran avec la jeune réalisatrice algérienne Yasmine Chouikh dans «Jusqu'à la fin des temps» une coproduction algéro-émiratie qui commence à collectionner les prix internationaux.

Analyse du jeu[modifier | modifier le code]

Depuis ces premiers pas sur les plateaux de tournage, Meriem Zobiri a souvent campé des rôles de composition qui ont nécessité un grand travail pour s'imprégner de la personnalité et de l'environnement où évolue son personnage. Dès le début de sa carrière elle a souvent squatté l'écran dans les bottes de jeunes femmes, entre 25 et 30 ans, avec des profils jonglant souvent une certaine soumission à sa modeste condition et un rébellion intérieure traduite par sa fougue naturelle e sa palette de regards qui lui vaudra plusieurs rôles.

Au fil des apparitions la comédienne a réussi à capitaliser son expérience et sa formation théâtrale et les adapter aux impératifs du cinéma et en plus de s'être complètement imprégné de l'imaginaire de la société algérienne et de ces attentes en matière de cinéma et de télévision.

Son jeu fluide et naturel se développe de plus en plus sous la direction de plusieurs réalisateurs tout en restant dans un registre globalement similaire. Son jeu qui a gagné en maturité, avec un travail sur la voix et le regard qui deviennent progressivement un réel apport à son expression, va élargir sa palette de possibilités.

Dans ces expériences au cinéma son travail sur le tempo et l'intensité des émotions devient de plus en plus visible en plus de son identité qui commence à se forger avec une présence déjà imposante de par sa posture et son physique.

C'est à la télévision que Meriem Zobiri ressort l'essentiel de son capital théâtral, en travaillant en duo avec plusieurs comédiens, et qu'elle prenne ses aises sur un plateau en s'essayant à de l'improvisation et de la réécriture de dialogue ce qui développe visiblement son tempo face caméra.

D'autres registres s'ouvrent à l'actrice qui joue actuellement avec aisance et assiduité tant dans le mélodrame que dans la comédie tout en gardant les pieds sur les planches et un œil sur le monodrame

Oeuvre[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

  • 2010 : El Mesloub mise en scène par Mohamed Rafik Dif
  • 2011 : Qaïda Hlima mise en scène par Djamal Guermi

Cinéma[modifier | modifier le code]

Courts métrages[modifier | modifier le code]

  • 2012 : Another Ordinary Day[5] : Bahia Allouache[6]
  • 2014 : Une idée pour demain[7] : Guillaume Fournier[8]

Longs métrages[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Téléfilm[modifier | modifier le code]

Feuilleton[modifier | modifier le code]

  • 2016 : Touk Ennar : Bassam El Masri
  • 2017: Le silence des innocents : Amar Tribeche
  • 2017 : Ibn Badis : Ammar Mohcine

Séries Télévisées[modifier | modifier le code]

  • 2006 : Mey Oh Mey[11] : AgatheRoy[12]
  • 2007 : Aimaret El Hadj Lakhder : Mahmoud Zemmouri
  • 2010 : Hkayate Darna : Oussama El Djazayri
  • 2014 : Rayeh Djay : Mahmoud Zemmouri
  • 2017 : Ana W Marti : Nazim Larabi

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « lacornedor.fr »
  2. « Bahia Allouache »
  3. « Another Ordinary Day »
  4. Makingofprod Algeria, « Il etait une fois la Casbah épisode "Janissaires" », (consulté le )
  5. (pt-BR) webcore - www.webcore.com.br, « Film ANOTHER ORDINARY DAY | Kinoforum - Festival Internacional de Curtas Metragens de São Paulo », sur Film ANOTHER ORDINARY DAY | Kinoforum - Festival Internacional de Curtas Metragens de São Paulo (consulté le )
  6. « Journée ordinaire (Une) », sur www.autourdu1ermai.fr (consulté le )
  7. « Spira - Coopérative vouée au cinéma indépendant », sur www.spira.quebec (consulté le )
  8. « Spira - Coopérative vouée au cinéma indépendant », sur www.spira.quebec (consulté le )
  9. « Projection «  Colonel LOTFI » le film controverse », Dzair Culture,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « youtube.com »
  11. « lacornedor.fr »
  12. « lacornedor.fr »

Lien externes[modifier | modifier le code]