Utilisateur:MarBenLAT/Brouillon
Localisation[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Origine et construction[modifier | modifier le code]
Entre le Xe et le XIe siècle, une église catholique est créée à Blois, dans le faubourg de Vienne, sur la rive gauche de la Loire, à l'actuel n° 13 de la rue Munier. Elle est nommée église Saint-Saturnin[1],[2]. Elle change plusieurs fois de nom par la suite. Elle est rebaptisée église Saint-Germain de Vienne en 1326[1],[2] puis église Saint-Cernin en 1391[1]. Pour finir, elle prend le nom d'église Saint-Cerny en 1449[1]. Une première paroisse liée à l'église est fondée en 1400[1]. Cette église daterait de l'époque carolingienne.
Lieu de pèlerinage[modifier | modifier le code]
Depuis sa construction, l'église Saint-Saturnin a toujours été un bâtiment modeste, dédié à Saturnin de Toulouse[3]. Elle est toutefois devenue, au cours des XVe-XVIe siècle, un lieu de culte important. On raconte que des bateliers de Vienne ont découvert, dans la Loire, une statue de la Vierge et qu'ils auraient été les premiers dans l'église à implorer son aide. Durant cette époque, une coutume est établie dans la région de Blois d’aller prier à l'église de Saint-Saturnin la « Bonne Dame des Aydes ».
Elle était aussi située sur l'une des voies de pèlerinage du chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Une coutume est aussi créée qui consiste à aller prier la « Bonne Dame des Aydes »[4].
Destruction et reconstruction[modifier | modifier le code]
Au fil des siècles, l'église est détruite et reconstruite plusieurs fois. Cela s'explique par des incendies et des orages qui ont ravagé l'église à plusieurs reprises. De plus, lors des guerres de religion, l'édifice subit de nouvelles dégradations[5]. Cependant, après chaque destruction, il y a une reconstruction et de nouveaux aménagements[5].
Au début du XVIe siècle, la reine Anne de Bretagne entame des travaux de reconstruction de l'église mais ceux-ci sont interrompus à sa mort, en 1514[5]. Durant les guerres de religions, les protestants incendient la charpente du bâtiment en 1568[4]. Un projet de reconstruction au début du XVIe siècle est mis en place[2],[4] mais il reste inabouti. Cependant, ce projet amène des nouveaux aménagements à l'église. Un cimetière à galerie est créé entre 1515 et 1520[4],[6]. Une chapelle est également construite en 1528[4],[6]. Le projet de reconstruction va changer intégralement le style de l'église avec la création de voûtes d'ogives entre 1570 et 1578[4].
Un violent orage éclate le et détruit le clocher[4].
À la fin du XVIIIe siècle, les travaux sont repris mais interrompus par la Terreur[5]. Durant cette période, les révolutionnaires saccagent beaucoup d'églises à Blois, dont Saint-Saturnin, pour arrêter la « superstition et le fanatisme ». L'église perd alors une grande partie de ses tableaux, statues en bois et portes, qui sont brûlées[7].
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
Depuis 1807, le cimetière n'est plus utilisé[1] mais est aménagé en musée lapidaire en 1934[4].
L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 11 juillet 1942[8].
Architecture[modifier | modifier le code]
Lors de sa construction, l'église est de style romanesque[Quoi ?].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Annie Cosperec, Blois : la forme d'une ville, Imprimerie Nationale, (ISBN 2110813229)
- Pascal Nourrisson, Blois : Dictionnaire des noms de rue, Cld, (ISBN 2854434331)
- Chanoine Joseph Chapeau, Les gloires de Notre-Dame des Aydes de Vienne-Lez-Blois : son histoire, son culte, son pèlerinage, Lethielleux,
Références[modifier | modifier le code]
- Nourrisson 2005, p. 174.
- Cosperec 1994, p. 84.
- Joseph Chapeau 1931, p. ???.
- Nourrisson 2005, p. 175.
- Cosperec 1994, p. 242.
- Cosperec 1994, p. 192.
- Joseph Chapeau 1931, p. 63.
- Notice no PA00098344, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture