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Utilisateur:Lamiot/Brouillon/système adiabatique

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Refroidissement adiabatique

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Dans le domaine de la climatisation, le refroidissement adiabatique est une méthode de rafraîchissement d'air basée sur l'évaporation de l'eau. Cette technique est aussi appelée « bioclimatisation », « rafraîchissement d'air par évaporation » ou « climatisation naturelle ».

Un refroidissement adiabatique peut être direct, indirect ou hybride, et éventuellement associé à un échangeur de chaleur « double flux ». Il peut aussi être industriellement utilisé par un « groupe froid »Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref>, mais nécessite quand même une ventilation et une alimentation en eau.

Principe : l'air chaud et sec qui passe à travers un échangeur très humide (aérosol d'eau ou substrat à forte surface d'échange et humidifié, tels que panneau de fibre de verre)[1] ; ceci induit une évaporation partielle de l'eau. L'essentiel de l'énergie utilisée est l'énergie d'évaporation de l'eau, qui refroidi et humidifie l'air de climatisation si le système est direct, ou qui refroidit l'air sans l'humidifier, dans le cas des rafraîchisseurs adiabatiques dits indirects.

Avantages/inconvénients

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Avantages : L'efficacité énergétique du système est très supérieure à celles d'autres systèmes de climatisation active[1] ; en effet si l'on excepte l'énergie nécessaire au ventilateur et à la pompe qui apporte l'eau (propre et éventuellement déminéralisée), la seule énergie consommée par le système est l'énergie d'évaporation.
Le systèmes n'utilise aucun gaz réfrigérant toxique, inflammable, dangereux et/ou à effet de serre,


En outre, pour le freecooling, l'installation est moins vulnérable que les autres, car exposée

[2],[3],[4].

S'il est de type « indirect » et de puissance importante, le système a pour inconvénients d'être bruyant et d'occuper un poids et volume significatif.
S'il est de type « direct » et de puissance importante, le système a pour inconvénients[1] :

  • d'être sensible aux variations de température et aux courbes thermohygrométriques du cycle jour/nuit ;
  • d'exposer les salles climatisées qui sont ici par nature "ouvertes". Elles sont alors potentiellement exposées aux polluants de l'air extérieurs (sauf en présence de filtres de qualité adéquate). La pollution de l'air intérieur est souvent plus élevée que celle de l'air extérieur, mais l'augmentation du flux d'air peut faciliter le dépôt de nano- et microparticules indésirables ;
  • d'être source de nuisances sonores (le bloc machine situé à l’extérieur de la zone climatisée est source de nuisances ou d'une pollution sonore (c'est aussi le cas de nombreuses pompes à chaleur) souvent perçues dans les pièces climatisées où le bruit des machines proches entre via les volets ou persiennes ouverts.
  • de ne pas permettre de facilement recycler la chaleur produite par les machines.
  • d'être inadapté à la zone tropico-équatoriale, et à tout environnement extérieur à la fois très chaud et très humide. Plus l'air est chaud, plus il sera refroidi par le système, mais à condition d'être sec.
  1. a b et c Aicardi, S., Halbwachs, E., & Shih, A. (2013) Hébergement haute densité dans un conteneur à free cooling à air direct. Lire en ligne : https://2013.jres.org/archives/83/paper83_article.pdf
  2. Alain Garnier, Le bâtiment à énergie positive : Comment maîtriser l'énergie dans l'habitat ?, Éditions Eyrolles, coll. « L'efficacité énergétique du bâtiment », , 296 p. (ISBN 9782212162110, lire en ligne), p. 176.
  3. Jack Bossard, Christian Feldmann et Jean Hrabovsky, Pratique de la climatisation : en 24 fiches-outils, Dunod, , 264 p. (ISBN 9782100813155, lire en ligne), p. 120 (fiche n°13 - rafraîchissement adiabatique).
  4. Manfred Hegger, Construction et énergie : architecture et développement durable, PPUR Presses polytechniques, , 280 p. (ISBN 9782880747961, lire en ligne), p. 130.