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Économie de la Jamaïque[modifier | modifier le code]

Introduction[modifier | modifier le code]

L'économie de la Jamaïque se repose principalement sur des ressources naturelles, telles que la bauxite. Des découvertes de gisements de bauxite dans les années 1940 ont fait de la Jamaïque, et ce dès les années 1970, un des premiers pays exportateurs de ce minerai[1][2].

Le pays profite aussi d'un climat favorable à l'agriculture et au tourisme.

Le tourisme est la principale source de revenus de la Jamaïque. L'industrie du tourisme représente plus de 50 pourcent du total des recettes en devises du pays et fournit environ un quart de tous les emplois en Jamaïque [3]. La plupart des activités touristiques est centrée sur la côte nord de l'île, dans les communautés de Montego Bay, Ocho Rios et Port Antonio, ainsi que dans le Negril sur la pointe ouest de l'île.

Quand au secteur industriel, il ne fonctionne pas très bien pour de nombreuses raisons. On trouve premièrement une grande faiblesse dans le secteur financier.  Il y aussi eut trop de spéculation et très peu d'investissements. Le gouvernement continue ses efforts pour rembourser ses dettes en dollars américains, baisser le niveau d'argent liquide qui circule afin de maintenir le taux de change et de baisser le déficit budgétaire en augmentant la dette souveraine auprès des marchés financiers locaux et internationaux.

Les Politiques Economiques[modifier | modifier le code]

Les politiques économiques de la Jamaïque encouragent les investissements venant de l'étranger. Les secteurs qui favorisent les échanges internationaux, génèrent de l'emploi, et utilisent des matières premières locales sont ceux avec le plus d'investissements étrangers. Le gouvernement propose de nombreuses options afin de motiver les investisseurs, comme des installations de transfert des fonds pour les aider à rapatrier les financements dans les pays d'origine. Des exonérations fiscales sont aussi offertes, ce qui les permettent de pas payer des impots pendant plusieurs années. De plus, on propose a certaines entreprises approuvées  accès à des machines et des ressources primaires importées sans qu’elles aient besoin de payer des impôts, afin de motiver les investisseurs.

Les zones franches ont augmenté les investissements dans l'assemblage de vêtements, la fabrication, et la saisie des données dans les firmes étrangères. Mais dans les 5 dernières années, l'industrie des vêtements a souffert à cause d’une baisse des exports, des fermetures des usines, et de l'augmentation du chômage. Ceci est peut être dû à une compétition intense, l'inégalité de l'ALÉNA (Accord de libre-échange nord-américain), une contamination due aux drogues qui retarde les livraisons, et le coût de la production (y compris les coûts pour la sécurité.) Le gouvernement du pays cherche à favoriser la croissance économique grâce à la privatisation, à une restructuration du secteur financier, à une réduction du taux d'intérêt, et en soutenant le tourisme.

En Avril 2014, les gouvernements de la Jamaïque et de la Chine ont signé des accords préliminaires pour la première phase du Hub Logistique Jamaïcain (HJL)[4]: une initiative qui vise à positionner Kingston comme le quatrième noeud dans la chaîne logistique globale, rejoignant Rotterdam, Dubaï et Singapour , et servant les Amériques. Le projet, une fois terminé, devrait offrir de nombreux emplois pour les Jamaïcains, des zones économiques pour les entreprises multinationales et beaucoup de croissance économique nécessaire pour atténuer la dette publique du pays.[5]

Histoire de l'Economie[modifier | modifier le code]

La Jamaïque doit faire face à de nombreux problèmes, mais peut potentiellement se développer et se moderniser. L'économie du pays a souffert pour la quatrième année consécutive d’un taux de croissance économique négatif (0.4%) en 1999. Tous les secteurs, autres que ceux concernant la bauxite, l'énergie, et le tourisme ont baissé en 1998 et en 1999. En 2000, la Jamaique voit une croissance économique positive pour la première fois depuis 1995.[1]

L'inflation est tombée de 25% en 1995 à moins de 10% en 2000, pour atteindre 4,3% en 2004: le taux le plus faible depuis plusieurs décennies. Grâce à l'intervention périodique sur le marché, la banque centrale a également empêché toute chute brutale du taux de change. Tout de même, malgré les interventions, la valeur du dollar Jamaïcain baisse, arrivant à un taux de change moyen de J 73,40 $ pour 1,00 $ US et J136.2 par € 1,00 (Février 2011)[6]. De plus, le taux d'inflation continue à augmenter depuis 2004 et a atteint un taux à deux chiffres de 12-13% pendant l'année 2008 en raison d'une combinaison de conditions météorologiques défavorables qui endommagent les cultures agricoles, de l'augmentation des importations agricoles, et des prix élevés de l'énergie.

  1. a et b « Jamaica (04/01) », sur m.state.gov (consulté le )
  2. igdjamaica.com, « Jamaica's Bauxite And Alumina Industry », sur www.jbi.org.jm (consulté le )
  3. (en-US) « Growing the Jamaican Economy: Sustainable tourism », sur jamaicanobserver.com (consulté le )
  4. « Jamaica signs deal for China-built cargo shipping hub », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en-US) « Proposed Caymanas Economic Zone To Be One Of 16 - Jamaica Information Service », sur Jamaica Information Service (consulté le )
  6. « Taux de change historiques | OANDA », sur OANDA (consulté le )