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Utilisateur:Leonard Fibonacci/Crucifixion

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Leucius Charinus

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D'après Photios de Constantinople au sujet des écrits de Leucius Charinus, disciple de l'apôtre Jean de Zébédée (début du IIe siècle) :
« Il dit que le Christ n'a point été crucifié, mais un autre à sa place, tandis que lui-même se riait de la méprise des bourreaux. »

Irénée de Lyon

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Deuxième partie du IIe siècle:
Contre les hérésies, livre Ier
TROISIEME PARTIE
ORIGINE DU VALENTINISME
1.   LES ANCÊTRES DES VALENTINIENS
Simon le Magicien et Ménandre
[...]

Alors le Père inengendré et innommable, voyant la perversité des Archontes, envoya l'Intellect, son Fils premier-né — c'est lui qu'on appelle le Christ — pour libérer de la domination des Auteurs du monde ceux qui croiraient en lui. Celui-ci apparut aux nations de ces Archontes, sur terre, sous la forme d'un homme, et il accomplit des prodiges. Par conséquent, il ne souffrit pas lui-même la Passion, mais un certain Simon de Cyrène fut réquisitionné et porta sa croix à sa place. Et c'est ce Simon qui, par ignorance et erreur, fut crucifié, après avoir été métamorphosé par lui pour qu'on le prît pour Jésus ; quant à Jésus lui-même, il prit les traits de Simon et, se tenant là, se moqua des Archontes.

Deuxième traité du grand Seth (NH VII, 2)

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Antérieur au IVe siècle :
[55 - 56]
Et Moi, j’ai <souffert> à leurs yeux et dans leur esprit, afin qu’ils ne trouvent jamais nulle parole 30 à dire à ce sujet. En effet, cette mort qui est mienne et qu’il pensent être arrivée, <est arrivée> pour eux dans leur erreur et leur aveuglement, car ils ont cloué leur 35 homme pour leur propre mort. Leurs pensées en effet ne me virent pas (56) car ils étaient sourds et aveugles, mais en faisant cela, ils se condamnaient.

Ils m’ont vu,
ils m’ont infligé un châtiment.
C’était un autre, leur père.
Celui qui buvait le fiel et le vinaigre,
ce n’était pas Moi.
Ils me frappaient avec le roseau.
C’était un autre, 10 celui qui portait la croix sur son épaule,
c’était Simon.
C’était un autre qui recevait la couronne d’épines.

Apocalypse de Pierre (NH VII, 3)

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Après qu’il m’eut dit cela, je le vis comme s’ils se saisissaient de lui. Et je dis : « Que vois-je, Seigneur ? T’appartient-il à Toi qu’on te saisisse ? Et Toi qui me retiens ? Et qui est celui qui se réjouit au-dessus du bois (de la croix) et qui sourit ? Quant à l’autre, ils martèlent ses pieds et ses mains ? ». Le Sauveur me dit : « Celui que tu vois se réjouir au dessus du bois et sourire, c’est le vivant Jésus. Mais celui qu’ils percent de clous aux mains et aux pieds, c’est son (corps) charnel, le substitut, alors qu’ils en font un exemple. Celui qui est venu à l’existence, à la ressemblance de celui-là, vois-le avec moi ».

Selon l'Encyclopaedia Universalis « le troisième ouvrage du Codex VII de la bibliothèque (dite) gnostique de Nag Hammadi est également une Apocalypse de Pierre, qui peut dater du IIIe siècle.[1]. » Elle est de toute façon antérieure au décret d'Athanase et à la date d'enfouissement de ces textes.

Photios sur Clément de Rome

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« L'auteur [de la Lettre aux Corinthiens], cependant, mérite le reproche : parce qu’il situe certains mondes au-delà de l'océan, parce qu’il utilise le phénix comme un argument irréfutable, parce qu’il appelle notre Seigneur Jésus-Christ le plus grand prêtre et le chef, n’utilisant même pas les termes plus nobles qui conviennent pour Dieu, bien que nulle part il ne blasphème ouvertement contre Lui.

La deuxième lettre, contenant des conseils et une exhortation à une vie meilleure, proclame au début le Christ Dieu, même si certaines expressions étrangères, dont même la première lettre n'est pas tout à fait vierge, sont introduites comme provenant des Saintes Écritures. Certains passages sont curieusement interprétés. Les pensées en sont quelque peu pauvres et parfois sans suite. »