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Utilisateur:Leonard Fibonacci/Res Gestae sur l'Arménie et autres

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Res gestae § 27[modifier | modifier le code]

[...] Dans le cas de la Grande Arménie, bien que j'aurais pu en faire une province après l'assassinat de son roi Artaxes, j'ai préféré, suivant le précédent de nos pères, remettre ce royaume à Tigrane, le fils du roi Artavasde, et petit-fils du roi Tigrane, par l'intermédiaire de Tiberius Nero, qui était alors mon beau-fils. [114] Et plus tard, quand le même peuple s’est révolté et s’est rebellé et que mon fils Caius l’a soumise, [115] je l’ai donnée au roi Ariobarzanes, fils d’Artabazus, roi des Mèdes, pour régner, et après sa mort, à son fils Artavasdes. Quand il a été assassiné, j’ai envoyé dans ce royaume Tigrane, issu de la famille royale d'Arménie. [116] J'ai récupéré toutes les provinces s'étendant à l'est au-delà de la mer Adriatique, et Cyrenae, qui étaient alors pour la plupart en possession des rois, 117 et, à un moment plus tôt, 118 la Sicile et la Sardaigne, qui avaient été saisis au cours des guerres serviles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b René Grousset, Histoire de l'Arménie des origines à 1071, Paris, Payot, (réimpr. 1984, 1995, 2008) (ISBN 978-2-228-88912-4), p. 104.
  2. Dédéyan 2007, p. 137.
  3. a et b Tacite, Annales [lire en ligne], II, 4.
  4. a b c et d Marie-Louise Chaumont, « L'Arménie entre Rome et l'Iran : I de l'avènement d'Auguste à l'avènement de Dioclétien », dans Aufstieg und Niedergang der römischen Welt, II, 9.1, 1976, p. 82.
  5. a et b Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrétienne de l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle : Tables généalogiques et chronologiques, Rome, , p. 96-97 et 500.
  6. Dion Cassius, Histoire romaine, Livre LV, chapitre 10 [lire en ligne (page consultée le 28 juin 2008)].
  7. Tacite, Annales [lire en ligne], II, 4.
  8. Marie-Louise Chaumont, op. cit., p. 83.